 Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique. #10 / JANVIER 2002 / EDITORIAL Range ta faux, oh mort… Dame faucheuse nous peine ces temps-ci. Encore un traître qu’elle vient ravir à notre affliction (et non pas à notre affection…) Après Lindon, après Katz, voici Henri Smolarski qui s’en est allé peupler l’Archéon le 3 novembre dernier… Maître Henri Smolarski était l’éditorialiste de Tribune Juive, organe communautaire dont l’orthodoxie talmudique n’est plus à démontrer, mais également avocat depuis 1947. Les médiats se sont montrés d’une discrétion de violette sur le décès de celui qu’on nous présenta pendant longtemps comme la caution morale de ce bi-mensuel, l’homme qui débusquait l’antisémite dans tous les coins de la sphère politique. Rappelons les hauts faits de ce monsieur. Le 23 juillet 1992, il était arrêté pour une tentative d’escroquerie de 6 milliards de dollars (6,7 milliards d’euros, soit 44 milliards de francs) à la Deutsche Bank. De plus, la police s’aperçut que ce père de famille entretenait un giton, Kiré Georgiewski, qu’il pourvoyait en drogue. Il est vrai qu’il avait demandé la libéralisation de la vente de la cocaïne dans son journal. On comprend mieux pourquoi. Parmi les prestigieux collaborateurs de la revue le dessinateur Olivier Ramson – qui sévit au Parisien , Yves Deraï ou encore le risible Jean-Yves Camus. Le journal susnommé a par ailleurs été condamné à de nombreuses reprises par les tribunaux pour ses informations mensongères, notamment le 22 mars 1996 (par Jean-Marie Le Pen) ou le 11 mars 1998 (par Lysiane Choukroun) ; sans parler de nombreux droits de réponses exigés suite aux délires de Camus. Bref, un journal conforme aux normes morales de notre temps… Henri de FERSAN
ABONNEMENT (12 n°) : 18 € Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN [adresse] Avertissement: Nuit gravement à la République. Attention: non estampillé par le Consistoire …. |
#09 / DECEMBRE 2001 / ARTICLE
Ce mois-ci la palme du Pélican revient au quotidien communiste soutenu par le grand capital L’Humanité. Dans son numéro du 14 janvier, le journal s’indigne sur les affaires de pédomanie ayant secoué la commune d’Outreau, dans le Pas-de-Calais. Cependant, le quotidien se garde bien de faire repentance sur son soutien passé à la pédophilie… Mais qui se souvient encore de l’affaire Jacques Dugué ? Ce membre du PCF de Saint-Ouen se servait des enfants l’équipe poussine de basket-ball pour monter un réseau pédomane, dont le « directeur commercial » était un certain Sokolowky, dont le rôle était le même que Weinstein dans le réseau Dutroux. Dugué était soutenu par le maire communiste de la ville, Fernand Lefort. Le président du club sportif était dirigé par un propriétaire de sex-shop, le sieur Norbert Abidh. Lors de l’arrestation d’Alain Leroy, complice de Dugué, les policiers durent faire face aux troupes de choc de la CGT qui voulurent s’opposer à eux. A noter que le quotidien Libération a pris la défense de Dugué. Pas étonnant de la part d’un journal coutumier du fait, qui n’hésitait pas en 1976 à publier de petites annonces pédomanes et, au milieu des années nonante, à s’indigner que les pédophiles ne puissent s’exprimer à la télévision (article d’Arnaud Viviant)… Autre bénéficiaire du Pélican, le journal à scandale France-Dimanche qui n’a jamais autant mérité son surnom de « Franche Démence » Dans l’un de ses derniers numéros, la célèbre feuille de chou dont les scoops sont dignes de Nicolas Miguet (l’inoubliable inventeur du quotidien paraissant chaque mois…) a découvert les assassins de Lady Di. Il s’agit de Ben Laden et de ses sbires, bien sûr. Dans les prochains numéros, nous aurons la responsabilité de Ben Laden dans l’épidémie de méningite en Auvergne, la responsabilité des islamistes dans le naufrage de l’Erika, la responsabilité des fous d’Allah dans la crise de l’Euro et la responsabilité des Talibans dans le début de saison catastrophique de l’AS Saint-Etienne… |