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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#10 / 26 décembre 2002 / EDITORIAL

   Je m’étais dit que je ne parlerais pas de Günter Grass. Je n’aime pas les staliniens, surtout ceux qui jouent aux repentis… Pourtant, son dernier livre En Crabe brise certains tabous. Bien sûr, ne rêvons pas, on est encore loin de voir révéler toute la vérité sur la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, pour la première fois, les crimes soviétiques commis contre l’Allemagne commencent à être révélés. Grass évoque l’un des plus abominables crimes de la Seconde Guerre Mondiale, le torpillage du paquebot allemand Wilheim Gustloff avec à son bord plus de 9.000 réfugiés fuyant le génocide des populations allemandes de Prusse. Il n’y a pas eu que ce paquebot martyr : les tragédies similaires du Von Steuben et du Goya se déroulèrent quelques jours plus tard. La première fois que j’ai entendu parler de cette tragédie, ce fut dans une brochure de Vincent Reynouard. Le drame des révisionnistes, c’est qu’ils sont des précurseurs. C’est un rôle qui n’est pas très bon : c’est toujours au premier chrétien qu’arrive le plus gros lion… Une faille s’est faite dans le mur du mensonge. A nous patriotes de ne pas se laisser confisquer nos découvertes. Il faut que tous les ennemis du système exigent des comptes, notamment aux divers gouvernements de collaboration avec l’occupant américain : nous voulons la vérité sur les projets anglais de gazage de la population allemande, sur les camps américains plus meurtriers qu’Auschwitz, sur la purification ethnique à l’Est, sur les massacres abominables commis contre les femmes et les enfants allemands par les Polonais en 1939 et 1945, sur la journée de l’horreur à Prague le 5 mai 1945 où la Croix Rouge s’est rendue coupable de complicité de génocide… Ne nous leurrons pas : si Grass a pu s’exprimer, c’est que le « Quisling Gouvernement » en place à Berlin y trouve son compte ainsi que ses maîtres…Montrons aux yeux du monde le vrai visage des Alliés : des criminels et des assassins qui ne valent pas mieux que les nazis ! Après tout, en quoi le génocide des Indiens au nom de la démocratie, celui des Aborigènes pour la plus grande gloire de la Grande-Bretagne ou la liquidation de classes sociales entières au nom du communisme était plus « moral » que l’hitlérisme ? L’ironie cruelle de la Seconde Guerre Mondiale a tout de même été le triomphe des idées national-socialistes.. par les Juifs eux-mêmes avec l’état d’Israël !

   Les affiches de propagande américaine montraient l’Oncle Sam, pointant son index vers vous et déclarant « I WANT YOU ! ». Je te veux dans mon armée. Seulement, l’Oncle Samuel nous prend vraiment pour des andouilles. Il peut garder ses verroteries, nous ne sommes pas à vendre. En effet, s’ils étaient si pressés que cela de lutter contre l’islamisme, ils feraient tout pour empêcher la colonisation de la France. Quand Reagan lança la guerre idéologique totale contre l’URSS dès son accession à la présidence, il tendit la main à toutes les forces anticommunistes de la planète. Des films comme The Red Dawn, des jeux de rôles comme Price of Freedom, des livres comme Amerika intégraient dans la société des gens qui en étaient traditionnellement exclus. On y exaltait l’union nationale contre l’idéologie la plus meurtrière de l’histoire. Cependant, cette nouvelle politique Bush n’est pas celle de Reagan. Il s’agit juste de laisser aux exclus une toute petite marge de liberté en contrepartie de leur engagement total dans les projets de leurs pires ennemis. Soyons réalistes, demandons l’impossible ! Ne laissons pas les ennemis se refaire une virginité sur nos morts. Leur attitude n’est pas sincère. Ils n’en parent que pour s’attirer les bonnes grâce de l’Allemagne dont les mondialistes ont besoin pour le moment… Ne nous laissons pas piéger par Grass. S’il dérangeait vraiment le système, personne ne parlerait de ses livres. Fuyez comme la peste tout auteur plébiscité dans la presse : il mange à la gamelle. Un vrai rebelle, un vrai dissident crève de faim et de misère et, si par hasard les médiats parlent de lui, c’est pour le priver de sa dignité d’homme. Heureux les pauvres car le Royaume des Cieux leur est ouvert… Cela dit, nous devons nous servir du livre de Grass. Le brandir sur les toits en déclarant que cette vérité occultée, nous l’avions toujours révéler. Le livre se termine par un geste fort : un jeune nationaliste allemand, Konrad Pofrieke, venge deux fois Wilhiem Gustloff : le dignitaire assassiné en 1936 et le paquebot coulé en 1945… Quelle parabole que cette fin : le régime de haine et de mensonge tombera sous la lame de ses victimes. Comme quoi, faute de mieux, un stalinien peut même dire la vérité !

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#10 / 26 décembre 2002 / ARTICLE

RENDEZ NOTRE ARGENT !

   Une nouvelle fois, la Gueuse et sa complice de la Secte conciliaire ont volé l’argent des catholiques. Le 20 décembre, le Tribunal Administratif de Bordeaux a demandé l’annulation de la décision du Conseil municipal de Bordeaux accordant une église désaffectée aux fidèles de la Fraternité Saint-Pie X. Celle-ci n’était pas superflue : alors qu’un millier de personnes s’y presse chaque dimanche, la cathédrale voisine (Saint-André de Bordeaux) ne compte que soixante-dix paroissiens plutôt âgés. Comme nous l’avions vu il y a quinze jours, la spoliation a été manigancée pat le conseiller municipal socialiste Gilles Savary (est-il lié au sinistre intégriste laïc F.: Alain Savary de triste mémoire ?) et par l’archevêque de Bordeaux, Ricard. On voit encore toute l’abjection de cette hiérarchie prétendument catholique. L’Association Saint Eloi avait effectué pour 1,5 million d’euros de travaux dans la réfection de l’Eglise. Maintenant, l’Eglise conciliaire va se réapproprier le bâtiment, remis à neuf par autrui. Cela en dit long sur la mentalité du triste Ricard… Notons simplement qu’une fois encore, les catholiques de tradition sont considérés comme des citoyens de seconde zone. Catholiques, mes frères en tradition. Ecoutez-moi, le converti, celui qui a tété le lait caillé républicain aux mamelles étiques de la Gueuse. Je les connais, je sors de chez eux… La seule façon de faire respecter nos droits est de les défendre les armes à la main. La dignité ne s’accorde pas, elle s’arrache. A noter dans cette affaire les propos de Savary : « décision sage et heureuse. C’est une affaire politique extrêmement lourde (…) Je pense qu’Alain Juppé l’a fait pour faire un clin d’œil à l’extrême droite (…) Soit il reprend les clés et il prend acte de la décision en républicain, soit il trouve le moyen d’atermoyer ». Quant au pantin mitré, il pousse l’hypocrisie et l’abjection jusqu’à prétendre : « Je ne m’inscris pas dans une logique contre l’extrême droite, le fascisme ou les intégristes (…) J‘ai rencontré l’Abbé Laguérie pour lui expliquer que mon recours n’est pas dirigé contre lui et que son souhait d’un lieu de culte en centre-ville est compréhensible ». Il n’empêche qu’il s’est bel et bien associé à l’extrême gauche et n’a pas rejeté, bien au contraire, le soutien apporté par Ras l’Front, la CNT et Charlie hebdo, notoirement anti-chrétiens… Qui se ressemble s’assemble… Juppé a cependant déclaré qu’il ne procéderait à aucune expulsion. Dont acte. Savary, Ricard et compagnie, ne vous tourmentez pas, on s’en charge. La Résistance n’oubliera pas, les comptes se solderont à la libération…




#10 / 26 décembre 2002 / ARTICLE

SCANDALE POLITICO-FINANCIER A MONACO !

   Le seul club de la Ligue 1 que l’on pensait financièrement invulnérable est au bord du dépôt de bilan ! L’Association Sportive de Monaco, club de la célèbre Principauté dirigé par le premier ministre Jean-Louis Campora (par ailleurs frère jumeau du maire de Monaco Anne-Marie Campora), traverse une forte période de troubles. Le 21 décembre, les dirigeants du club se sont réunis en Assemblée Générale pour évoquer la situation particulièrement catastrophique des finances. L’enjeu est simple : si un nouvel investisseur n’injecte pas immédiatement 75 millions d’euros dans les caisses, le club va tout simplement déposer le bilan, mésaventure qui était déjà arrivée à l’équipe de basket de l’Association Sportive de Monaco dans les années quatre-vingt après que le Prince Albert eut décidé de couper le robinet à subventions. Les ennuis de l’équipe rouge et blanche commencèrent au mois d’octobre lorsque le docteur Campora avoua du bout des lèvres que le bilan comptable du club affichait un déficit de 15 millions d’euros. Cette révélation alarma la DNCG (Direction Nationale de Contrôle de Gestion, l’équivalent pour le football de la Cour des Comptes) qui décida d’enquêter sur la nature réelle du déficit. Jusqu’à présent, elle ne s’était préoccupée de rien, persuadée que le club avait toutes les garanties comptables voulues en raison de la passion du Prince Albert pour le ballon rond (passion qui s’est étendue à un ancien joueur de l’équipe…). Or, le déficit accumulé était en fait de plus de 50 millions d’euros, avec en plus des emprunts bancaires à la CMB à hauteur de 30 millions d’euros gagés sur les revenus futurs de l’équipe… La gestion désastreuse de Campora a précipité le club dans le gouffre quand les résultats n’ont pas été aussi brillants qu’avant : masse salariale énorme (3 millions d’euros de salaires mensuels), vedettes surpayées pour des prestations sportives médiocres et un comportement à la limite de la fumisterie (principalement visées les deux divas italiennes, l’arrière latéral Christian Pannucci et l’avant-centre Marco Simone), pas de qualifications en coupe européenne depuis la saison 1999-2000 (l’AS Monaco s’était couverte de ridicule en Ligue des Champions)… Deux solutions se présentent alors, vente de joueurs lors du Mercato ou entrée d’argent frais sous la forme d’un nouvel investisseur… Dans la première hypothèse, le club va être obligé de brader ses vedettes à pertes et en plus, faire une croix une fois encore sur une éventuelle qualification européenne. Plusieurs joueurs intéressent les rivaux européens : le défenseur central mexicain Rafaël Marquez, le buteur burundais Shabani Nonda, le milieu défensif suédois Pontus Farnerud, le gardien de but sénégalais Tony Sylva , le meneur de jeu argentin Marcello Gallardo, le défenseur central antillais José-Karl Pierre-Fanfan ou le milieu offensif français Ludovic Giuly. La seconde perspective, plus satisfaisante sportivement, est tout de même plus compliquée. La pierre d’achoppement est l’actuel sponsor de Monaco, Fedcom Invest, une société d’engrais dirigée par Alexeï Fedoricev un bi-national russo-hongrois. Or, un Russe installé sur la Côte d’Azur suscite toujours un réflexe pavlovien : qui dit Russe + Argent + Sud de la France + entreprise, laisse sous-entendre : = Mafia. Le montage financier envisagé par Campora est le suivant : la valeur du club est estimée à 100 millions d’euros. Fedcom verse 51 millions et obtient la majorité des parts et donc le contrôle de celui-ci… Avec cet apport d’argent frais, les dettes seront comblées. Or, le 22 décembre, le Prince Rainier mettait son veto : hors de question que Fedcom achète le club. La raison de la réticence du Prince ? Un document émanant de la police française. Plus exactement, une note des Renseignements Généraux datée du 7 août 1997. Elle accuse Fedoricev de se livrer au blanchiment d’argent sale et de liens avec le mafioso russe Leonid Minin. Immatriculée dans l’île de Man, un paradis fiscal situé entre l’Irlande et l’Ecosse, sa société possède des filiales en Ukraine, en Floride, en Russie, en Turquie, en Suisse et à Monaco. Plusieurs personnalités du football français se sont portées garantes de Fedoricev, notamment Jean-Claude Darmon (un drôle d’oiseau plus faisan que pigeon…) et les dirigeants de l’OGC Nice dont Fedcom était l’ancien sponsor (Nice pourrait d’ailleurs soulager les finances de son voisin monégasque en recrutant Marco Simone). L’affaire de l’ASM éclate comme par hasard en pleine période électorale au moment où un changement de cap de la vie politique monégasque est exigé de la part du palais… Totalement disgracié par le Prince Albert qui veut en finir avec l’oligarchie ploutocratique monégasque (à savoir le règne des vieilles familles de propriétaires fonciers). Or, les prochaines élections parlementaires ont lieu le 9 février. Le parti de Campora (UND) détient la totalité des sièges mais cette affaire risque fort de le déstabiliser. Comme l’admet le directeur sportif de l’AS Monaco Henri Biancheri : « C’est sûr, le Prince Albert et Jean-Louis Campora ne partiront pas en vacances ensemble ». Il est vrai que Campora incarne en quelque sorte une droite conservatrice et nationaliste monégasque que le Prince Albert veut voir disparaître. Pour éviter à l’ASM une banqueroute synonyme de rétrogradation administrative en Ligue 2 (où l’AS Monaco n’est plus descendu depuis la calamiteuse saison 1975-1976) et alors que le club est de toute façon interdit de recrutement onéreux (le recrutement de joueurs au chômage, laissés libres par leur club ou prêtés est autorisé) pour le Mercato, cette dernière va devoir brader ses joueurs. En effet, à partir du mois de février, il n’y a aura plus rien en caisse pour payer les mirobolants salaires des joueurs et le club doit commencer à rembourser l’emprunt de septembre. Cependant, il va de soi qu’il est dans l’intérêt des grands clubs que Monaco fasse faillite afin de prendre les joueurs à très bas prix.

 

 

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