Monsieur,

  Votre doublé en demi-finale de la Coupe du Monde de Football 1998 contre la Croatie ne vous autorise pas outre mesure à vous présenter en professeur de morale. D’abord, quand on est antillais comme vous, donc né à une portée de Scud de Cuba et de la Grenade, et que l’on se prétend catholique, on n’accorde pas un entretien au quotidien communiste L’Humanité (entre autre celui du 28 février 2000), soutien inconditionnel du régime totalitaire castriste. Vous y parliez de racisme, mais je vous rappelle, antillais que vous êtes, qu’à Cuba, ce pays si aimé à l’Huma, les Noirs n’ont aucun pouvoir politique et ne leur fut reconnu que le droit de servir de chair à canon en Angola, en Ethiopie, au Mozambique et ailleurs… Depuis quelques jours, que ce soit dans les colonnes de L’Equipe ou celles de France-Football (même groupe de presse, même rédaction gauchiste), vous vous présentez comme porte-parole de la « lutte contre le racisme » dans le football. Du haut de votre montagne de millions, vous fustigez les supporters de la Lazio de Rome qui refusent les Noirs dans leur équipe (ce qui n’a pas empêché le club de remporter le Calcio en 2000), ne voulant pas voir la Cité éternelle finir comme l’ancienne Ville Lumière. Avez-vous été agressé ? Non. Votre fille a-t-elle été violée par une meute de skinheads ? Non. Votre femme a-t-elle été détroussée ? Non. Juste quelques banderoles et des cris imitant le chimpanzé, c’est-à-dire moins que les injures racistes que subissent quotidiennement les Français de race blanche en région parisienne ou dans le pourtour lyonnais et marseillais.Lilian Thuram, je ne vous ai jamais entendu protester contre le seul racisme qui existe en France : le racisme antifrançais. Je ne vous ai jamais entendu manifester le moindre sentiment de sympathie envers les victimes des tournantes commises par vos frères blacks. Justement parce que vous les considérez comme « vos frères », forcément « victimes du racisme » qui pour vous n’est l’œuvre que des Blancs, ces pauvres idiots qui vous paient et dépensent des fortunes pour maintenir un haut niveau de vie artificiel dans votre petite île. Le jour où vous dénoncerez les tournantes, que vous reconnaîtrez l’existence du racisme antifrançais officiel et que vous pèserez de tout votre poids pour que cela cesse, alors je croirai à la sincérité de votre lutte. Mais j’en doute. Vous n’êtes qu’un pion manipulé sur l’échiquier de la guerre raciale, dont on se sert de la notoriété pour inciter les allogènes à la haine du « de souche », prélude au génocide en cours. Alex Villaplane lui aussi était un brillant footballeur, 25 fois international de 1926 à 1930. Il a été quand même fusillé pour collaboration en 1944. Quant à Manuel Polge, 3 fois international en 1933 et 1934, il suffit de rappeler comment les FTP ont traité le cadavre de sa femme…