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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#00 / MARS 2001 / EDITORIAL

    De nombreux lecteurs m’ont demandé la création d’un bulletin de liaison des Publications Henri de Fersan afin d’être tenus informés des nouveautés de notre maison.

    Finalement, c’est un projet beaucoup plus ambitieux qui voit le jour : ni plus ni moins que la création d’un petit mensuel de quatre pages, éclairant le dessous des cartes de l’actualité et braquant le projecteur sur des gens qui généralement préfèrent agir dans l’ombre…

    Les Lettres Fersarnes – Le Libre Arverne se veut un mensuel d’opposition non seulement au gouvernement et au Président en place, mais également un mensuel d’opposition au régime en tant que tel. Nous ne voulons pas une alternative à la gauche caviar et à la droite saumon, mais au système né des Lumières qui, par ironie et euphémisme, est plutôt le champ d’action des forces obscures.

    Tout ce qui est national est nôtre, tout ce qui est catholique l’est également. Mais si nous refusons le sectarisme à l’intérieur de notre famille, nous serons impitoyables contre les faux nationalistes à la Pasqua, les faux anti-mondialistes à la Bové ou les faux catholiques à la Lustiger…

    Nous espérons que cette nouvelle publication vous plaira et que le petit nouveau trouvera sa place au sein de notre grande famille, auprès de Présent, Rivarol, Faits & Documents, Le Libre Journal de La France Courtoise, Lectures Françaises et autres publications nationalistes.

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#00 / MARS 2001 / ARTICLE

SAINT-ETIENNE : BOURGOIN M’A TUER…

    En février, l’un des plus grands scandales de l’histoire de l’Europe des Quinze vient d’être révélé : un trafic de faux passeports et un système de naturalisations bidons plaçant Athènes, Lisbonne et Brasilia dans le collimateur. La rivalité des multinationales et la vengeance mesquine d’un entraîneur limogé ont fait rebondir le scandale en France après l’avoir révélé en Italie. Tout commença chez nos voisins transalpins le Milan AC, club appartenant à Silvio Berlusconi, avait enrôlé à l’intersaison le gardien de but titulaire de la Seleçao (équipe nationale brésilienne), Dida. Or, la réglementation européenne en matière de football limite à trois joueurs « non communautaires » le nombre d’étrangers autorisés, sachant que le nombre de communautaires (les 15, plus la Norvège) est illimité. Dida arrive donc à Milan nanti d’un passeport portugais... qui se révéla être un faux ! Au même moment, en France, Robert Nouzaret, entraîneur limogé par l’AS Saint-Etienne, affronte son ancien club avec sa nouvelle équipe , le Toulouse FC. Après la défaite de son équipe, il pose des réserves contre la validité des passeports de deux joueurs stéphanois l’attaquant brésilien Alex Dias (bénéficiaire d’un passeport portugais) et le gardien de but ukrainien Maxym Levytsky (bénéficiaire d’un passeport grec). Les deux passeports se révèlent alors être des faux, alors que les services Schengen les avaient déclarés valides le 27 septembre. Pour compliquer les choses, le passeport Italien du milieu de terrain argentin du RC Strasbourg, Hugo Garay, est reconnu faux, de même que le passeport grec du gardien colombien du FC Metz Faryd Mondragon ; que le passeport italien du défenseur chilien de l’AS Monaco, Pablo Conteras et que le passeport italien de l’attaquant argentin de l’OGC Nice, Emilio Ramay.

    Les autorités portugaises ont ainsi admis s’être fait voler 15 000 passeports vierges dans divers consulats (notamment au Luxembourg) qui ont été revendus par un réseau très organisé à divers imprésarios véreux (pléonasme) de joueurs sud-américains. Mieux suite une procédure d’enquête déclenchée par le président de l’AS Saint-Etienne, Alain Bompard (aucun lien de parenté avec le maire d’Orange) a découvert que la Grèce avait vendu 10 000 « faux-vrais » passeports à la mafia tchétchène ! On se rappelle l’affaire de joueurs de basket américains et même estoniens massivement naturalisés grecs dans les années 1980. Pour compliquer l’affaire, le passeport de Levytsky a été obtenu par le même agent que celui d’un international arménien, éphémère gardien de l’AS Saint-Etienne Roman Berezovsky... Or, ce dernier joue actuellement en Grèce où son passeport est considéré comme valable !

    Quel enseignement tirer de cette triste affaire ?

    Tout d’abord, que l’Europe est un vraie passoire sur son flanc sud. Lisbonne ne sait pas protéger ses passeports et Athènes brade les siens. Des joueurs de football ont bénéficié de cela mais, après tout ils sont à peine une centaine. Combien d’autres personnes moins médiatiques, en ont-elles bénéficié ?

    D’autre part, l’attitude hypocrite des médias. Alors qu’ils jugent normal que des Camerounais, Libériens, Sénégalais et autres Algériens, internationaux dans leur pays, puissent être naturalisés français, ils s’indignent que Alex descendant de colons portugais puisse retrouver la nationalité de ses ancêtres !

    Sur le plan sportif, l’AS Saint-Etienne a été le seul club sanctionné : la Ligue, présidée par Gérard Bourgoin, a retiré sept points au club, ce qui le relègue quasiment en seconde division, mais n’a pris aucune sanction, ni contre Metz, ni contre Strasbourg, ni contre Monaco, ni contre Nice… Mais il est vrai que le football français semble connaître deux poids, deux mesures. Ainsi, suite aux incidents du match Marseille-PSG, lors de laquelle des projectiles ont été lancés sur l’entraîneur parisien Luis Fernandez, seule une sanction financière a été prise contre le club phocéen, et ce alors qu’il était déjà passible d’un sursis de suspension de stade ! Déjà l’an dernier, un cadre du club avait pu lyncher en toute impunité dans les vestiaires la vedette argentine de Monaco, Marcello Gallardo. Il semble que Marseille soit au-dessus des lois depuis qu’il est dirigé par Robert Louis-Dreyfus, PDG d’Adidas, héritier du F.: Louis Louis-Dreyfus qui bâtit sa fortune sur nos morts de 1914-1918 et fut le premier baill eur de fonds de l’Humanité en compagnie de Rothschild… Ce qui doit ravir la ministresse des Sports, la communiste Marie-Georges Buffet, et surtout le président de la Ligue, Gérard Bourgoin, ami personnel de Fidel Castro avec qui il collabore financièrement. Au moins, Alain Bompard peut se consoler de ne pas avoir été déporté dans le Goulag de l’île de la Juventad… Drucker à Bordeaux, Louis-Dreyfus à Marseille, Bronfman au PSG, Decker à Toulouse, le groupe Pathé à Lyon… Bompard fait un peu erreur de casting, genre : délit de sale goy ! Salaud de pauvre, ça lui apprendra à diriger un club dont les valeurs sont l’amour du maillot, l’abnégation, l’effort permanent, des valeurs crypto-nazies en somme…

 

 

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