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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#15 / 30 janvier 2003 / EDITORIAL

  Un médecin britannique réputé, Sir Roy Calne, a proposé l’idée suivante : ceux qui souhaitent avoir des enfants, dit-il, devraient prouver leur compétence et obtenir un permis. Il déclare à l'Observer du 7 août 1994: « Tout le monde est d'accord avec le permis de conduire, reconnaissant que certaines compétences sont requises pour conduire une automobile. Mettre un enfant au monde est beaucoup plus lourd de conséquences, et je propose sérieusement que l'on réfléchisse à l'idée de soumettre cette activité à autorisation administrative." On atteint vraiment des sommets... »Cette déclaration a fait le tour du forum Vexilla Regis il y a quelques jours. On imagine l’émoi que cette nouvelle a suscité dans les milieux de la tradition. Ce projet de loi est un vieux serpent de mer que l’on voit massivement ancré dans les mouvements lucifériens, aussi bien dans le courant socialiste que libéral mais – hélas – chez deux ou trois quatrièmes couteaux du national-socialisme concentrés autour de Himmler. Paradoxalement, c’est au moment même où l’on débaptise massivement tout ce qui rappelle encore la mémoire d’Alexis Carrel, Prix Nobel de Médecine 1912, accusé d’avoir « favorisé l’eugénisme nazi » (sic !) que l’idée de l’eugénisme revient en force. Faisons quelques rappels historiques utiles… L’idéologie de mort est née de la culture mercantile protestante et le culte du profit. Le veau d’or encore et toujours. Le premier pays à avoir évoqué le contrôle des naissances fut la Suède, puis l’Allemagne au XVIIIe siècle. En 1848, Stuart Mill, disciple de Malthus, assimilait le désir de familles nombreuses à l’alcoolisme. Calne ne fait que reprendre une vieille thèse de Margaret Sanger, la fondatrice du Planning Familial qui certes avait séduit une frange minoritaire du parti nazi mais dont les livres avaient été brûlés en place publique lors du grand autodafé de 1934. La volonté de Sanger était de débarrasser la société des « classes sociales inférieures », au nombre desquelles elle classait les catholiques. Maître à penser des féministes, Sanger est indubitablement d’extrême gauche. Contrairement à ce que l’on pense, le grand capital (qui dirige l’extrême gauche) n’est pas du tout hostile à un contrôle des naissances, bien au contraire. Certes, on pourrait se dire qu’ils perdent des clients, mais en fait, c’est tout le contraire. Prenons une famille traditionaliste comme on en voit souvent sur le parvis de nos églises le dimanche matin. Un couple dans la quarantaine naissante, une famille de base : papa, maman, les six enfants… Le budget principal de cette famille est consacré à la nourriture, à l’habillement, à la voiture familiale, aux pensions à payer… Inutile de préciser qu’ils sont « économiquement inintéressant » pour le système. Ce dernier préfère voir sacrifier les enfants pour que le couple achète des tonnes de choses inutiles à fort taux de bénéfice. Ceci explique en partie la promotion de l’égoïsme bourgeois sous toutes ses formes, du matérialisme roi à la montée en puissante de la propagande homosexuelle. Ces derniers sont de purs consommateurs, donc ils doivent être soutenus. On pourrait me rétorquer : s’il n’y a plus d’enfants, la consommation se tarira… Non, car il compte sur l’immigration extra-européenne. Les allogènes viennent de pays sous-développés et n’ont de cesse de vouloir acquérir le standing occidental avec tout son inutile et son dérisoire… Un internaute répondait au message mentionné au début de l’article : « Des amis m'ont parlé hier d'une famille de onze enfants dont le père est médecin, et qui risque de se faire placer sa progéniture à la DDASS pour non-vaccination obligatoire... Bientôt la ligature des trompes obligatoire après le premier enfant (pour ceux ayant obtenu le permis, bien entendu...) ? » Vous ne croyez pas si bien dire… Une amie de mon épouse avait eu trois grossesses difficiles, ayant chacune nécessité une césarienne. Lors de l’accouchement de la petite troisième, le médecin, dont le patronyme ne le rattachait pas précisément aux grandes familles françaises, avait clairement manifesté son intention de la stériliser en cas de nouvelle grossesse, sous un fallacieux prétexte de « santé de la mère » et alors que celle-ci manifestait son désir de donner encore la vie… Elle a bien évidemment changé de gynécologue et a donné le jour à huit enfants, mignons tout plein, adorables petites frimousses blondes qui devraient faire gémir de rage le Talmud en blouse blanche (David Lvovitch Talmud, chef de département de toxicologie du NKVD sous Staline, grand adepte des « expériences » sur des êtres humains…). Chaque petit enfant gaulois qui naît est une claque donnée au système. Jeannette Thorez, qui, bonne stalinienne, était quand même moins pire que les trotskistes, avait incité les femmes ouvrières à multiplier les naissances pour écraser sous le nombre la bourgeoisie. Je donne le même message aux catholiques. Ces derniers doivent cependant avoir à l’esprit une chose : l’état s’attaque sournoisement aux libertés fondamentales : la liberté de donner la vie, la liberté de choisir le mode d’enseignement que l’on veut donner aux enfants, la liberté de culte… On va passer par des moments fort peu agréables, alors autant s’y préparer tout de suite…

Henri de FERSAN




ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#15 / 30 janvier 2003 / ARTICLE

HENOCH KRASUKI EST MORT

 Mon professeur d’économie à HEI, Claude Barrat, déclarait en parlant du secrétaire général de la CGT (on était alors en 1992) : « A sa mort, le CNPF (on ne parlait pas encore de MEDEF) devrait se cotiser et ériger une statue avec cette légende : « A Henri Krasucki, le patronat reconnaissant. Hommage à Henri Krasucki, l’homme qui a tué le syndicalisme en France… ». Amateur de bel canto, roulant en limousine avec chauffeur mais, suprême luxe marxiste, se laissant tutoyer par sa secrétaire, ne refusant pas d’être dans le Who’s Who, il a laissé l’image d’un homme à l’élocution laborieuse (ce qui lui avait valu cette boutade des Inconnus : « Monsieur Krasucki est un vrai travailleur, proche des masses laborieuses ! Ouais, même quand il parle c’est laborieux ») et une certaine proportion à s’emmêler les crayons quand il est question de chiffres, soucis typiquement ashkénaze… Né le 2 septembre 1924 à Wolomin (Pologne), Henoch Krasucki est le fils d’Issac et Léa Krasucki, tous deux « ouvriers du textile » et membres du Parti Communiste polonais comme leur prénom le laisse deviner. Après la prise de pouvoir par le maréchal Pilduski en 1926, tout ce petit monde alla poursuivre la révolution en France. Membre du réseau Manouchian, il fut arrêté en 1943 et déporté au camp de travail d’Auschwitz dont il revient, bien que recensé comme « gazé » comme Simone Jacob (qui deviendra Veil en 1946) par Serge Klarsfeld dans son Mémorial de la déportation des Juifs de France.. Selon le témoignage de Madeleine Meyer, Krasucki et ses camarades du MOI (Main d’œuvre Immigrée, au recrutement d’origine exclusivement juif) avaient été livrés sur ordre de Staline par Kajla « Lucienne » Goldfarb, une ashkénaze polonaise future maîtresse de Roland Dumas et qui exercera la profession de mère maquerelle… Revenu vivant de déportation, Krasucki – devenu Français par mariage en 1947 – fut le secrétaire de l’Union départementale de la Seine (PCF) dès 1949. Cette année-là , bien qu’ayant fait des études au Lycée Voltaire, il passa un CAP d’ajusteur et entra aux usines Hispano-Souza le temps nécessaire d’intégrer la filière des apparatchiks de la CGT, ces ouvriers qui sont payés par les patrons à ne pas travailler… (j’en ai connu un à Ris-Orangis : Edouard Châtelain, Doudou pour les camarades, adjoint au maire chargé du personnel municipal et délégué CGT à Air-France. Lors des grèves ayant suivi la nomination de Christian Blanc à la tête de la compagnie aérienne, on le vit parader à la télévision dénonçant «les dures conditions de travail des mécaniciens au sol »… Ce qui fit rire jaune ces derniers : ils n’avaient jamais vu Châtelain tenir un outil depuis 25 ans…). Il gravit conjointement les échelons du parti et du syndicat « qui n’est pas la courroie de transmission du parti » comme le firent avant lui Benoît Frachon et Georges Séguy et comme le fera après lui Louis Viannet)- En ce qui concerne le PCF, Krasucki sera successivement membre du Comité central en 1956, membre du Politburo en 1964 puis du Comité national en 1994 avant de quitter la scène politique en 1996. En ce qui concerne la CGT, il entrera au bureau confédéral en 1960 puis en sera le Secrétaire Général de 1982 à 1992. Ce défenseur des travailleurs qui croisait fréquemment le baron de Seillière à l’Opéra, ne cachait pas son mépris pour ceux-ci, déclarant notamment « l’ouvrier français est raciste ». On n’a jamais vu Krasucki se désolidariser des dictatures staliniennes d’Europe de l’Est. Il s’y opposait si peu que lors de son assemblée générale constitutive du 24 juin 1995, la CGT déclarait au sujet du mouvement de Lech Walesa : «Sans nous y attarder, ne croyons pas que ce qui s’est passé à l’Est n’est pas à inscrire au compte de l’interventionnisme du Capital international. Rappelons des faits précis liés au syndicalisme, comme enjeu politique et enjeu de société. Rappelons-nous Solidarnosc , né de la contre-révolution en Pologne, grâce à l’aide des dollars américains, soutenu par les forces réactionnaires et les organisations syndicales réformistes, notamment françaises - la CFDT s’est même, pendant des années, symboliquement identifiée à Solidarnosc ». Il est vrai que Krasucki avait une mère qui est revenue en France en 1966, renvoyée par le parti en Pologne au moment où les deux factions juives rivales s’entredéchiraient (on reste perplexe sur la nature de la mission assignée à Krasucki mère) et à qui il pouvait arriver « un accident » en cas de volonté krasuckienne d’indépendance… Après la mort de Georges Marchais, c’est toute une page du PCF qui s’en va. Marchais et Krasucki nous aurons fait rire. Robert Hue, lui, n’est parvenu qu’à nous faire pitié…




#15 / 30 janvier 2003 / ARTICLE

QUAND LE MONDE PARLE DE LA MORT D’UN FRANÇAIS D’EN BAS…

  Dans son numéro du 30 janvier, Le Monde relate l’assassinat d’un homme à Pantin, Antoine Belmonte. L’auteur de l’article est une habituée : Ariane Chemin, celle-là même qui déclare que les pédophiles sont des « malades » et non des « criminels ». Son article sent la rose, mais la rose socialiste de 2002, en état de putréfaction totale… Antoine Belmonte est le prototype du Français moyen, un peu râleur, un peu bougon, frappé par le chômage depuis quatre ans, depuis que l’entreprise de reliure qui l’employait a déposé le bilan et qu’on le jugeait à 50 ans « trop vieux » pour lui donner un nouveau travail. Il vivait tranquillement dans son petit appartement de Pantin en compagnie de son épouse Chantal, fonctionnaire aux impôts… Il n’ira plus jamais dans sa résidence secondaire de Vendôme. Il n’aura plus jamais à attendre une retraite dont il ne bénéficiera pas… Il est mort le 10 janvier, tué d’une balle dans la tête, par une petite crapule qui l’avait confondu avec un homonyme policier… L’article du Monde est un pur morceau d’abjection, de jubilation, d’ironie sur la mort d’un homme. Il est vrai que Monsieur Belmonte n’était ni juif, ni arabe, ni noir, ni pédé, ni de gauche. Il n’était qu’un simple Français de bas, un homme dont on peut rire, même de sa mort… Chemin commence très fort : « Chacun a son bon œil et son mauvais » : en effet, Antoine Belmonte est mort d’une balle dans l’œil… Ce 10 janvier 2003, quand Antoine Belmonte entend sonner à la porte de son appartement, au troisième étage de sa résidence du quai de l'Ourcq, le long du canal, à Pantin, en Seine-Saint-Denis, il pose les tartines qu'il vient de beurrer sur la table de la cuisine et laisse sa Ricoré fondre dans son bol, sans remuer. Méfiant, il visse prudemment son œil droit au judas. S'il avait posé le gauche, selon les policiers, il ne serait pas mort. Un homme presse un pistolet 7.65 sur l'œilleton et tire à travers la porte. La balle touche de biais le front, à gauche. Antoine Belmonte, 54 ans, s'effondre sur le coup, sans même avoir ouvert ». Voici la « nécrologie « , le « portait » du défunt réalisé par la pisse-copie bobo : « Antoine Belmonte est un homme d'habitudes. Trente-six ans de reliure, trente-six de mariage, et quatre ans de chômage depuis le dépôt de bilan de son entreprise, cet homme légèrement dépressif avait réglé sa vie comme du papier à musique. Le week-end, départ pour la maison retapée à Vendôme dans la Mercedes au cuir aussi briqué que le canapé anglais du salon. Le lundi, le deux-pièces à Pantin : lever à 8 h 30, la douche, la montre au poignet, les lunettes sur le nez, avant le départ de sa femme, Chantal, au centre des impôts, "service des successions, en plus", s'excuse-elle. Puis, seul, donc, les tartines-Ricoré. Le soir, l'ancien relieur écrivait sur son ordinateur les événements de sa journée ». On sent le mépris qui suinte : pouah ma chère, une maison retapée, à Vendôme en plus… Il n’a donc pas les moyens de s’offrir un 300 m² dans le Lubéron ? C’est d’un plouc ! Et en plus, il boit de la Ricoré et des tartines… Mais c’est d’un beauf ! Moi je prends mes petits déjeuners au Flore à 8 euros le café et les deux croissants… Et quelle vie étriquée de petit-bourgeois… Mes collègues de Libé, eux se couchent à l’heure où il se lève après une nuit aux Bains-Douches… Arrête de penser tout haut quand tu écris, Chemin, on t’entend jusqu’à Clermont-Ferrand… Raison de ce meurtre gratuit ? Il est lié à l’agression subie par la victime le 13 décembre 2002. Un homme avec un bonnet péruvien et âgé d’une trentaine d’année s’était présenté chez lui et lui avait dit : « Je viens de la part d'un collègue ». L’homme lui braque une arme sur l'estomac et répète : « Vous connaissez le commissariat d'Asnières ? » La future victime pousse vers l’ascenseur son agresseur qui l’asperge avec une petite bombe lacrymogène et, ganté, laisse dans le couloir un pistolet à grenaille chargé de six balles. Le commissariat de Pantin enregistre soigneusement la plainte. Le nom d’ Antoine Belmonte leur est familier : le 27 janvier 1992, peu après minuit, des habitants de la rue d'Argenteuil à Asnières appellent le commissariat pour signaler la présence de cambrioleurs dans les caves de leur immeuble. Un policier nommé Antoine Belmonte est dépêché pour inspecter le sous-sol avec un collègue. La porte de la cave numéro 13 s'ouvre brusquement. Le policier reçoit un violent coup sur le nez et, déséquilibré, aspergé de gaz lacrymogène, tire un coup de feu. Les intrus sont jeunes. Thibault Cottoni, 13 ans, est touché par une balle de 38 spécial. Le fonctionnaire Belmonte plaide la légitime défense, mais est reconnu coupable, le 19 septembre 1995 du crime de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et condamné à cinq ans de prison avec sursis… Seulement le tueur s’est trompé de Belmonte. On ne peut pas demander à un petit voyou de banlieue de faire ce que les grands voyous du Monde sont eux-mêmes incapables de faire : vérifier leurs informations… Il va de soi que la fine limière du Monde, la miss Marple d’occasion, ne peut se contenter d’une explication aussi concluante… Pour elle, Belmonte est suspect. Comme sa femme Chantal que Chemin ne semble pas porter dans son cœur. Pensez, une femme qui aime son mari et en porte le deuil : « D'autant qu'Antoine, la victime, "n'avait aucun ennemi et, à part être boudeur, toutes les qualités : il buvait pas, il sortait pas, il allait pas au café, il voyait personne", résume Chantal Belmonte. "De l'or dans les mains", bien trouvé pour un relieur, ajoute-t-elle. "Et une culture générale ! Je lui disais qu'il fallait qu'il se présente à "Comment gagner des millions ». Sur l'éphéméride désolé de son mari, Chantal Belmonte a seulement marqué, au 10 janvier 2003, "Antoine", suivi d'une croix. Pour l'enterrement, elle n'a pas voulu lire les versets de la Ire Epître aux Romains que lui avait proposée le curé de Pantin, "parce qu'on y parlait du pardon". La cérémonie à peine passée, elle a laissé jaillir sa colère. "Je veux voir Sarkozy et Chirac. On nous a laissés un mois sans protection, mon mari ne dormait plus. Pour les assassins, il faut une corde ou un trou. Pas la prison parce qu'on paie pour les entretenir", répète la fonctionnaire des impôts». Pour Chemin, un tel couple est forcément coupable, pensez très chère, je suis sûre qu’ils doivent voter Le Pen : « Mme Belmonte trouve aussi que la « crim » « fouille un peu trop dans sa vie », sans délicatesse. Elle insiste au contraire sur les coïncidences de dates : le petit Thibault est mort cave 13, son mari un vendredi 13 – « c'est porte-chance pour certains, porte-malheur pour d'autres, soupire-t-elle. J’ai eu la chance que l'autre soit venu en décembre et ait parlé d’Asnières. Le crime, ça tourne forcément autour de ça. Je ne vois pas autre chose ».Voici la nécrologie faire par Madame Ariane Chemin, du Monde, pour un pauvre Français de souche tué par erreur… Toi, ma cocotte, le jour où tu vas passer l’arme à gauche (ce qui ne va pas beaucoup te changer), je ne vais pas louper la tienne…

 

 

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