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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#11 / FEVRIER 2002 / EDITORIAL

Et de quatre…

  « Que vous êtes pressante ô déesse cruelle ! » se plaignait le vieillard à la Camarde dans la fable La Mort et le mourant. Nous pourrions reprendre à son compte cette phrase. Si la mort décime l’anti-France, qui aurons-nous à juger ? Cette fois, c’est Pierre Bourdieu qui s’en va rejoindre aux enfers ses idoles Mao et Pol Pot… Pseudo contestataire bien incrusté dans les lambris du pouvoir, que ce soit au Collège de France (chaire de Sociologie depuis… 1981 !) ou à la direction des études de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (depuis 1964), il fut à l’origine de la pétition en faveur de la régularisation des immigrés Bourdieu savait à merveille pratiquer l’amalgame stalinien : n’a-t-il pas accusé en 1996 dans Sur la télévision : « ces milliers de journalistes faisant du lepénisme au quotidien » ? Les thèses de Bourdieu sur l’éducation, qualifiées de « terroriste sociologique » par Jeannine Verdès-Leroux, sont mot à mot celles de Pol Pot et de Staline, prônant la destr uction de la société traditionnelle dans tous les domaines, ce qui valut à leur auteur de recevoir le « prix Lyssenko ». Cependant, Bourdieu « porte-parole des exclus » ne reculait pas devant les mondanités, n’ayant pas négligé de figurer dans le Who’s Who, guide rouge de la nomenklatura française et des nantis de tout poil… Imposture, imposture…

  Le battage médiatique fut révélateur : France-Infos, Le Nouvel Observateur, L’Humanité, Charlie-Hebdo, Marianne ont pleuré sur le défunt. Ruber asinus ruber asinum fricat… (pour les non-latinistes : l’âne rouge se frotte à l’âne rouge…)

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#11 / FEVRIER 2002 / ARTICLE

GUY BEDOS, HUMANISTE DE GAUCHE…

  « Son rire de hyène prise de toux tuberculeuse fait froid dans le dos » disait de lui mon confrère de Minute-La France Eric Letty. Bonne conscience de la gauche caviar, Guy Bedos fut celui qui n’hésita pas à insulter Soljenitsyne et à faire l’apologie des terroristes de la Rote Armee Fraktion. Admirateur inconditionnel de l’ancienne RDA et de Brecht (l’apologiste des crimes de Staline), il est le véritable reflet de l’imposture antiraciste : haineux, sectaire, aigri, raciste anti-français et anti-chrétien, patron ignoble, fils indigne, père odieux, mari abject… Un homme de gauche.

  Maman Bedos, qui porte le joli nom d’Hildeberte Verdier, est la cible favorite des attaques de son fils qui a visiblement un problème avec son Œdipe… Il est vrai que politiquement, cette Pied-Noir de choc est l’antithèse de son fils, lisant la presse dissidente et y découpant les articles critiques contre son rejeton. Tolérant comme savent l’être les gens de gauche, Bedos vomit sa bile matricide sur scène, ne supportant pas que sa mère puisse avoir une opinion personnelle…

  Il est vrai que Bedos est devenu de gauche quand il a cessé d’avoir du talent, c’est-à-dire après son divorce d’avec Sophie Daumier. Revenons sur cet épisode montrant le vrai visage du Bedos. Atteinte d’une maladie génétique la rendant handicapée, Sophie Daumier fut immédiatement abandonnée par Guy Bedos, la procédure de divorce révélant l’ignominie crasse du personnage… Dans un entretien accordé au Parisien Libéré (15 janvier 2002), il évoque ses quatre enfants Nicolas (qui l’assiste), Leslie, Mélanie et Victoria. Or Guy Bedos n’a pas eu quatre enfants, mais cinq. Il en a oublié un dans la nomenclature : Philippe Bedos. Cet enfant né en 1955 fut légitimé lors de son mariage avec Sophie Daumier en 1965. Philippe souffre de la même maladie génétique que sa mère et est lourdement handicapé. Le 27 mars 2001, Bedos fut condamné à lui verser 5.000 francs par mois de pension alimentaire. Montrant toute sa générosité socialiste, il s’empressa de demander au tribunal de Créteil d’annuler sa reconnaissance en paternité. C’est grand, c’est beau, c’est humaniste, c’est la gauche, c’est Bedos…

  Dans le même entretien, il fustige « une gauche qui tolère la brutalité économique de certaines entreprises qui, au nom d’un réalisme triomphant, accepte qu’on jette des milliers de gens au chômage ». Bedos sait de quoi il parle : il a jeté à la rue un couple d’employés de son château de Touraine, de leur fillette de quatre ans, sans même leur laisser récupérer leurs affaires personnelles, et ce pour le crime d’avoir utilisé la mauvaise marque de désherbant. Il sera condamné à 15.000 francs le 17 mars 1995.

  Il dit du monarchiste mondain Thierry Ardisson : « Je n’aurais pas aimé le croiser sous l’Occupation » . En tout cas, dans un régime stalinien, on aurait probablement croisé Bedos au Goulag. Pas comme détenu, comme commissaire politique ! Il est vrai que Bedos a de quoi détester Ardisson. N’est-ce pas dans les colonnes d’Entrevue qu’a été révélée l’affaire de sa conception particulière du droit social des domestiques ?

  Son dernier spectacle est annoncé avec force tapage médiatique, y compris dans Le Figaro du 12 janvier 2002 où la journaliste Armelle Héliot annonce qu’elle ne questionnera pas Bedos sur Sophie Daumier… Certes, on nous arguera qu’il faut que tout le monde vive. Dans le cas de Monsieur Bedos, nous n’en voyons pas, mais alors pas du tout, la nécessité…

 

 

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