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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#03 / JUIN 2001 / EDITORIAL

    Dame faucheuse a faim ces derniers temps. De jour en jour, l’espoir de voir les authentiques criminels contre l’humanité être déférés devant les tribunaux du peuple s’amenuise… Après Jérôme Lindon, c’est autour de l’abject général Katz, « le boucher d’Oran », de franchir le Styx et d’être déféré devant le Juge Suprême qui risque fort de le muter ad eternam dans les (nombreux) effectifs du grand Zippo…

    Tout comme Papon, Katz aura été un fidèle serviteur de la grande Zohra : le 5 juillet 1962, cet individu commandait le XXIVe Corps en garnison à Oran. 5.000 Français furent assassinés de manière horrible. Pour obéir à un général provisoire, on laissa hommes, femmes et enfants se faire égorger et être pendus aux crocs de boucher dans le centre d’Oran. Des milliers de personnes furent enlevés. Les hommes pour servir de bêtes de somme, les femmes et les enfants en tant qu’objets sexuels dans les casernements du FLN. Dans le rapport ASP 89.092 du 6 juillet 1962, le commandant du 5e RI, le lieutenant-colonel Jezequel rapportait à ses autorités supérieures les incidents qui s’étaient produits à Oran le 5 juillet de 11 heures 30 à 16 heures 00, Quartier Sébastopol plusieurs dizaines d’Européens avaient été enlevées, dont 40 dans la seule brasserie Lorraine et les sinistres ATO (unités fellouzes) loin de ramener le calme, avaient multiplié les agressions.

    Collabo jusqu’au bout, Katz avait même épousé une Algérienne, sa cadette de 30 ans…

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#03 / JUILLET 2001 / ARTICLE

REPONSE A MADAME PUYFOURCAT

    Dans son courrier des lecteurs du 24 mai 2001, Actualité Juive a publié une lettre d’une languedocienne, Anne Puyfourcat (si elles s’appelaient toutes Sarah Goldenberg, il n’y aurait plus aucun suspense…) s’interrogeant sur la méchanceté congénitale de l’Internationale goja (féminin de goy), génétiquement antisémite. Nous ne résistons pas (oh pardon ! ) à l’envie de vous faire lire sa prose qui vaut son pesant de shekels : « Pourquoi la mort d’un Palestinien trouble, choque, fait mal, alors que celle d’un Juif passe inaperçue ? Pourquoi légitime-t-on les attentats et condamne-t-on les bombarde­ments ? Pourquoi après un attentat dit-on à Israël qu’une réponse ne fera qu’aggraver la situation alors qu’on ne dit pas aux Palestiniens après une réponse israélienne qu’un attentat ne résoudra rien ? Pourquoi les discus­sions et les donations de M. Barak n’ont pas amené la paix ? Pourquoi quand les Juifs ont mal tout le mon­de s’en moque ? Pourquoi le peuple juif doit laisser sa place ? Pourquoi Israël dérange ? Pourquoi les gens ne répondent pas à ces questions quand je les leur pose ? Pourquoi nous entre-déchirons-nous pour les autres? ».

    Quelle envolée mélodramatique ! Je me serais volontiers épongé les yeux si l’URSSAF m’avait laissé de l’argent pour m’acheter des kleenex… Mais je trouve que cette chère dame a oublié, faute de place probablement, quelques questions essentielles : pourquoi Tsahal laisse mourir des bébés palestiniens aux portes des hôpitaux ? Pourquoi les bourreaux d’un Palestinien ont été condamnés à 2 centimes d’amende ? Pourquoi l’assassin juif d’un bébé palestinien a été condamné à six mois de prison ? Pourquoi la presse n’en parle pas ? Pourquoi la presse n’a-t-elle pas médiatisé cette affaire de rabbins trafiquants de drogue ? Pourquoi les Juifs considèrent-ils les goys comme des animaux ? Pourquoi dans le Talmund il est écrit que l’on doit exterminer les Allemands ? Pourquoi les Juifs répondent à ces questions par des assignations à la XVIIe Chambre Correctionnelle ? Et ultime question, tiens pourquoi on n’entend plus madame Puyfourcat ?

 

 

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