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Tiddukla Tadelsant Tamazight di Ottawa - Hull
Association Culturelle Amazighe � Ottawa-Hull
 Amazigh Cultural Association in Ottawa - Hull
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Sous-emploi en Kabylie

42% des Tizi-Ouz�ens sont au ch�mage

 

Le taux de ch�mage dans la wilaya de Tizi Ouzou est sup�rieur de 10 % par rapport au taux national. On n��voque que tr�s rarement les vrais probl�mes que vivent les citoyens de cette wilaya, et qui sont souvent noy�s dans la politique, et dont le ch�mage est sans conteste,le plus �pineux. Un responsable d�un important organisme � Tizi Ouzou nous a confi� que des licenci�s se pr�sentent chez lui avec des demandes de recrutement en tant que femme de m�nage. Cela illustre l��tendue de la crise du ch�mage aussi bien parmis les universitaires que les au-tres cat�gories de citoyens.

Concernant les universitaires, rares sont ceux qui trouvent des d�bouch�s dans leur domaine de formation. L�essentiel, c�est de ne pas rester les bras crois�s. Le probl�me du ch�mage est quelque peu att�nu� par le pr�-emploi. Il s�agit d�une solution provisoire et la r�mun�ration est insignifiante mais cette pratique permet aux jeunes de s�initier aux m�tiers, et de ce fait, ils peuvent finir par �tre recrut�s en fonction de leurs comp�tences.

L�ANSEJ est aussi une formule qui a permis � de nombreux ch�meurs d�int�grer le monde du travail. Jusqu�au mois d�avril 2004, plus de 7 000 jeunes de moins de 35 ans ont d�pos� des dossiers pour en b�n�ficier et il semblerait que les banques montrent un  grand int�r�t � ces projets en accordant des cr�dits dans de brefs d�lais. L�ex-Monoprix de Tizi Ouzou a �t� transform� en 48 locaux attribu�s aux jeunes.

En effet, plusieurs d�entre eux se rendent dans les r�gions de l�Ouest o� ils exercent dans les m�tiers de la restauration, entre autres. Mais il y a aussi ceux qui traversent la M�diterran�e. La France est leur destination privil�gi�e. Il y a aussi l�Espagne et le Canada qui attirent les Tizi-Ouz�ens. Les universitaires optent pour les dossiers universitaires afin de pouvoir obtenir le visa, et d�autres �l�ach�tent� carr�ment. Beaucoup de jeunes travaillent au noir avec des salaires de mis�re. Il s�agit �galement de solutions provisoires. A Tizi-Ouzou, le ph�nom�ne est accentu� par le fait qu�il n�y a pas, depuis des ann�es, d�implantation de nouvelles usines ou d�entreprises �conomiques.

 

Ali Bentahar

http://www.lejourdalgerie.com/rubriques/nation.htm#2

 

 

Tizi Ouzou
La clochardisation � ciel ouvert
Par Ghil�s O.

L�Alg�rie profonde (Edition du 26/7/2004)   http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=26831

Nonobstant les lois qui r�gissent les djema�s de Kabylie, la clochardisation sous toutes ses formes gagne de plus en plus les villages, m�me les plus recul�s. Drogue, alcool et maintenant la prostitution constituent les maux les plus r�pandus.
� commencer par la drogue ; sa consommation touche la totalit� des localit�s �rig�es (soit disant) en �villes�. Souk El Thenine, dans la da�ra de Maatkas, au su et au vu de tout le monde, les �joints�, comme on a l�habitude de dire dans le jargon inh�rent � ce mal, sont c�d�s aux �habitu�s� sans aucune g�ne. �Nos enfants sont �gar�s. Il ne suffit qu�� regarder leurs r�sultats scolaires. C�est catastrophique. Quant aux autres d�lits tel le vol, il sont courants�, pr�cise un membre de la djema�. Les autres villes environnantes des Ouadhias jusqu�� Tizi Ghenif en passant par Dra� El Mizan ne sont pas �pargn�es pour autant. Cependant, ce qui inqui�te les membres des djema�s de ce versant sud-ouest de la wilaya de Tizi Ouzou reste la prostitution.
Ce dernier fl�au est consid�r� comme �tant une atteinte aux valeurs, qui jadis faisaient la fiert� des Kabyles en d�pit de leurs in�galit�s sociales. D�aucuns jugent que l�avanc�e de ce fl�au est due, notamment, � la prolif�ration de bars et de lieux de d�bauche. En cette journ�e caniculaire, il est 8 heures du matin, � Boghni, des filles v�tues de tenues aguichantes d�ambulent dans l�art�re principale. �Ce ne sont pas des filles de chez nous, la plupart viennent de la capitale et de l�ouest du pays. Elles travaillent�, ironise un jeune, accost� devant le grand immeuble de la ville. Nous avons appris que des r�seaux de prostitution ont �t� d�mantel�s par les services de s�curit�. Sur l�axe routier, Tirmitine-Tizi Ouzou, depuis pr�s de deux ans des pancartes portant l�inscription �arr�t aux couples interdit� �taient accroch�es sur les eucalyptus sans pour autant que cela cesse. En effet, la pratique du plus vieux m�tier du monde est courante aux bords des importantes routes de la wilaya � l�int�rieur de voitures luxueuses sous les yeux des passants. �Ce genre de pratiques � proximit� d�un village kabyle rel�ve d�une atteinte sans nom�, nous confie un membre du mouvement citoyen.  �Que reste-t-il de notre nif ?� s�interroge un villageois de Boghni.

 

Cr�� en partenariat avec des espagnols
Un centre de prise en charge de la jeunesse � Tizi ouzou
Par Samir Leslous       http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=26840

Parall�lement � la rencontre internationale sur la toxicomanie, organis�e dans le cadre des �changes Euromed, la Ligue de pr�vention et de sauvegarde de la jeunesse et de l�enfance de Tizi Ouzou vient d�inaugurer un nouveau centre de prise en charge psychologique de la jeunesse et de l�enfance en difficult�.
Forte d�une �quipe de 50 psychologues, form�s par le Comit� international de soutien aux peuples ainsi que de plusieurs cellules d��coute � travers diff�rentes localit�s de la wilaya, cette structure, cr��e en partenariat avec la Fondation sant� et communaut� de Barcelone, aura d�sormais la double mission de prendre en charge des jeunes d�j� en difficult� et de lutter contre les fl�aux sociaux, tels que la toxicomanie, le suicide, les maladies sexuellement transmissibles et la violence, qui ont tendance � prendre des proportions alarmantes dans la r�gion.
Les r�sultats d�un sondage, effectu� r�cemment par la ligue sur un �chantillon de dix communes de la wilaya de Tizi Ouzou, montre, en effet, que la situation est tr�s inqui�tante. Sur les 797 personnes cibl�es par le sondage, 264 sont des consommateurs de drogue, soit un taux de 33,12%.
 Selon les statistiques de la ligue, 57,14% des consommateurs ont un �ge qui se situe entre 16 et 20 ans. Concernant le ph�nom�ne du suicide, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistr� 93 cas pour la seule ann�e 2003.
Selon la pr�sidente de la ligue, la n�cessit� d�agir pour att�nuer un tant soit peu les effets de cette bombe � retardement, c�est ce qui a motiv� la cr�ation de ce centre qui investira, dans les jours � venir, le terrain � travers les diff�rents programmes de sensibilisation, de communication et de lutte, pr�par�s par ses cinq commissions qui s�occupent chacune d�elle d�un des fl�aux existants.

TRAVAIL AU NOIR A TIZI OUZOU / Les nouvelles formes d�esclavage

Par Ly�s G.     http://www.elwatan.com/journal/html/2004/07/26/sup_html.htm

Je confectionne 20 robes par jour en travaillant du matin au soir pour 5000 DA par mois sans que je sois d�clar�e � la s�curit� sociale�, affirme, r�sign�e, Souad. Couturi�re dans un atelier priv� � Tizi Ouzou, cette fille de 24 ans, qui a quitt� l'�cole tr�s t�t, fait partie des dizaines de femmes employ�es au noir dans les ateliers de la ville.

�Je suis couturi�re de formation et je n'ai pas les moyens de lancer un atelier. J'ai cherch� vainement un emploi pendant une ann�e et demie. Aujourd'hui, pour aider ma famille, je suis oblig�e de travailler dans ces conditions en attendant de trouver mieux�, dit-elle encore. Cette pratique de travail sous-pay� et au noir est fr�quente dans les fabriques de v�tements situ�es essentiellement � la nouvelle-ville de Tizi Ouzou. �Nos employeurs nous consid�rent comme des esclaves qui doivent travailler sans arr�t et sans la moindre r�clamation�, ajoute Souad. Certains patrons, trop pr�occup�s par le gain rapide et au moindre co�t, ne tol�rent aucune absence m�me justifi�e. Ils n'h�sitent pas � proc�der au renvoi de celle qui s'absente pour quelques heures. Elle est aussit�t remplac�e par une autre recrue et dans les m�mes conditions. Karima, �g�e de 28 ans et c�libataire, a d�j� fait les frais de cet abus. �Mon patron n'a accept� aucune justification pour une abscence d�une journ�e�, t�moigne-t-elle. �Mes coll�gues ont protest� contre sa d�cision, mais il a fait la sourde oreille. Il a menac� de licenciement certaines filles qui me d�fendaient�, d�nonce-t-elle. Install�e chez sa cousine � Tizi Ouzou depuis quatre ans, elle veut � pr�sent rentrer dans son village � Tassaft pour fuir le calvaire de l�exploitation. �Pendant toutes ces ann�es, raconte-t-elle, j'ai pratiqu� ce m�tier de couturi�re dans plusieurs ateliers de la ville de Tizi-Ouzou. Les conditions de travail �taient toujours les m�mes.� Les salaires, tr�s en de�� du SMIG, sont vers�s avec du retard. Les employ�es sont parfois insult�es pour avoir r�clam� une augmentation. Mais, pour ne pas �tre d�nonc� par les employ�es, �le patron devient conciliant avec nous d�s qu'il y a inspection des imp�ts ou des services de la direction de la concurrence et des prix de la wilaya�, d�clare Nassima, une apprentie. Quant � l�inspection du travail, elle n�a pas encore orient� ses investigations vers ce secteur, nous disent les employ�es de l�atelier. Notre interlocutrice encha�ne : �Le patron nous a demand� de ne pas renseigner les services des imp�ts sur l�importance de l�outil de travail. En contrepartie, il nous promet d'augmenter nos salaires mais il ne tient pas ses promesss.� Entre exploitation, brimades et fausses promesses, les filles des ateliers de confection continuent de trimer pendant des ann�es afin de subsister elles et leur famille, en attendant des jours meilleurs.

  Ly�s G.    

 

 

 

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