LE DYTIQUE 

Le Dytique bordé

Dysticus marginalis
35 mm

L’adulte est un grand insecte aquatique, dont le corps est entouré d’une bordure jaune. Le mâle a des élytres lisses et vert foncé. La femelle a des élytres striées. La paire de pattes arrières est adaptée à la nage. La larve est jaunâtre avec 6 pattes longues et velues. Sa tête est plate et armée de deux crochets pointus, percés d’un fin canal relié à l’œsophage.

Les œufs sont pondus nombreux au printemps, dans les tiges des plantes aquatiques. La larve, grande carnivore, va tout d'abord injecter une salive toxique et digestive, avant d'absorber le contenu des proies avec ses puissantes mandibules. Au moment de se transformer, elle sort de l'eau et creuse une logette dans la terre.Les dytiques sont des coléoptères aquatiques dont la plus grande espèce dytiscus latissimus atteint la taille de 5cm. Cette espèce est cependant bientôt éteinte alors que les autres espèces de dytiques restent très courantes dans nos eaux stagnantes ou peu brassées.

Pas vraiment ! Quand vient le soir, notre ami peut choisir d'abandonner une mare qui se dépeuple ou menace de s'assécher. Il gagne ainsi les berges, d'où il se prépare à décoller vers d'autres points d'eau. Lorsqu'il en a repéré un, il s'y laisse simplement tomber comme une pierre ! Malheureusement, il lui arrive parfois de confondre les reflets d'une verrière ou d'une serre avec un bassin... imaginez sa surprise

Appelé parfois Scarabée d'eau, c'est la terreur des mares et des étangs ! Grand carnassier devant l'éternel, il ne fait pas bon passer près de ses mandibules ! Bien sûr, nous ne vivons pas dans les mares... par conséquent, aucun risque de finir dans l'assiette de cet affamé ! Attention aux doigts, cependant ! Dérangé, enquiquiné, le Dytique n'hésitera pas à mordre, se servant de ses puissantes mandibules pour dissuader un éventuel prédateur... réaction tout à fait logique, il faut en convenir. Mais ne nous arrêtons pas à cela ! Le Dytique a tout plein de choses à nous raconter !

Le Dytique bordé (ou Dytique marginé), Dysticus marginalis L., insecte appartenant à l'ordre des Coléoptères, famille des Dysticides.

Le Dytique bordé est un Coléoptère très répandu dans nos étangs et nos mares à végétation dense. Répartition : zone tempérée septentrionale, y compris Amérique du Nord.

Si vous avez déjà vu nager un Dytique, vous avez sûrement remarqué sa vélocité ! Comment fait-il pour nager si vite ? Grâce à ses pattes postérieures, bien sûr ! Ces dernières ont les extrémités (tibia et tarse) aplaties et frangées de soies, augmentant leur surface. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Des rames, bien sûr ! Mais celles des Dytiques sont bien plus astucieuses que les nôtres : lorsque la rame bat l'eau vers l'arrière, les poils sont bien tendus. En revanche, au retour, les poils s'appliquent contre la rame, afin de diminuer la résistance !

 

 

Pour respirer, le dytique remonte de temps à autre à la surface et sort l'extrémité de son abdomen, et en soulevant légèrement les élytres, fait entrer dans cet intervalle une grosse bulle d'air avec laquelle il repart dans les profondeurs, ce qui lui permet de respirer pendant un bon moment. Cet air emprisonné exerce une forte pression ascendante, que les dytiques compensent en s'accrochant aux plantes aquatiques. Ces coléoptères ne possèdent pas de branchies et comme tous les autres insectes respirent avec des stigmates. C'est pour cette raison que la face supérieure de l'abdomen est fortement duveteuse et retient l'air. Pour respirer, le dytique remonte de temps à autre à la surface et sort l'extrémité de son abdomen, et en soulevant légèrement les élytres, fait entrer dans cet intervalle une grosse bulle d'air avec laquelle il repart dans les profondeurs, ce qui lui permet de respirer pendant un bon moment. Cet air emprisonné exerce une forte pression ascendante, que les dytiques compensent en s'accrochant aux plantes aquatiques. Ces coléoptères ne possèdent pas de branchies et comme tous les autres insectes respirent avec des stigmates. C'est pour cette raison que la face supérieure de l'abdomen est fortement duveteuse et retient l'air. C'est tout au début du printemps que commence la période de reproduction des dytiques, le mâle cherche une femelle à laquelle il va s'accrocher grâce a des ventouses qui se trouvent sur ses pattes antérieures. Une fois fécondée, la femelle dépose ses oeufs dans les tiges creuses des plantes à l'aide d'une tarière, garantissant ainsi aux jeunes une bonne oxygénisation. Les larves qui sortent de ces oeufs au bout de deux semaines n'ont rien à envier à la férocité de leurs parents. Leurs deux mandibules en forme de faux leurs servent à capturer les proies et à en aspirer les chairs liquéfiées. Le dytique passe ainsi son stade larvaire suspendu dans l'eau respirant l'air par l'extrémité de son abdomen et fonçant au fond de l'eau pour se protéger ou pour attaquer une proie. Enfin, arrivée à sa taille adulte qui dépasse celle de ses parents, la larve s'enterre dans la vase près de la rive de l'étang et se transforme en nymphe, la pupaison se fait dans un cocon près de la rive dont l'adulte émerge au bout de deux semaines ou

En fait, le Dytique respire en puisant dans une provision d'air contenue sous ses élytres, dans une cavité appelée "atrium". Pour renouveler sa provision d'air, le Dytique affleure par son extrémité postérieure la surface de l'eau.

L'air joue à la fois un rôle dans la respiration mais permet également au Dytique de modifier son poids spécifique ou son aplomb. L’adulte et la larve sont de redoutables carnassiers. L’adulte chasse à l’affût dans les herbes aquatiques et capture larves d’insectes, têtards et même de petits poissons. La larve saisit sa proie par ses deux crochets et injecte un liquide toxique qui liquéfie son corps. Il ne lui reste plus qu’à aspirer le contenu de sa victime. La larve du dytique est très vorace, elle s’attaque aux autres larves, aux têtards et même aux tritons.

fait par Jonathan le 4 décembre

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Mis à jour le 12 décembre, 2002

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