hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#19 / 27 février 2003 / EDITORIAL

  Mes amis Chantal et Pierre Touvier m’ont envoyé une lettre dans laquelle ils se plaignent de la diffusion par la chaîne L’Histoire du procès de leur père, Paul Touvier. Modèles de l’amour filial, ils écrivent : « La vérité demeure vérité, même si elle perd sa voix... Le mensonge demeure mensonge, même si des millions le professent et l’imposent» (Cardinal Mindszenty,). Depuis des années, nous assistons à un endoctrinement des masses, hérité des méthodes de l’URSS. Nous en avons personnellement quelques échos par l’un ou l’autre de nos amis ou de nos lectures. Mais au début de l’année, nous en avons eu l’expérience plus directement. Sur la chaîne « Histoire », a été diffusée une série d’émissions de plusieurs dizaines d’heures ayant pour base les enregistrements du procès Touvier. Mais, contrairement à ce qui avait été fait avec le procès Barbie, les auteurs ont éprouvé le besoin de faire précéder les séquences par de très importants commentaires, hostiles et mensongers, bien sûr, afin d’o rienter le jugement des téléspectateurs. Maître Trémolet a eu le courage de regarder une bonne partie de ces émissions. Quant à nous, nous nous sommes contentés des échos indignés de certaines de nos connaissances, n’ayant pas la force de revivre de tels souvenirs... Nous avions été prévenus plusieurs mois à l’avance que ces émissions auraient lieu et nous avions étudié les possibilités de nous y opposer. Il existe en effet une loi qui stipule notamment que pendant vingt ans la consultation de l’enregistrement de ces procès ne peut se faire qu ‘avec l’autorisation des ministres de la justice et de la culture. Ce n ‘est qu ‘après cinquante ans que la reproduction de la diffusion sont libres. La loi comporte dix alinéas mais, au huitième, une petite phrase annule toutes les protections: «L’atteinte aux droits de la personnalité pouvant résulter de la reproduction ou de la diffusion de l’enregistrement audiovisuel des audiences publiques d’un procès pour complicité de crime contre l’humanité est justifiée ». E n un mot, aucun recours dans quelque domaine que ce soit, n’est possible en cette matière ! Que faire ? Laisser hurler les loups et nous replonger dans notre travail de biographie… au long cours, nous souvenant de la phrase d’Emile Zola que cite Alexis Carrel dans « Le voyage de Lourdes » : Il n’y a pas de besogne plus héroïque que d’établir la plus petite des vérités ». Bien sûr, l’accusation a pu commenter les faits à sa guise, sans que la parole ne puisse être donnée à la défense. J’avais dit à Pierre et Chantal que maître Delcroix aurait été plus approprié pour la défense de leur père. Il fallait un avocat « à la Vergès » qui ose attaquer la légitimité même du tribunal. Il fallait contre-attaquer sur les horreurs de l’épuration dans le Rhône et les départements limitrophes. Il fallait faire venir à la barre Pierre de Villemarest qui aurait amené les preuves que Klaus Barbie était un agent du NKVD depuis 1943, ce que Paul Touvier ignorait probablement mais ce que, à mon avis, Raymond Samuel alias Au brac devait savoir… Lyon est décidément le point clé de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale en France, de l’affrontement entre milice et maquisards. Je rejette cette histoire monochrome avec des résistants tout blancs et des collaborateurs tout noirs que l’on veut nous imposer. Il y avait des gens bien dans les deux camps, tant du côté des miliciens (Touvier, Bout de l’An) que du côté des maquisards (Brossolette, Estienne d’Orves) , mais aussi des salauds des deux côtés (Lécussan et Chardonneau dans la milice ; Bayard et Giboulet dans le maquis). Comme dit la chanson : « La souffrance fut la même pour des adversaires frères de sang, le courage et la peine était dans chaque camp. Aujourd’hui toujours les mêmes sont présentés comme des héros, mais n’oublions pas les combattants de l’ordre nouveau ». Mon grand regret est de ne jamais avoir rencontré Paul Touvier. Un homme qui a su élever ses enfants comme cela ne pouvait pas être mauvais. Lors de l’arrestation de Monsieur Paul, je n’étais pas enco re devenu celui que je suis devenu. J’avais encore des naïvetés politiques. En fait, j’ai été sioniste jusqu’au jour où j’ai rencontré des Juifs… Comme je disais la semaine dernière, c’est la haine anti-chrétienne des Juifs qui a rendu « antisémite » un Drumont, un Streicher ou un Touvier : une simple indignation de colère. Ceci avait été brillamment démontré par François Brigneau dans L’Interrogatoire (Mes derniers cahiers II/4) qui faisait dire à son héros Victor Le Sénéchal : « Je n’ai jamais rien écrit d’hostile à la Communauté. Je ne me suis jamais attaqué à la religion juive. Je n’ai jamais tourné en dérision ses pratiques ; je n’ai jamais glosé sur les fantaisies sexuelles des rabbins, alors que dans les journaux juifs, ou proches des mouvements juifs, de nombreux articles attaquaient, dénonçaient, ridiculisaient l’Eglise catholique et ses curés libidineux, quand il existait encore une Eglise et des curés catholiques. Moi, je ne m’en suis pris qu’aux politiques préconisées par les associat ions représentatives de la communauté juive, ou se présentant comme telles… » Il a fallu que je retrouve la foi de mes ancêtres pour le comprendre. Tant que les Juifs n’auront pas fait techouvah et condamné ceux des leurs qui attisent la haine anti-chrétienne, aucun dialogue ne sera possible.

Henri de FERSAN



#19 / 27 février 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Communiste tendance Mercieca
Moustache en a le sifflet coupé
Un siège vacant à l'Assemblée algérienne

PRESSE-MEDIATS : Quand la presse plébiscite un mauvais roman
Délires de presse glanés ça et là
Quand Le Pélerin collabore avec l'ennemi

AFFAIRES ETRANGERES : Iran, catastrophe aérienne
Discrimination raciste en Israël

SOCIETE : Vers une justice raciste aux Etats-Unis ?
Encore des sportifs délinquants ?

SPORTS : Football
Rugby

CULTURE : Entretien de Henri de Fersan à "Fier de l'Etre"
Vierges franc-comtoises (N.Tournoux)


ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#19 / 27 février 2003 / ARTICLE

QUAND LA PRESSE PLEBISCITE UN MAUVAIS ROMAN

 D’après la propagande officielle, ce sera le deuxième livre le plus vendu en France avec 300.000 exemplaires. Vu le battage médiatique fait autour de lui et les commandes de principe des dizaines de milliers de bibliothèques de France, sans oublier les classes entières qui l’ont acheté à l’exigence de leur professeur de français, ce n’est guère étonnant. En URSS, Leonid Brejnev vendait beaucoup plus pour une qualité similaire (même la bibliothèque de Ris-Orangis avait acheté son livre). J’ai lu des extrait du livre dans L’Humanité dimanche. Le style est quelconque, l’histoire manichéenne et cousue de fil blanc, l’intrigue totalement inintéressante, bref, un petit follicule de propagande qui, si nous vivions dans une démocratie, n’aurait pas vu sa notoriété dépasser la proche famille de l’auteur. Il est vrai que le livre est vendu 1€ pour 10 pages, c’est à peu près tout ce que peuvent lire les analphabètes que produit l’école laïque. La presse, est-ce étonnant, a multiplié les éloges dithyram biques, quasiment tous pompés les uns sur les autres. Prenons La Montagne du 26 février, Le Pèlerin du 31 janvier et Marianne du 23 décembre. Mais quand on lit à travers les lignes, on s’aperçoit bien que cette infinitésimale brochure est bel et bien une œuvre de commande. L’auteur, Frank Pavloff est psychologue et politiquement d’extrême gauche, ce qui explique qu’il a pu activer les réseaux gauchistes infiltrés dans l’éducation nationale, le milieu des bibliothécaires et les médiats. Cela fait des dizaines d’années que les milieux culturels sont devenus une dictature d’extrême gauche. Il suffit de lire les éléments biographiques donnés par La Montagne pour savoir qui est Pavloff. Attention, chien méchant… Pavloff est né le 24 avril 1940 en Bulgarie. Son père était un mercenaire anarchiste bulgare de la sinistre brigade Dimitrov qui persécuta les catholiques en Espagne. Dimitrov, agent de liaison du NKVD en Allemagne (est-ce lui qui indiqua à Goering les caches d’armes des commu nistes allemands en 1934 ? En tout cas, il fut libéré immédiatement par Berlin après l’incendie du Reichtag et la découverte du complot communiste) fut celui qui instaura une dictature stalinienne en Bulgarie au prix de 600.000 morts… Pavloff a écrit dans la série d’extrême gauche Le Poulpe, dont il est très proche du fondateur, le répugnant Jean-Bernard Pouy. Il écrivit son pensum pour le compte de la maison d’édition Acte Sud dans un recueil intitulé Eclairer sans brûler présenté au « Salon du livre anti-fasciste de Gardanne », une manifestation organisée par le PCF et l’extrême gauche. Il fut alors contacté par l’éditeur Jean-François Manier (éditions Cheyne à Le Chambon-sur-Lignon (43)). Il reçut alors le soutien du « réseau Sorcières » (authentique : c’est un réseau de diffusion de livres pour enfants) et bénéficia lors de l’entre-deux tours des élections présidentielles de 2002 d’un matraquage médiatique sur France Inter par Vincent Josse. Le petit fascicule fut commandé en masse par les enseignants de gauche afin d’endoctriner les jeunes pour accroître l’exclusion des six millions de « Français inférieurs » ayant « mal votés » le 21 avril… Autant dire que l’histoire forgée par la presse, à savoir le psychologue qui prend un coup de gueule contre Million, scribouille une nouvelle de 10 pages éditée par un courageux petit éditeur et qui, par le bouche à oreille devient le succès de l’année, ne résiste pas à l’étude des faits. Matin Brun est une commande des officines de propagande qui ont toujours besoin de petits livres de ce genre pour inciter à la haine les incultes qui constituent le socle des partisans du régime. Le plus drôle ? On peut très bien retourner contre Pavloff son propre livre. Les « bruns » pour lui, c’est l’extrême droite, de par l’allusion à la couleur de l’uniforme des fascistes. Cependant, cela peut également être une allusion… aux Maghrébins en raison de leur couleur de peau ! Je profite de cet article pour signaler à nos lecteurs que d’ici quelqu es jours, la rubrique « Saga Monarchiste » sera complétée sur notre site www.hdf.fr.fm et que vous pourrez ainsi faire plus ample connaissance avec les personnages du Printemps de Strasbourg : Cyrano Valmont, Claire von Ledenbach, Philippe Nonal, Ronette Desfossés et les autres… Cette saga n’est pas vendue 1 euro (92 € les quatre volumes) mais elle n’a pas non plus dix pages (elle en fait bien plus de mille). Financièrement, c’est quand même une bien meilleure affaire. Idéologiquement aussi d’ailleurs…




#19 / 27 février 2003 / ENTREVUE

HENRI DE FERSAN REPOND AUX QUESTIONS DE FIER DE L’ETRE

  A journaliste impertinent, questions impertinentes.

1 – Monsieur de Fersan, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Pour les lecteurs chanceux qui ne me connaîtraient pas encore, je me présente… Henri de Fersan, 33 ans. Je dirige les Lettres Fersanes (mensuel) et Le Libre Arverne (hebdomadaire) et je suis l’auteur de 17 livres dont certains ont fait couler de l’encre jusque dans les faubourgs de Landerneau (L’Imposture antiraciste, Le Racisme anti-français, L’Eglise catholique et le nazisme.). Pour ceux qui voudraient avoir un aperçu de mon travail, je les invite à visiter mon site Internet www.hdf.fr.fm

2 – Vous êtes à la fois catholiques et nationaliste. Quelles sont vos relations avec les non-croyants et ceux qui se réclament du paganisme ? Mes relations sont bonnes, sauf quand ils blasphèment. Là, je peux me fâcher. Sinon, nous avons tellement d’ennemis communs, à quoi cela nous servirait de nous taper dessus ? J’ai des amis orthodoxes, des amis protestants, des amis païens, des amis athées. Je suis en excellents termes avec Philippe Randa, Philippe Gautier ou Jean Mabire. J’ai éteint mes bûchers et ils ont rangé les lions. Si un païen me respecte, je le respecte, ce n’est pas plus compliqué que cela…

3 – Quelle est, selon vous, la plus grande menace qui pèse sur la France et l’Europe ? Ceux qui ont créé et manipulé l’Islam depuis la nuit des temps, ceux dont la qualité première est une patience incroyable, ceux pour qui nous sommes des animaux, ceux dont le dogme religieux impose l’extermination des chrétiens, ceux qui ont fait vœux à de nombreuses reprises d’asservir l’humanité, ceux qui ont créé le capitalisme apatride et le communisme, ceux qui veulent légaliser le trafic de drogue, qui tiennent la propagande et la prostitution, ce subtil mélange d’Hapirous, de Sabaéens et de Khazars, j’ai nommé les [DING DONG ! Nous rappelons à nos lecteurs que la Loi Lellouche a été votée…]

4 – Comment voyez-vous l’avenir des idées nationales en France et l’avenir du Front National ? Les idées nationales se portent bien. Il y a en France un potentiel de 20 % de résistants. On était loin, très loin du compte en 1940… L’avenir ne peut pas passer par les urnes. Nos idées ne triompheront qu’à la suite d’une contre-révolution que j’espère de nature fasciste. Quant au Front National, il est clair que les dernières lois Raffarin vont singulièrement réduire son nombre d’élus. De plus, si jamais il se trouve en position de gagner, le pouvoir annulera le processus électoral selon le précédent algérien. Cependant, le Front National a un rôle à jouer : celui d’une tribune pour la défense de nos idées. C’est la pierre d’ancrage, le phare qui illumine, le point de ralliement. C’est à nous de faire comprendre aux 6 millions d’exclus que la République les considère comme des sous-hommes et veut leur élimination. Je m’y emploie avec mes livres et mes articles…

5 – Comment lutter, résister aujourd’hui ? Trois axes de combat : spirituel, temporel, culturel. Spirituel, car les malheurs de la France proviennent en partie de sa déchristianisation. Nous sommes dans un telle abysse qu’il faudrait Dieu pour nous sortir de là. Les Français étant le peuple élu de la nouvelle alliance (puisque la France est fille aînée de l’Eglise), il ne peut pas nous abandonner. Il faut donc prier, évangéliser et rassembler les catholiques de tradition qui, au vu de leur taux de natalité, sont l’avenir de ce pays… Il faut également s’apprêter à épurer l’Eglise des renégats et des traîtres et donc refaire l’équivalent de la Sainte Inquisition (du latin inquisitore, mener l’enquête. Contrairement aux ragots colportés par les ennemis de l’Eglise, les tribunaux de l’Inquisition étaient plus cléments que les cours royales) Mais le spirituel ne suffit pas. Comme dit le proverbe tibétain, s’il suffisait de s’accroupir pour accéder à la sagesse, toutes les grenouilles s’appelleraient Bo uddha.. Il y a donc le combat temporel. Il faut commencer à créer des mouvements de résistances avec un système de cloisonnement très strict comme c’était le cas dans les cellules trotskistes. Il faut, condition sine qua non de notre réussite, de nous doter de commissaires politiques qui, à l’échelon du groupe, cumulera les fonctions de chef des renseignements et de procureur général. Le rôle du commissaire politique est inscrit dans le troisième volet : le combat culturel. Je suis très gramsciste. . Il faut repérer les militants potentiellement les plus aptes et organiser des stages de formation. Une formation générale tous, suivie d’un cursus spécialisé pour ceux qui se révéleront meilleurs en un domaine : chefs de maquis pour les plus « physiques » (avec spécialisation dans la guérilla, le sabotage ou le snipering) ; commissaires politiques pour les « intellectuels » (options renseignements, archivage, idéologie) ; inquisiteurs pour les plus pieux (options : évangélisation, lutte contre les hérésies in ternes à l’Eglise, aumônerie). Les trois combats doivent être menés en même temps.

6 – Dans vos éditoriaux, ainsi que dans le 3e tome, tant attendu, du « Printemps de Strasbourg », vous appelez souvent les nationalistes à faire sécession. Pensez-vous qu’une des solutions pour notre survie et les combats à venir soit de se regrouper en un lieu géographique pour nous y organiser et nous préparer la reconquête de nos terres dévastées ? Oui. C’est ce que Nicolas Bonnal appelait « les Katholic Park ». Cette tactique a été utilisée avec succès tant par Mannerheim en Finlande que par Trotski en Russie, Mao en Chine et Pol-Pot au Cambodge. Dans mon roman Le Printemps de Strasbourg, le héros proclame l’indépendance de Strasbourg-est avant de se lancer à la reconquête d’une France où des maquis tiennent les campagnes en son nom. Il faut être clair : la société, la République ne veulent plus de nous. Il faut la mettre face à ses propos : dans ce cas, qu’elle nous cède un territoire proportionnel à notre poids électoral. Bien entendu, ils ne voudront pas. Dans ce cas, il faudra arracher l a liberté nous-mêmes. Certaines zones à majorité allogène (Seine-Saint-Denis, Roubaix, Marseille, certaines banlieues de Lyon) sont d’ors et déjà perdues. Il faut y évacuer les nôtres et y expulser les leurs. Il sera toujours temps ensuite de reconquérir le tout… Cette politique est également celle que préconisait le docteur Pierce en 1976 dans Le Journal de Turner (Turner Diaries) avec la sécession de la Californie du Sud rebelle puis la création « d’états blancs libres » dans les pourtours des villes américaines dévastées par l’échange nucléaire avec la Russie.

7 – Parlez-nous un peu de vos fameuses « Lettres Fersanes » ? Pour le même prix, je vais vous parler des Lettres Fersanes et du Libre Arverne. Les Lettre Fersanes sont un mensuel satirique de quatre pages ; un regard caustique sur l’actualité dans un ton à la Charlie Hebdo. On y trouve l’article en Une : un point d’actualité développé (en décembre, c’était Nicolas Anelka, en janvier Raël et ses clones et en février, la démographie en France) ; un éditorial (en février : faut-il boycotter Israël ?) ; deux rubriques qui reviennent chaque mois, à savoir « le festival du Pélican » (le journal qui nous a pris le plus pour des pélicans le mois passé, en février The Manchester Guardian) et « www.blaireau.com » qui recense la plus grosse ânerie lue sur Internet (en février : le site du SCALP). Le reste est constitué de petits articles caustiques sur les évènements d’actualité. Ainsi, en février, nous avons ironisé sur Nicolas Miguet, sur Danielle Evenou, sur Jean-Pierre Pierre-Bloch… L’abonnement est de 18 € par an. Le Libre Arverne est un hebdomadaire de 10 pages, abordant l’actualité dans son ensemble. On y trouve un éditorial, une rubrique politique, une rubrique presse-médiats où sont décortiquées les campagnes de propagandes dans la presse, une rubrique affaires étrangères, une rubrique société, la rubrique des sports (consacrée depuis quelques temps exclusivement aux déboires de l’AS Saint-Etienne) et la rubrique culture (avec notamment la recension des livres amis reçus) . Dans le dernier numéro (NDLR : le 16), on parle ainsi d’un journal Internet qui parle de nous, de la mort électorale de Robert Hue, de la victoire judiciaire de Michel Lajoye, d’un article sur les tournantes dans La Montagne, de l’agression bidon d’un rabbin… L’abonnement annuel est de 156 € mais on peut payer trimestriellement 39 €…

8 – Vous avez déclaré qui si votre 4e enfant était une fille, vous l’appelleriez « Marianne » en hommage à l’hebdo que vous citez régulièrement dans vos « Lettres Fersanes ». Et si cela devait être un garçon, comment l’appelleriez-vous ? Aaargh ! Propagande sioniste !!! Deux prénoms sont interdits de séjour dans ma famille : Marianne (symbole de la Gueuse, ma seconde fille s’appelant Marianick, c’est-à-dire « petite Marie » en breton) et Anastasie (symbole de la censure). Si le petit quatrième avait été une fille, elle se serait appelée Alice, mais comme c’est un garçon, il s’appellera Baudouin.

9 – Un souvenir politique vous a marqué ? Mon premier souvenir politique a été l’intervention russe en Afghanistan à Noël 1979. Je suis devenu anti-communiste. J’avais alors 10 ans et je lisais dans Le Figaro Magazine les articles de Marie-France Garaud qui nous annonçaient bientôt les chars à étoile rouge sur les Champs-Elysées. D’une famille gaulliste, j’ai donc eu un intérêt sur tout ce qui était anti-communiste. Dès 1983, je me suis intéressé au plus anticommuniste de tous : le Front National. Deuxième souvenir déterminant : l’élection de Marie-France Stirbois à Dreux en 1989. j’étais alors étudiant à l’IEP de Strasbourg. On était un groupe d’une demi-douzaine de fafs, sans compter la demi-douzaine de gars de l’AF. On pensait gagner par les urnes, le BETAR était venu nous proposer des accords électoraux, on attendait la main tendue de la vraie droite… On allait vite déchanter ! Troisième souvenir déterminant : le 5 mai 2002. Une date capitale. C’est là où j’ai commencé vraiment à lancer cette idée de « sécession » et de mise à l’abri des parties saines de la nation. Les Français avaient une occasion unique de changer de société. Par conformisme, par trouille, par indifférence ou même par simple connerie, ils n’ont pas su la saisir. Qu’ils en assument les conséquences, nous refusons de le faire pour eux. Ce jour-là, j’ai décidé (idée très chrétienne vous le constaterez) de ne sauver que ceux qui en sont dignes. Je vois l’avenir comme cela : des enclaves fascistes où vivront les nôtres qui auront su se préparer à temps, à la porte desquelles viendront frapper des millions de Français affamés, déboussolés, chassés des banlieues dans un pays ravagé par les conflits inter-ethnique. Pour les plus compromis d’entre eux , nous ressortirons opportunément la phrase du Christ : « Qui êtes-vous, en vérité je ne vous connais pas… »

10 – Vous avez travaillé de décembre 1996 à juin 1997 à la bibliothèque d’Orange. Pouvez-vous revenir sur cette expérience ? Expérience enrichissante : j’y ai découvert l’univers fascinant et kafkaïen de la fonction publique, ses formulaires à trois exemplaires, ses commandes à remplir avec le formulaire M-14 (le rose pour les archives, le blanc à envoyer et le vert à conserver)… comment ai-je pu passer à côté de cet idéal de gratte-papier chef échelon A ? Plus sérieusement, j’étais venu soldat menant une guerre idéologique et je me suis retrouvé à faire de l’intendance… Après avoir compris que je n’avais pas l’étoffe d’un zéro, j’ai décidé de suivre ma fiancée (qui est devenue mon épouse) en Auvergne et d’y écrire des livres qui me valent l’estime de ma belle-mère… A Orange, j’ai vu la démocratie en action, et je me suis juré mais un peu tard qu’on ne m’y prendrait plus… Cependant, je juge que Jacques Bompard est un très bon maire : après tout, il a été réélu (et au premier tour s’il vous plaît ! ) avec 60 % des voix, ce qui n’était jamais arrivé à Orange depuis 1945 !

11 – Quand Marine Le Pen déclare à la presse que « l’extrême droite, ce sont des groupuscules » dont les membres ont de « tout petits cerveaux », et qu’elle n’a « rien à voir avec eux », quelle est votre réaction ? Ce qu’il ne faut pas faire pour donner une image de respectabilité… Elle espère donner des gages à qui ? De toutes façons, l’ennemi nous qualifiera toujours d’extrême droite, même si on rampait dans la boue en se reniant. Regardez Bruno Mégret ou Gianfranco Fini… Ce qui faut, c’est montrer aux gens ce qu’à réellement été le fascisme et le national-socialisme. Personne n’a jamais prétendu que ce serait facile, mais il y a un signe révélateur : plus on nous tape dessus, plus on doit être dans le vrai !!!

12 – Pour finir, dites-nous pourquoi de mauvaises langues prétendent que vous seriez le 100e enfant caché de feu Gaston Defferre, ce qui expliquerait votre pseudonyme (Defferre 100). Qu’en est-il vraiment de cette rumeur qui bouleverse tant notre famille politique ? Gosh, me voici démasqué. En réalité, je m’appelle Moïshé Rosenblumtailovitch, mais ne le répétez à personne… Plus sérieusement, j’avais été obligé de prendre un nom de plume pour des raisons professionnelles (j’étais à l’armée quand j’ai écrit mes premiers articles, j’étais donc astreint à l’obligation de réserve ) et ce nom est devenu un nom d’état civil depuis 1997. Utiliser l’ancien est caduque. Un peu comme si on persistait à appeler François Brigneau « Emmanuel Alliot » ou A.D.G. « Alain Fournier »… Même les impôts m’appellent Henri de Fersan, c’est tout dire !!!

13 - Etes-vous plutôt ? Saddam ou Georges ? Saddam bien sûr, il ressemble tellement à Staline avec sa jolie moustache. Moi aussi j’aimerais avoir une moustache, mais ma femme ne veut pas…

14 - Saucisse de Francfort ou cassoulet de Toulouse ? Ach, zauzisse de Frankfürt natürlisch… Sinon, comment justifier que le SCALP me traite de nazi ?

15 - Régionaliste ou Européen ? Partisan du Saint-Empire Romain d’Occident

16 - Juillettiste ou aoûtien ? Anti-septembriseurs surtout…

17 - Henri Leconte ou Henri IV ? Henri Leconte bien sûr, celui dont le téléphone est « trois sept, zéro six, zéro six, zéro six… » (NDLR pour les non-tennismen : comprendre « trois sets : 0-6, 0-6, 0-6 »)

18 - Thé ou café ? Café noir (on a toujours son bon noir…)

19 - Nice ou Chamonix ? Saint-Etienne (stade Geoffroy Guichard), un coin sympa, de l’herbe verte, un berger corse et 11 chèvres vertes…

20 - Radio ou télévision ? Oh l’autre ! Il me demande ça à moi !!! Radio Courtoisie bien sûr, 95.6, le Libre Journal de Serge de Beketch, la seule émission garantie sans dentiers…

21 - Moyen-Age ou Renaissance ? Moyen-Age bien sûr… Une époque si chaleureuse comme disait Philippe le Bel

 

 

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