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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#09 / 19 décembre 2002 / EDITORIAL

   Parlons avec nos amis de la Secte conciliaire par Internet. C’est très enrichissant, surtout pour Tiscali… Surfant tel le bellâtre hawaiien à collier en dent de requin (moi aussi j’aurais mon collier, avec une dent de Bernard Morrot), je suis tombé sur un site Internet d’une communauté dominicaine de Bordeaux qui évoquait la Fraternité Saint-Pie X. J’ai même communiqué (ou plutôt tenté de communiquer) avec un homme ayant comme pseudonyme « Scooter » (je suppose que cela faisait référence à une mauvaise traduction du mot anglais qui signifie observateur plutôt qu’à une mobylette). Echange de mails fort intéressant. Pas tant par les arguments développés, il n’y en avait pas. Il ne m’a dit qu’une seule phrase : « Vous êtes excommuniés parce que vous avez désobéis au Pape ». C’est tout. Les évêques hérétiques ? Le Pape qui nous pose les symboles des faux dieux sur le Saint Autel ? Les prêtres qui avouent publiquement leur incroyance ? Pas grave… Pour lui, il n’y a qu’un crime. Un seul crime. Désobéir au Pape… Même quand celui-ci prend des décisions à la limite de l’hérésie. Bizarre cette vertu de l’obéissance servile érigée en dogme, surtout après Vatican II, quand l’Eglise catholique définitivement infectée par le virus démocratique inoculé naïvement par Léon XIII… En fait, on discerne dans la Secte une attitude fort peu chrétienne à base de jalousie, voire même une dérive talmudique. L’une des tares principales du peuple juif est son refus total d’envisager qu’ils aient pu un jour commettre une injustice. Cette vanité trouve ses racines dans le Talmud, où il est écrit que chaque jour, Dieu pleure les péchés qu’il a commis contre le peuple juif (enseignement de Berachoth, Fol. 61a, 3a, 59a) , que les Israélites sont plus agréables à Dieu que les Anges (Chûllin, Fol. 91b) et que donner un soufflet à un Juif est aussi coupable que de frapper la Majesté divine (Sanhédrin, Fol. 58b)… Même chose dans la Secte conciliaire. Elle est par définition infaillible et pour elle, Vatican II (imposé à F.: Paul VI par le F.: des B’naï B’rith Jules Isaac) est la meilleure des choses. On voit le résultat : plus de vocations, des églises vides et la religion catholique devenue seulement la deuxième religion de France derrière l’Islam en terme de pratique religieuse. A côté, la Fraternité Saint-Pie X dont ils évoquaient en 1976 la disparition prochaine est en pleine ascension. Les églises n’arrivent plus à contenir les assemblées chaque dimanche plus nombreuses, Ecône ne désemplit pas, les écoles forment la relève… Une nouvelle société se créée. Elle arrivera à maturité aux alentours de l’an 2020. D’ici là, les Temps seront probablement proches de l’accomplissement… Il se passera quelque chose de primordial pour l’histoire de l’humanité en l’an 2026, année centrale de bien des prophéties. On comprend que leur funeste erreur les rend quelque peu aigris… Cela dit, leur argumentation se fonde sur la prétendue excommunication faisant suite au soi-disant schisme de Mgr Lefevbre, suite à une interprétation oiseuse de l’article 1364 du Droit Canon par le Cardinal Gantin. D’ailleurs, la hiérarchie épiscopale a condamné un évêque hawaiien, Monseigneur Ferrario qui avait décidé d’excommunier le 1er Mai 1991 quelques fidèles de la Fraternité Saint-Pie X, pour avoir soutenu celle-ci et avoir assisté à ses Messes. Rome a déclaré que la décision « manquait de fondement et par le fait même, de validité. » La tentative d’excommunication de la Fraternité par Mgr Ferrario a été déboutée par le Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, le 28 Juin 1993. “Après examen du cas, conduit sur la base des Lois de l‘Église, il n’apparaît pas que les faits auxquels il est fait allusion, dans le décret ci-dessus, soient des actes formellement schismatiques au strict sens du terme, car ils ne constituent pas une faute de schisme; et donc, la Congrégation maintient que le Décret du 1er Mai 1991 manque de fondement et donc de validité.” (Nonciature Apostolique, Washington, DC). La Fraternité, quoi qu’en dit la Secte conciliaire, est donc bel et bien dans l’Eglise. La question de l’Eglise Saint-Eloi n’est donc animée que par une volonté bassement matérialiste de l’épiscopat qui préfère détruire ce qu’il ne peut contrôler…

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#09 / 19 décembre 2002 / ARTICLE

QUAND LE PELERIN PARLE DE L’IMMIGRATION

   Il y a très longtemps, à l’époque où on surnommait encore ma belle-mère Shirley Temple (et comme on le dit en Egypte, ça date), Le Pèlerin était un hebdomadaire catholique de très bonne tenue. Désormais, Vatican II étant passé par là, il sombre dans le politiquement correct. Le 13 décembre 2002, l’hebdomadaire consacre un petit dossier sur l’immigration, spécialement centré sur la ville de Nantes. Paula Boyer prétend ainsi que « de nombreux secteurs de l’économie ne pourraenit fonctionner sans la contribution des immigrés ». Cet article est une reprise des lieux communs et des poncifs politiquement corrects sous couvert d’objectivité. On croirait presque lire un article de Libération. Ainsi, la personne qui manifeste sa crainte d’une invasion étrangère est un vieux monsieur de 62 ans, à qui on ne laisse juste dire qu’il se sent envahi. On voit tout de suite l’opération de propagande : ceux qui sont contre l’immigration sont des vieux schnocks bons pour l’euthanasie… Le point de vue des immigrés est donné par Omar, un lycéen. Le message est le suivant : l’immigration est l’avenir de la France. Vieux français, jeune musulman. Le tout dans un hebdomadaire qui se revendique catholique… L’intention est délibérément maligne car n’importe quel sondage montre que c’est précisément chez les personnes âgées que le FN fait ses plus mauvais scores. Autre lieu commun : le nombre d’immigrés qui n’évolue pas. Officiellement, la population immigrée en France comprend 4,6 millions de personnes. Ce n’est pas l’impression que l’on a quand on sort dans la rue, y compris dans la France profonde. Une traversée de la Place de Jaude à Clermont-Ferrand montre que le pourcentage d’allogènes extra-européens dépasse les 7,5 %… La réalité est toute autre : les immigrés en France ont été estimés à 10,8 millions d’habitants, dont environ 2 millions d’immigrés européens parfaitement assimilés. Rien que le chiffre de la communauté algérienne permet de découvrir l’imposture : Le Pèlerin donne 650.000 personnes. Or, l’ambassade d’Algérie donne le chiffre de 2 millions d’Algériens vivant en France. Les 1,35 million d’Algériens manquant sont tout simplement des bi-nationaux que l’on persiste à compter comme « Français » au prétexte qu’ils possèdent un vague bout de papier alors qu’ils sont Algériens sans aucune erreur possible (l’affaire des matchs de hand-ball et de football France-Algérie joués respectivement à Villeurbanne et Saint-Denis l’ont démontré). Autre lieu commun qui à la peau dure : les travailleurs immigrés qui prendraient le travail dont les Français ne voudraient pas. Ceci a peut-être été vrai dans les années soixante-dix mais c’est une vision des choses qui tient plus des idées reçues que d’autre chose. Il suffit de regarder par exemple les éboueurs de la Ville de Paris pour voir que l’immense majorité de ceux-ci affichent un profil franchement aryen… De plus, les jeunes de banlieues sont devenus mille fois plus exigeants que les jeunes Gaulois. Aucun travail ne semble leur convenir. Pire, ils méprisent ces Français qui travaillent dur pour des salaires peu reluisants. Un exemple parmi d’autres : Mac Donald’s a ouvert un établissement dans la ville de Cournon d’Auvergne (5.000 habitants en 1965, 20.000 en l’an 2000, devinez qui ?). La ville a une très forte population maghrébine vivant généreusement des aides sociales. Or, pas un Maghrébin n’est venu demander du travail chez Mac Do’ – en manque chronique de personnel – où ne sont embauchés que des « de souche »… Troisième lieu commun : les prétendues discriminations dont seraient victimes les Maghrébins et les Noirs. Pas dans tous les secteurs en tout cas… Essayez, si vous êtes blanc, de vous faire embaucher comme vigile ailleurs que dans des boîtes de sécurité tenues par des gens de chez nous… Ils ne recrutent plus que des Noirs ! Ensuite, Le Pèlerin donne la parole à trois personnes, toutes favorables à l’immigration : Catherine Wihtol de Wenden, un bas-bleu oeuvrant au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales, le député Yves Jego dont nous avons déjà parlé et Mgr Daloz, archevêque de Besançon, proche du stalinien Berranger-évêque. Tous sont unanimes pour dire que la France « a besoin d’immigration » en brandissant quelques lieux communs économiques. Or, Pierre Milloz a brillamment démontré dans ses deux rapports (que le gouvernement n’a jamais pu démentir malgré ses déclarations) que les immigrés ruinaient la France. Quand on soustraient ce qu’ils coûtaient à la collectivité par rapport à ce qu’ils lui rapportent, cela entraînait chaque année une balance déficitaire d’environ 60 milliards d’euros ! Bref, quand on voit les positions de l’Eglise officielle, on ne peut que comprendre ces jeunes de souche opprimés dans les banlieues qui, écœurés par ces collabos, se tournent vers le paganisme. C’est notre devoir à nous catholiques de tradition de montrer que les chrétiens n’ont rien à voir avec la Secte conciliaire, et que nous avons bien retenu la leçon prêchée dans la Bible : laisse l’étranger s’installer chez toi et tu seras bientôt un étranger dans ta propre maison . Nous qui depuis 1905 (mais dans les faits depuis 1874) sommes rejetés par les autorités de ce pays qui nous préfèrent les étrangers. Il n’est que temps que les catholiques comprennent que certes ils ont des devoirs, qu’ils respectent scrupuleusement et c’est tout à leur honneur, mais qu’ils ont également des droits. Ces droit, c’est à nous les « immigrés de la tradition », les convertis, de le leur montrer… Comme quoi, on n’est pas xénophobes nous…




#09 / 19 décembre 2002 / ARTICLE

LA VRAIE HISTOIRE DE MONTE CRISTO…

   Oui, Alexandre Dumas s’est inspiré d’une histoire vraie pour son roman Le Comte de Monte Cristo. Le véritable héros de cette histoire est un nîmois du nom de François Picaud qui a manigancé une vengeance implacable contre l’homme qui avait brisé sa vie. Même l’abbé Faria a réellement existé, même si en réalité, il s’agissait d’un abbé italien. Tout commence en 1807. Un jeune cordonnier nîmois installé à Paris, François Picaud, est fiancée à une riche jeune fille prénommée Thérèse. Il annonce à ses amis qu’il va bientôt l’épouser. Il se trouve que l’un de ses « amis » est le patron d’un estaminet de la Place Sainte-Opportune à Paris, nîmois comme lui. Cet homme, du nom de Mathieu Loupian, convoitait la dot de la jeune fille. Sous prétexte de « faire une bonne blague », il dénonça Picaud à la justice impériale comme « agent anglais ». Mis au secret, enfermé au château de Fénestrelle, Picaud ne sera libéré qu’en 1814, lors de la première abdication de Napoléon. Ils étaient quatre personnes a connaître les véritables raisons pour lesquelles Picaud avait été incarcéré : Loupian et ses trois amis nîmois : Gervais Chaubart, Guilhem Solari et Antoine Allut. Ce dernier refusa tout net de s’associer à cette « plaisanterie » qu’il jugeait de mauvais goût. Quand Picaud sortit de prison, il retourna à Paris et apprit que brisée par le chagrin, Thérèse s’était résignée à épouser Loupian en 1809. En interrogeant un voisin, il apprit qu’il avait été dénoncé suite à une mauvaise plaisanterie et qu’Allut savait la vérité. Picaud partit pour Nîmes retrouver Allut rentré au pays. Il se déguisa en prêtre et endossa l’identité du respectable abbé Baldini. Pourquoi un ecclésiastique ? Tout simplement parce qu’en prison, Picaud avait rencontré un abbé italien ayant subi une mésaventure semblable à la sienne. Issu d’une richissime famille lombarde qui l’avait trahi, il fit donc de son compagnon d’infortune son seul et unique héritier. Picaud acheta la confession d’Allut contre un diamant d’une valeur de 50.000 francs-or (soit 150.000 €). Une peccadille pour lui : l’héritage de l’abbé, opportunément placé à Hambourg et à Londres, lui avait rapporté la coquette somme de 7 millions de francs-or (21 millions d’€). De retour à Paris, Picaud accomplit une vengeance implacable… Tout d’abord, il endossa l’identité d’un dénommé Prosper et se fit embaucher comme garçon de café dans le splendide établissement des Grands Boulevards que Loupian avait ouvert avec la dot de sa femme. Un jour, on retrouva Gervais Chaubart poignardé à mort sur le Pont des Arts. Sur le manche du couteau, un simple message : « NUMERO UN ». Loupian n’eut pas le temps de porter le deuil de son ami. Quelques jours plus tard, sa fille de seize ans avoue en larmes qu’elle est enceinte. Le père de l’enfant, un jeune dandy, déclare vouloir l’épouser. Le jour des noces, le marié ne vient pas et une lettre est distribuée à chaque invité. Le fameux « jeune dandy » était un galérien évadé… Quatre jours après le déshonneur public de sa fille, Loupian est frappé par un second grand malheur : son superbe café brûle. Il est tout simplement ruiné ! Avec les débris de la dot de sa femme, il ouvre un petit troquet minable. Il ne reste plus que deux personnes qui lui sont fidèles : le « dévoué Prosper » et son ami Solari. Un jour, Solari meurt dans d’atroces souffrances, empoisonné. Sur son cercueil, on trouve un papier : « NUMERO DEUX ». Mais Loupian n’a pas fini de boire le calice jusqu’à la lie. Il lui reste comme motif de fierté deux enfants : son fils et sa fille. Mais le fils a de mauvaises fréquentations… Ses « amis » l’enivrent un soir et il se retrouve impliqué bien malgré lui dans un vol avec effraction. Opportunément prévenue par Prosper, la police se saisit du jeune Loupian qui écope de 20 ans de bagne. Brisé, Loupian père fait faillite… Il va être saisi et emprisonné. Alors Prosper lui propose de lui éviter la faillite frauduleuse. Mais il fixe son prix : il déshonorera une seconde fois la fille Loupian. Celle-ci accepte pour sauver son père. Pas pour longtemps. Alors qu’il errait dans le jardin des Tuileries méditant sur son funeste destin, Loupian tombe nez à nez sur un spectre venu du passé… Il voit devant lui Prosper qui lui susurre… « Loupian, reconnais moi… Loupian, souviens-toi… Tu ne te rappelles pas ? 1807… Tu seras mon NUMERO TROIS ! » Et Loupian reconnais enfin François Picaud sous les traits de Prosper. Celui-ci le poignarde alors en plein cœur. Picaud est vengé. Il ne sera pas le seul. Il vient à peine d’en finir avec Loupian qu’il est à son tour assommé. Il reprend connaissance dans une carrière, ficelé comme un saucisson. Devant lui, Allut. Allut qui est en fuite. Arnaqué par le bijoutier à qui il avait vendu le diamant, il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de l’assassiner. Maintenant, il veut la fortune de Picaud. Ce dernier devra lui verser 25.000 francs par repas (75.000 €). Or, le lendemain, Picaud est devenu fou. Ivre de rage, Allut le tue puis s’enfuit en Angleterre. Il mourut dans la paix de Dieu en 1828. Un ecclésiastique anglais recueillit sa confession signée et l’envoya au Préfet de Police de Paris. L’archiviste de la préfecture, Jacques Peuchet, retrouva le récit et le publia dans ses mémoires sous le titre Le Diamant de la vengeance. Alexandre Dumas s’en inspira beaucoup pour Le Comte de Monte Cristo. Alexandre Dumas n’a eu besoin de chercher bien loin l’inspiration du nom de Monte Cristo. Il s’agissait tout simplement du nom de la propriété de son grand-oncle, le marquis Charles Davy de la Pailleterie (le vrai nom de famille des Dumas).

 

 

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