*       Mythologie de la Grèce antique

HERACLES

Hercule pour la tradition romaine

 


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* Le Héros

* Les 12 travaux d'Hercule

* Les 12 travaux d’hercule
vu à partir des informations venant de la Science Unitaire de l’Intra-Univers

Heraclés

 

Héraclès est le héros panhellénique le plus populaire. Fils de Zeus et d’Alcmène de la race de Persée, il reçut une éducation parfaite des maîtres les plus réputés de la Grèce. Rhadamanthe l’instruisit en sagesse et lui apprit à tirer à l’arc ; Castor à combattre armé ; Chiron lui enseigna l’astronomie, la vertu et la médecine, et Linos, le petit-fis d’apollon lui enseigna les lettres et la cithare, Eulmope la musique, Amphitryon l’équitation et la course de char. Bien que né à Thèbes, il était originaire de l’Argolide ou il passa une grande partie de sa vie.

C’est pour réparer le meurtre des enfants qu’il avait eu avec Mégara, fille du roi de Thèbes, qu’il se rendit au sanctuaire de Delphes pour se laver de la souillure de ses crimes. Apollon lui conseilla alors d’aller en Argolide et de se mettre au service du roi Eurysthée. Celui le chargerait d’exécuter douze travaux qu’il devrait accomplir en douze ans. S’il réussissait, il expierait le meurtre de ses enfants fait sous un accès de folie à cause des sorts jetés par la déesse Héra.

Nous devons à Héraclès la fondation des jeux olympique, ces jeux du stade placés sous l’égide des Déesses et des dieux et dont le but secret était de former des corps physiques parfaits, capables de servir de tabernacles au Dieu intérieure, au Dieu inconnu à qui les Athéniens avaient construit un temple, mais qui refusait d’y entrer seul s’il n’était accompagné…par l’homme, le héros de la grande tribulation (l’évolution).

Les 12 travaux d'Heraclés

 

1        La destruction du Lion de Némée

2        L'Hydre de Lerne

3        Le Sanglier d'Erymanthe

4        La Biche aux pieds d'airain

5        Les oiseaux du lac de Stymphale

6        Le taureau de l'île de Crète

7        Enlèvement des cavales de Diomède

8        Victoire sur les Amazones

9        L'assainissement des écuries d'Augias

10      Géryon et ses troupeaux de génisses

11      Les Pommes d'or du jardin des Hespérides

12      La descente aux enfers

 

 

  1   La destruction du Lion de Némée

 

Dans l'école des mystères cette épreuve consiste à tuer le "vieil homme" Au cours de millions d'années, à travers des milliers d'incarnations, l'homme s'est lentement construit avec les matériaux des plus hétéroclites ; ses pensées, ses actes, ses désirs, ses victoires, ses erreurs ; les milieux divers où il a vécu, aimé, haï ; contracté des habitudes, ont peu à peu formé en lui une personnalité avec laquelle il fait corps.

Personnalité mortelle en apparence mais qui se transmet de vie en vie, comme le ferait une longue hérédité et dont son corps astral se trouve imprégné L'involution à développé l'individualité ce qui est bien mais elle a aussi hypertrophié le "Faux Moi" et le faux moi c'est le vieil homme

Tuer le Lion, c'est changer radicalement de vie, c'est rejeter les impulsions animales des quatre premières races d'hommes, symbolisées par les quatre animaux de l'apocalypse ou du Sphinx, et se reconnaître fait à l'image de Dieu. On appelle aussi ce combat le sentier de la probation. A qui postule la rédemption, la première qualité qu'il faut posséder c'est le cœur, et astrologiquement le cœur est gouverné par le Lion

 2    L'Hydre de Lerne

 

Ce combat se situe sur les derniers sous plans du bas astral ; ce cloaque où grouillent les larves, les vices et les basses passions. On ne peut lutter contre ces monstres en décapitant l'un deux, il repousse aussitôt sous l'action de la moindre pensée. Il faut extirper la racine.

Bouddah dit "Tue le désir, extirpe sa racine, sinon il repoussera plus fort que jamais"

Le venin mortel qui circule dans l'hydre nous fait comprendre le danger mortel pour l'homme de s'attaquer à ce monstre si la pureté et l'équilibre mental font défaut. Ce n'est pas le corps qui court le plus grand danger mais l'âme

  3  Le Sanglier d'Erymanthe

 

Ce mythe en réalité en contient deux, bien que leur but soit commun.

  • 1 la capture du sanglier
  • 2 La destruction des centaures

L'extermination de la race des Centaures et la mise à la raison du sanglier symbolisent la même idée : dompter ou tuer les restes d'animalité première des hommes. Les Centaures représentent la part d'animalité qu'ils portaient en eux et qui les suivait d'incarnations en incarnations.

Le Centaure est divin par son buste d'homme dont la tête est dressée vers le ciel, et animal par le reste de son corps, parallèle à la terre, qui ne peut pas se lever vers le ciel.

L'homme doit apprendre à rejeter ou intérioriser ces vestiges de son enfance animale. La bestialité du sanglier ne veut pas dire autre chose : la maîtrise par l'homme qui veut retrouver le chemin de l'esprit, de toute l'animalité qui se cache en lui. De nos jours c'est du petit cochon qui sommeille" en nous

Cette épreuve fait partie de la Catarsis des mystères mineures

 4    La Biche aux pieds d'airain

 

Encore une épreuve des Mystères Mineures

La course de la biche semble sans but précis, un rien l'attire, un rien la fait fuire, le moindre bruit la fait changer de direction, elle ne compte pas sur son intelligence pour échapper au danger, mais sur la rapidité de sa course, ses brusques changement de direction, ses crochets...

Le mental est semblable aux course de la biche, les idées qu'il émet sans cesse sont aussi changeantes, chaque nouvelle idée fait disparaître la précédente qui revient pour disparaître encore ; ce carrousel d'idées représente l'obstacle majeur de la méditation. Il est indispensable de maîtriser le mental et de la vider de toute ses idées accessoires.

En chassant la biche, c'est Diane que les Héros cherchent à atteindre et de son côté, Diane chaque nuit fait la chasse aux Héros futurs et entretient sa beauté dans la pureté des fontaines de l'Esprit et la biche conduit à Diane

 5  Les oiseaux du lac de Stymphale

 

 Ces oiseaux dressés par Arès nous font savoir de suite qu'ils sont en rapport avec la Justice et le Karma. Têtes de fer, plumes de fer, becs de fer, nous indiquent l'inflexibilité la loi, juste mais sans pitié. Sous leurs attaques furieuses, l'homme n'a plus aucun goût à la vie ; aucune joie n'est possible, même la nourriture perd tous ses charmes.

Zeus et Apollon, les dieux miséricordieux, ne peuvent rein pour soulager ces malheureux, ils restent dans les ténèbres car les oiseaux interceptent la lumière d'en haut et Arès ne connaît que la rigueur.

En les tuant, Héraclès nous fait comprendre qu'il a terminé les peines de son propre Karma et peut recevoir la lumière du soleil.

Ces oiseaux comme les Cavales de Diomède se nourrissaient de chair humaine ; ils font partie de la grande famille des exécuteurs de Karma : Némésis, Kéres, Harpyes, Furies, etc. , sous la houlette du dieu de la Justice, Arès.

6    Le taureau de l'île de Crète

 

Minos le roi de Crète, avait promis un jour d'offrir à Poséidon ce que ce Dieu ferait sortir de la mer. Le grand maître des flots fit émerger des vagues un taureau blanc merveilleux.

La beauté et la douceur de cet animal étaient telles que Minos ne pouvait se résoudre à le sacrifier et lui substitua un taureau blanc de moindre valeur.

Outré de ce subterfuge, Poséidon rendit son taureau furieux qui devint bientôt la terreur du pays. Héraclès lui fit plier les jarrets, le lia dans un solide filet, le chargea sur ses épaules et le porta en traversant la mer, à Eurysthée.

Poséidon, Dieu des flots de la mer (le principe humide), est le gardien des mystères de la Mère. Le taureau est blanc et symbolise la force de l'amour divin, ainsi que sa pureté (dans l'Inde l'éléphant blanc a la même signification).

L'amour divin est beauté, force, harmonie, douceur ; on ne s'en sépare pas sans beaucoup d'amertume (Minos ne peut se résoudre à le sacrifier).

Mais tout change sur les plans inférieurs, l'amour humain est rarement beauté, force, harmonie, douceur, il devient souvent concupiscence, jalousie, brutalité, haine et fait souvent coulé le sang humain ; nous avons là l'exemple du taureau devenu furieux qui détruit tout sur son chemin comme une puissance aveugle et sourde.

C'est pour se débarrasser de cette amour bestial qu'Héraclès a accepté cette épreuve, et voilà pourquoi il se charge du taureau blanc et traverse la mer ;c'est déjà un petit baptême de la Mère et du Frère de Zeus (Poséidon).

7     Enlèvement des cavales de Diomède

 

 Diomède était le fils d'Arès (justice, Karma), il faisait dévorer par ses chevaux tous les étrangers qui tombaient entre ses mains. Il faut comprendre par étrangers tous ceux qui ne réussissent pas cette épreuve, les étrangers au culte, les profanateurs des mystères ; ils mouraient à la vie divine , ils étaient rejetés, ayant trébuché sur l'épreuve de "Descrimination".

Nous savons que Pégase pratique sans de tromper tous les chemins du ciel, il les reconnaît parmi des millions d'autres chemins, il sait ce qui se cache derrière les apparences, il déjoue tous les pièges humains ; il est l'intelligence des dieux (comme le taureau blanc est l'amour divin) ; en opposition avec les chevaux fous ou capricieux du monde d'en bas et dont les courses folles conduisent les ignorants à leur perte.

Héraclès, par cette épreuve, sait "discerner" le bien du mal, l'éternel de l'éphémère, du périssable, la véritable vie, de la vie mortelle, la béatitude éternelle, des petits plaisirs de la vie humaine ; il sait à présent quel est le bon chemin qui mène à la source de la vie, c'est pourquoi il dompte les cavales et les amène à Eurysthée. Il faut voir dans ce mythe une opposition entre l'intelligence divine (Pégase) et l'intelligence humaine sujette à toutes les erreurs, ce qui pousse les hommes à se dévorer entre eux et c'e&ést Arès qui les juges avec rigueur (Diomède est fils d'Arès). C'est pourquoi il est dit que ces cavales folles furent lâchées sur le mont Olympe où elles furent dévorées à leur tour par les bêtes sauvages (le châtiment d'Arès, les passions se dévorent entre elles).

8     Victoire sur les Amazones

 

 Ces femmes redoutables ne vivaient que de pillage et du produit de leurs chasses ? De quoi s'agit-il ?

Celui qui recherche l'amour des dieux n'a que faire de l'amour humain, ce serait un boulet trop lourd à traîner ; seul le célibat convient à l'ascète. La femme, surtout dans l'antiquité, était considérée comme impure, non pas en raison des péchés, mais parce qu'elle représente un objet de chute pour le héros qui s'engage dans la voie de la sainteté.

Les rapines des Amazones représentent les traîtrises de Cupidon ; l'amour qui chez les humains comble et désespère tour à tour ; certaines femmes volent l'amour d'autrui comme le coucou vide un nid qu'il n'a pas construit, et le gibier des Amazones ce sont les hommes qui en font les frais.

Les hommes doivent donc "Combattre les Amazones" rejeter la tyrannies des sens et l'attrait sexuel de la femme.

Tout homme qui a vaincu la mort (le héros) ressuscite comme les dieux et n'a plus de sexe (Androgynat) ; il est à la fois homme et femme, il n'épouse plus et ne peut plus être épousé à la manière humaine.

La beauté de Penthésilée, de Harpalyce ou d'Hippolyte ne doit pas enchaîné le Héros au monde d'en bas ; Achille n'hésita pas à égorger Penthésilée malgré le trouble de sa chair ; Héraclès fit de même, il tua Hippolyte malgré le bon accueil que la reine fit à sa demande de lui donner sa ceinture.

Cette ceinture est un symbole, elle fut donnée à Hippolyte par Arès ; d'ailleurs tout est symbole chez les Amazones ; leur bouclier en croissant de lune, leur costume cachant le côté gauche du corps, la javeline de Diane, elles combattent soit à pied soit à cheval et si Hippolyte veut bien lui donner sa ceinture sans combattre, c'est parce qu'elle sait qu'il en est digne.

Cette initiation est imposée par la Mère (Héra, Artémis ou Diane) Diane part à la chasse des hommes pare chaque nuit, Hermès fait de même pendant le jour. (Le côté gauche du corps est le côté saint c'est pourquoi il est caché).

Il ne faut pas oublier au sujet de cette ceinture qu'elle fut donnée par Arès et que le Dieu et que le dieu s'est uni à Aphrodite, ce qui signifie au Héros qu'il lui faut acquérir "le Juste amour" (Arès étant la justice et Aphrodite l'amour), et qu'il ne s'agit pas de l'amour qui pourrit, d'une forme de sensiblerie, mais de l'amour divin, pur et fort.

Au moyen Age, la chevalerie en était le modèle. Le vrai chevalier devait être puissant, résistant, dur pour lui-même et soumis à Dieu.

Si la légende nous dit que la reine des Amazones fut tuée par le Héros, cela signifie qu'Héraclès avait dompté ses passions sexuelles.

Un grand nombre de rois et de reines sont dits "Tués" par les Héros, cette mort ne se passe pas sur le plan physique ; il faut comprendre simplement que le Héros a effacé l'obstacle représenté par le roi ou la reine, qu'il vient de gravir un nouvel échelon spirituel.

 9   L'assainissement des écuries d'Augias

 

Roi d'Elide, Augias était fils du soleil. Remarquons toujours la parenté des rois qui, en fait , sont des Hiérophantes, des instructeurs. Le Soleil dans le sang de l'homme est centrifuge, il exalte les passions de l'homme, en bien comme en mal. Sur le plan physique, le solaire est du type "Sanguin" également appelé "Colérique" ; le sang étant le véhicule de l'Ego qui lui-même est partagé en deux, soit : le Moi Divin, soit le Moi Humain ou le faux moi. Au cours de notre évolution, le Moi divin ne laissera pas de scories ou de "détritus" derrière lui ; il n'en sera pas de même du faux Moi.

Chacune de nos vies laisse derrière elle de nombreuses immondices que le karma (la Némésis) nous fait payer.

Mais il n'est pas possible de faire payer à l'homme réincarné dans un nouveau corps la somme des mauvaises actions accumulées dans ses vies antérieures ; ce karma trop lourd pousserait l'homme à de fâcheuses extrémités, révolte ou suicide ; c'est pourquoi le paiement de nos dettes karmiques est fractionné en tranches, ce qui rend la vie de l'homme supportable.

Depuis des millions d'années nous accumulons du fumier dans nos écuries qu'il faudra un jour rejeter et nettoyer la place en faisant passer dans nos écuries le fleuve des eaux vives de l'Esprit.

Le rejet de cette non maîtrise intérieure exige un effort "Herculéen" tant nos habitudes d'agir et de penser ne seront pas changées et que nous ne générerons plus de mauvais karma.

La phrase d'Ezéchiel a la même signification : " Les enfants grinceront des dents des fruits verts mangés par les parents". Ce sont les Egos réincarnés dans d'autres corps qui représentent les enfants ; chacun est fils de ses œuvres et le karma se fait parfois attendre, mais il n'oublie jamais.

Les Ecuries d'Augias sont donc le symbole d'une sévère catarsis.

10   Géryon et ses troupeaux de génisses

 

L'initiation d'Héraclès se poursuit et dans ce mythe nous allons le voir se placer au niveau des grands conducteurs de races, car les troupeaux des bergers solaires sont des troupeaux humains, les différentes races d'hommes qui se succèdent dans l'évolution et chaque race a pour mission le développement d'un corps subtil et de nouveaux états de conscience.

Géryon a trois corps ; allégoriquement, il est le gardien des trois races précédentes c'est pourquoi il est dit qu'il avait trois corps. Les génisses de son troupeau avaient un pelage roux, ceci nous indique bien qu'il s'agit d'une race de l'Atlantide , les peaux rouges actuels en sont les derniers représentants.

Lorsqu'il est dit qu'un troupeau est formé de bœufs ou de caches, il faut comprendre que ces races sont à l'état statique (les bœufs) ou qu'elles ont donné ce qu'elles pouvaient donner, dans ce cas il s'agit d'une race qui finit (vaches) ; mais si on parle de génisses, c'est qu'une nouvelle race va prendre le départ, la génisse symbolise les prémisses évolutives de cette nouvelle race. Les troupeaux de Géryon doivent fournir la bonne gaine, la fine fleur de l'évolution au gardien de la race qui la suit, c'est pourquoi il existe un pont et un pont est une arche qui relie une race à une autre, et nous voici arrivé à l'arche de Noé-Deucalion qui va transporter le noyau choisi de la cinquième race.

Géryon est l'ancien Manou (conducteur) qui dégorge aux pieds de son successeur les résultats de ses expériences passées, comme le fit dans la nuit des temps Cronos d'égorgeant ses enfants aux pieds de Zeus, son successeur.

Le Mythe nous situe l'Atlantide au-delà des colonnes d'Hercules, en plein océan atlantique, là où le soleil se couche ; le soleil, étonné qu'Héraclès veuille lui décocher une flèche lui prête sa coupe d'or pour traverser l'océan et atteindre les îles de l'Atlantide où gîte Géryon.

Le reste du mythe c'est l'histoire des pérégrinations des deux courants humains partis de l'Atlantide avant le grand déluge, l'un par l'Europe, l'autre par l'Afrique, et qui devaient se rencontrer sur les bords de la mer de Gobi (aujourd'hui le désert).

L'un (l'européen) perdant en partie en route ses Mongoliens originaux, mais gardant ses grands aryens blonds ; l'autre (l'africain) perdant une grande partie de ses Sémites originaux tout au long de sa route, pour ne garder que le meilleur, et Noé rassembla les rescapés afin de former la race Aryenne (la cinquième).

La légende dit qu'Héraclès eut toutes les peines du monde à préserver son troupeau. En vue de Rhégium, un magnifique taureau de son troupeau saute à la mer, passe le détroit et aborde en Sicile où Eryx (fils de Poséidon) refuse de le rendre à son propriétaire, à moins d'être vaincu par lui à la lutte (baptême de l'eau). Héraclès subit victorieusement cette épreuve et reprend son taureau, l'élément reproducteur de la nouvelle race.

Héra, qui aime décidément les hommes forts, envoie un taon qui affole le troupeau, celui-ci se disperse dans toutes les directions. Ce qui reste du troupeau est amené ) Myscènes, à Eurysthée qui, en action de grâce, les sacrifie à Héra ! la déesse d'Argos.

Cette dispersion du troupeau nous rappelle les ennuis des deux courants d'émigrations., la perte partielle des Mongoliens et de la majeure partie des Sémites originaux ; la joie du manou qui sacrifie son troupeau à la mère (Héra), et l'orgueil de celles-ci de mettre en gestation une nouvelle race avec des hommes tenaces et courageux (les pierres de construction de Deucalion et de Pyrrha, pierres qu'ils jetaient derrière eux et qui se transformaient en hommes).

Les hommes perdues représentent les hommes qui par la suite dégénérèrent pour former la race des hommes des cavernes. Les hommes des cavernes ne sont pas nos vrais ancêtres mais des spécimens dégénérés des grandes races Lémurienne et Atlante.

11   Les Pommes d'or du jardin des Hespérides

 

 Avant de commencer ce mythe, il serait pertinent de faire une simple expérience. Prenons une pomme et coupons-la en deux parties dans le sens transversal ; nous y trouverons " le signe de l'homme" dans les cinq loges à pépins, soit le pentagramme de Pythagore, ou l'homme bras et jambes écartés en forme d'X avec la tête dressée vers le ciel. C'est pour cela que la pomme a été choisie à dessein dans ce mythe.

Nous retrouvons encore dans notre pomme coupée la pulpe blanche et juteuse qui représente la "Mère", le signe de l'eau, qui entoure le pentagramme de Pythagore, l'étoile à cinq branches , le signe de l'homme cosmique, alors que les pépins représentent la vie du Fils et la reproduction.

Cette pulpe blanche indique la pureté, qualité des vierges Mères, tandis que l'eau de cette pulpe a été formée par Apas, l'éther formateur, que régit la Mère.

Les pommes du jardin des Hespérides sont d'or et nous rappellent la sphère lumineuse du soleil ; la pomme d'or contient donc le Fils (extérieur), la Mère (intérieure), et le fils intériorisé(en germe) sous la forme des pépins.

Nous avons dans cette pomme, Apollon, Isis et Horus, cette semence intérieure que nous devrons développer plus tard au cours de l'évolution.

La pomme représente donc le symbole parfait de la rédemption ; aussi , lorsque le Héros atteint le stade initiatique des pommes d'or, il est prêt d'atteindre le but suprême. Il possède les attributs et les pouvoirs d'Apollon, non pas comme dans la dispute du trépied prophétique, qui ne concerne que les facultés de rendre les oracles dans le monde des hommes, mais cette fois dans le ciel comme régent des douze planètes ; il s'agit bien d'une mission cosmique.

Avant d'arriver là , Héraclès dût surmonter quelques obstacles. La Mère (Héra) en détient l'itinéraire, il faut passer par son baptême ; c'est pourquoi le Héros demande le chemin du jardin aux nymphes de l'Eridan. Elles lui conseillent de s'adresser à Nérée qui connaît tous les chemins de la mer ; il faut vaincre ce vieillard retors qui se métamorphose en lion, en serpent, en flamme ou en toutes autres formes capables d'effrayer le myste. Héraclès le ligote sans sourciller et. Nérée lui donne le secret.

On reconnaîtra dans cette faculté de transformations le passage du plan astral, cet astral dans lequel l'homme se noie si facilement.

Arrivé en Libye, un ennemi se dresse devant lui, Antée, le fils dde Poséidon et de la Terre, qui l'oblige à se mesurer avec lui. Le voici en présence " d'un "Gardien du Seuil", mais celui-là possède une petite spécialité, il récupère ses forces chaque fois qu'il reprend contact avec sa mère la Terre !

On veut simplement nous faire comprendre que toute concession au monde d'en bas remet en question tous les efforts accomplis pour se hisser jusque-là. La cuirasse du candidat doit être sans faille, sans quoi Antée le tue et accroche sa dépouille dans le sanctuaire de son Père Poséidon.

Tout ce qui rattache l'homme à la Terre enchaîne et retient prisonnier le prétendant aux mystères majeurs ; c'est pourquoi il faut vaincre Antée sans lui permettre de toucher la Terre ; Héraclès l'étouffa dans ses bras. Il avait "compris" qu'il fallait couper tous les liens qui retiennent l'homme à la vie terrestre, sans quoi point de victoire.

Une autre variante nous dit qu'Héraclès tua le dragon et cueilla lui-même les pommes d'or qu'il rapporta à Eurysthée. Celui-ci lui en fit en cadeau mais le Héros les remit à Athéna qui les replaça là où elles doivent toujours être, car elles sont immortelles, en attendant qu'un autre candidat vienne les cueillir.

Voici Héraclès devenu l'égal du Soleil, il peut s'il le veut se fondre en Zeus, son Père, et rester pour toujours dans l'Olympe (le Nirvana), mais il ne le fera pas encore, il descendra lui aussi dans les enfers apporter la bonne nouvelle à ceux qui se sont fourvoyés ou qui doutaient que ce merveilleux destin fût possible à l'homme.

Il sera donc le flambeau de l'humanité, l'exemple vivant de la réussite et l'espoir de tous ceux que la vie sur la Terre ne saurait satisfaire et qui gardent en eux la nostalgie du Paradis perdu.

12     La descente aux enfers

 

 Les Enfers, symbole de la mort, sont aussi le symbole de la résurrection; les peines de l'Enfer ne sont pas éternelles ; il laissé aux hommes une chance de rachat dans de nouvelles vies, après savoir payé leurs dettes envers la loi.

Chaque grand initié se doit de descendre aux Enfers afin d'y apporter la promesse aux humains, de faire un jour retour à l'Olympe; Ce voyage de l'initié en est la preuve tangible, l'exemple vivant, et qu'il ne faut jamais désespérer de son sort, malgré les défaillances de l'Ego humain.

Tous les hommes sont fils de Zeus, quelques rares individus s'en rappellent, d'autres l'avaient oublié, et d'autres encore le sachant n'y croyaient plus. Héraclès, le prototype de l'homme régénéré, se présente à eux comme un sauveur venu leur rafraîchir la mémoire. Hors de leur dure coque physique, ils sont clairvoyants et peuvent contempler l'homme-Dieu dans toute sa lumineuse splendeur, et cette vision laissera par la suite une trace indélébile dans leur conscience.

Hadès lui-même est frère de Zeus ; Perséphone n'est pas seulement le symbole du renouveau de la nature, mais aussi celui du renouveau de la vie des âmes, qui vont reprendre un nouveau corps et se rappeler des leçons du Hadès (avec Hermès).

Le Hadès est une réplique matérialisée et popularisée des trois états de conscience du plan astral qui, si l'on s'en souvient, contient l'Enfer, le purgatoire et le premier ciel; on y ajouté le Tartare qui était la prison des Titans, des Géants et autres dieux anciens, formateurs de notre monde qui restaient sans emploi, en attendant dans doute que Zeus les utilise à nouveau pour détruire la planète à la fin des temps.

Les trois états du Hadès étaient : l'Erèbe, l'Enfer des méchants et les Champs-Elysées.

  • L'Erèbe est le pendant du Kama-Loka des Hindous, là où errent les âmes en attendant d'être jugées. Séjour de Cerbère et des Furies, l'Erèbe est aussi le purgatoire.
  • L'Enfer des méchants est l'Enfer classique de toutes les religions, le lieu où l'on paie ses fautes passées.
  • Les Champs-Elysées sont une réplique de notre Paradis, séjour des âmes vertueuses et sages, semblable à toutes les religions exotériques.

L'histoire de Cerbère est fort simple, ce chien à trois têtes, chacune de ces têtes garde l'entrée de l'Erèbe, de l'enfer des méchants et des Champs-Elysées ; Héraclès a barre sur ces trois mondes, il est au dessus du bien et du mal, et Cerbère ne peut qu'obéir à ses ordres. Hadès ne peut rien lui refuser s'il se conforme à la loi.

Cette douzième épreuve mit fin à la servitude d'Héraclès.

Extrait de la Mythologie de la Grèce antique de R. Emmanuel. Editions Dervy

 

 

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