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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#11 / 2 janvier 2003 / EDITORIAL

   La liberté d’_expression est en danger. La prétendue lutte contre la pédophilie au nom de laquelle on veut censurer Internet est une vaste fumisterie. Après deux mois d’enquête, voici le résultat de mes conclusions. Tout d’abord, la pédophilie sur Internet n’est pas facilement accessible et celle qui l’est le plus facilement est totalement légale ! En effet, la loi américaine qui héberge la plupart des serveurs a une faille en ce qui concerne la définition de la pornographie. Sont autorisées ce qu’ils appellent « les photos d’art »… Dans l’absolu, et dans la réalité car la faille a été parfaitement exploitée, la photo d’une petite fille de 12, 10 ou 8 ans entièrement nue et les jambes ouvertes n’est assimilée ni à une photo pornographique, ni à une photo pédophile !!! Pour qu’elle soit cataloguée ainsi, il faudrait que la fillette « ait une attitude explicitement sexuelle », c’est-à-dire ouvrir ses organes génitaux… Inutile de dire qu’il existe plus d’une centaine de sites « de photos d’art » d’un genre très particulier, réalisé dans l’immense majorité des cas avec des fillettes de Russie ou d’Ukraine, moins fréquemment de Slovénie… Cela dit, si ces sites ont parfois des preview fort explicites, on ne peut y accéder qu’en payant (avec une carte bleue pour y interdire officiellement l’accès aux mineurs) une somme variant entre 30 euros et 60 euros par mois à une banque américaine. Ce n’est pas le danger absolu, bien moins en tout cas que les sites pornographiques qui sont, eux, parfaitement accessibles aux enfants !!! Quant aux sites de « pédophilie dure » qui font les choux gras de la presse, ils sont si bien dissimulés que je n’ai pas pu en trouver un seul. La pédophilie sur Internet fait pleurer Margot et permet de restreindre la liberté pour viser des sites de toute autre nature, ceux-là même que le pouvoir veut faire fermer. L’hypocrisie de la loi anti-pédophile montre bien que la priorité n’est pas contre elle-ci. Alors pourquoi, dans nos sociétés libérales où la pornographie, le blasphème, les déviances de toutes natures sont prônés, veut-on censurer le Net ? La réponse est claire : la vraie cible, ce sont les révisionnistes, les vrais catholiques et ceux qui font profession de dénoncer le racisme anti-blanc, bref, ce que la GPU de la pensée appelle les hate sites, les sites de la haine.. De tous les périls qui menacent le régime à l’heure actuelle, le révisionnisme est de loin le plus important. Si jamais ces derniers parvenaient à rendre publiques leurs preuves, tout le système s’effondrerait. Comme ils n’ont pour arme que la répression, les exterminationnistes, les Gardiens (ou plutôt, les Zélotes) du dogme holocaustique veulent faire interdire ces sites auxquels on peut accéder très facilement, notamment celui de Zündel ou du VHO. Les sites anti-révisionnistes, eux, sont parfaitement pitoyables. Autres cibles de la censure, les sites dits « suprémacistes ». Il y en a de fort bien faits, notamment celui de New Alliance, le mouvement du défunt Dr. William Pierce, qui relate chaque semaine les principaux crimes racistes commis contre la population blanche par les colored (à noter la quasi-absence des Asiatiques et des Indiens dans ces crimes et, à population égale, la moindre proportion des Hispaniques par rapport aux Noirs). Parlons maintenant des forums de discussion. Là aussi, il y aurait à redire sur les pratiques viscéralement staliniennes de certaines personnes. Voulant intervenir sur un forum où l’on ressassait les mêmes sornettes sur la Seconde Guerre Mondiale, j’ai été éjecté manu-militari pour propos iconoclastes : j’avais mis le doigt sur certains passages du livre La Nuit de l’inénarrable Elie Wiesel et constaté que son récit divergeait singulièrement avec d’autres propos sur le sujet. Impie ! Impie ! Je crois que s’ils m’avaient eu sous la main, ils m’auraient brûlé sur le bûcher des hérétiques de la Secte holocaustique… Disciple avisé du saint patron des révisionnistes, Saint Thomas le Didyme, j’ai analysé les arguments en présence d’un côté comme de l’autre et j’ai fait mon opinion sur ce débat. La Vérité rend libre (Saint Jean, VIII, 32)

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#11 / 2 janvier 2003 / ARTICLE

YEMEN : UN ATTENTAT ET DES MISSILES

   Trois missionnaires américains ont été assassinés le 30 décembre dans un hôpital yéménite. L’attentat a été réalisé par un certain Ali Abdel Razzak al-Kamal, un étudiant de l’université Al-Iman. Simulant une blessure à la main, il entra dans l’hôpital et ouvrit le feu, tuant les trois missionnaires et en blessant un quatrième. Heureusement, l’arme du terroriste s’est enrayé avant qu’il ne puisse faire plus de dégâts. Deux jours plus tôt à Sanaa (l’ancienne capitale du nord), un étudiant d’une université religieuse tua le numéro deux du parti socialiste yéménite, Jarallah Omar. Mère patrie de la tribu Ben Laden (anciennement Ben Ladino…), le Yémen a toujours été un bastion de l’islam radical. Lors de la guerre froide, le Yémen du Nord était un régime islamiste soutenu par l’Arabie Saoudite qui avait pris trois provinces en 1934 en guise de « protection ». Patrie de la Reine de Saba, le Yémen du Nord a pris le pas sur celui du Sud lors de la réunification consécutive à la chute du bloc de l’Est, mettant fin à un dépeçage artificiel du pays voulu par l’occupant anglais qui avait créé le protectorat d’Aden, état créé de toutes pièces et qui allait devenir le Yémen du Sud afin de préserver la route des Indes. Lors de la guerre civile de 1994, le Sud voulut reprendre son indépendance mais fut mis au pas très rapidement par le Nord. Les Yéménites du Sud, de par leur contact avec les Britanniques puis les Soviétiques, se sont « occidentalisés ». Les nordistes, par contre, ont préservé intact leur mentalité guerrière et leur organisation clanique et tribale, combinée à une application très stricte de la Charia ce en quoi ils sont très similaires aux tribus d’Afghanistan et de certaines régions du Pakistan. Ces affaires placent pour la deuxième fois dans le mois de décembre le Yémen sous le feu de l’actualité. Le 10 décembre, la marine américaine aidée d’un navire espagnol arraisonnait le cargo nord-coréen So-San qui transportait 15 missiles de type Scud. Le gouvernement yéménite protesta vigoureusement auprès du gouvernement américain, car ces missiles lui étaient destinés. En effet, l’armée yéménite dispose de très nombreux matériels militaires de fabrication soviétique, que ce soient le Nord ou le Sud. En 1983, le Sud alignait déjà 6 rampes de missiles Scud-B et 12 rampes de missiles Frog-7 alors que le Nord n’avait pas de missiles de ce type (ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des avions Mig-21, des Mig-17, des Mig-15 et des Su-22 ainsi que deux vedettes lance-missiles Osa…). Dix ans plus tard, le Yémen uni avait récupéré les missiles du sud et y avait ajouté 17 rampes deSS-21 à charge conventionnelle, entretenus notammen t par les 300 conseillers russes présents dans le pays… Selon le dernier rapport annuel de mai 2002, l’armée yéménite n’aligne plus que 10 rampes de missiles, dont probablement les 6 Scud. Le lendemain de l’arraisonnement, le So-San a été autorisé à reprendre la mer, à la grande satisfaction du chef d’état yéménite Ali Abdallah Saleh qui rappelle que ces Scud sont les derniers d’un contrat passé il y a des années (ce qui est probable quand on étudie l’ordre de bataille de l’armée yéménite en ayant à l’esprit que de nombreux missiles avaient été tirés par les deux caps lors de l’éphémère guerre civile de 1994) . De plus, le porte-parole du département d’Etat américain, Richard Boucher, a déclaré que les Etats-Unis étaient parfaitement au courant des achats yéménites en Corée du Nord : ils avaient été autorisés par Washington en août 2002 pour « récompenser » le Yémen de son aide dans la « lutte antiterroriste » et ce, alors que la Corée du Nord est sous embargo. Cette affaire des missiles peut aussi constituer un avertissement sans frais à l’Arabie Saoudite qui commence à être dans le collimateur de Washington. A noter que dès le 12 décembre, probablement en représailles, la Corée du Nord a annoncé la reprise immédiate de son programme de production de plutonium. Le 23 décembre, la Corée du Nord faisait sauter les scellés placés par l’ONU sur le laboratoire de Yongbyong, située sur la côte orientale du pays.




#11 / 2 janvier 2003 / ARTICLE

Culture

   A la différence de Tintin, les aventures du capitaine gallois Francis Blake et du professeur écossais Philipp Mortimer se sont poursuivies après la mort de leur créateur, Edgar P. Jacobs. Le dernier album en date s’intitule L’Etrange rendez-vous. Outre nos deux héros, on y retrouve leur ennemi préféré, le colonel Olrik et une vieille connaissance, l’Empereur des Jaunes Bassam Damdu, que l’on croyait atomisé dans sa capitale de Lhassa par les bombes nucléaires de l’Espadon. Un album dans la veine habituelle, avec Olrik qui joue les Olrik, ses savants fous (le Docteur Z’ong) et ses savants sympathiques et farfelus (Jeronimo Ramirez)… Cependant, le livre refermé, on se sent un peu déçu. L’idéologie gauchiste de Van Hamme suinte et imprègne l’ouvrage de considérations qui ne cadrent pas avec la grandeur de la Grande-Bretagne impériale qu’aimait Jacob. Tout d’abord, pour bien montrer au public que Bassam Damdu est un vilain méchant pas beau, Van Hamme orne ses teintures de croix gammées. Or, dans le Secret de l’Espadon, le symbole de l’envahisseur était… l’étoile rouge communiste, qui faisait référence à la Chine Populaire, et même, quand on regarde attentivement les marques du char jaune dans le tome 2, une étoile de David ! Le livre est un ton en dessous de La Machination Voronov, l’histoire écrite par le duo Santé et Julliard et qui, elle, était totalement dans l’esprit jacobien. Il se termine même par un véritable plaidoyer mondialiste du chef de cabinet du Premier Ministre Britannique, reprenant exactement les peurs brandies par ceux qui veulent nous imposer un régime totalitaire universel. Les disciples de Bassam Damdu ne sont pas où on les croit ! Il pousse même le « Politiquement Correct » jusqu’à donner l’un des rôles clés à une femme d’origine amérindienne. De plus, il est très regrettable, alors que Jacobs était un modèle de précision historique, de voir à la page 18 un anachronisme grossier. Le professeur Kaufman fait allusion au satellite de Pluton, Charon. Le problème, c’est que le satellite en question a été découvert le 22 juin 1978 et que l’histoire est sensée se dérouler en 1954. De même, on voit également une grosse erreur : l’invasion des Jaunes est sensée se dérouler en 1946 or, c’est en total contradiction avec Le Secret de l’Espadon qui parle de « guerre froide de plusieurs années », « d’alliés du Pacte Atlantique (signé en 1949) », de «Berlin à nouveau en ruines »… Cette invasion jaune ne peut donc pas avoir eu lieu avant 1950. De même, la guerre nucléaire qui ravage la planète au XXIe siècle est en totale contradiction avec Le Piège diabolique qui la situe au XXIIIe siècle.

Jean VAN HAMME & Ted BENOIT, Blake et Mortimer, L’Etrange Rendez-vous, Dargaud.

 

 

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