Notre-Dame de Paris
La grandeur du drame

Bon, mettons une chose au clair : je trouve depuis longtemps que Plamondon est capable du meilleur comme du pire. Et le meilleur, ça faisait un bout de temps qu’il ne nous l’avait pas offert. Heureusement pour sa réputation, l’album Notre-Dame de Paris est arrivé en ville, en attendant la comédie musicale qui devra se faire attendre à Montréal, jusqu’en 1999.

En collaboration avec Cocciante - un autre que je laisse d’habitude à d’autres , l’auteur a su écrire des paroles plutôt intemporelles, qui sont fortes et qui parlent d’un amour déchirant et romantique, à l’ancienne.

En ce sens, à notre époque, ce genre de comédie musicale apparaît par son propos beaucoup plus théâtrale, voire tragique, que ne l’était Starmania, sorte de fable de la solitude urbaine. Et cela est raffraîchissant, bien que parfois grandiloquent, s’inscrivant dans une vague de fond qui balaie présentement l’Occident. Certains des plus grands succès du cinéma ne racontent-ils pas de grandes tragédies (Titanic, Roméo & Juliette...)? C’est d’ailleurs le pif de Plamondon qui fait qu’il sait se trouver là où il faut, au bon moment. Et je pourrais parier que la réponse du public montrera qu’il a encore eu raison.

Autant vous le dire : les mélodies de Cocciante sont elles aussi d’une force telle qu’elles semblent vouloir s’ancrer dans le cerveau. Je pense entre autres à Belle, qui joue présentement à la radio. Je l’ai dans la tête sans arrêt, tant son lyrisme est contagieux. D’ailleurs, les voix y sont pour beaucoup : Lavoie y est superbe, et que dire des découvertes que sont Garou (un Québécois) et Julie Zenatti!
 


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