 Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique. #15 / JUIN 2002 / EDITORIAL 136 ! C’est le nombre de députés qu’aurait eu la droite nationale si la proportionnelle avait été établie. Seuls six départements métropolitains n’auraient pas d’élus (Cantal, Corse du Sud, Haute Corse, Gers et Lot), mais le Nord nous donnerait 7 députés, les Bouches-du-Rhône 5, le Rhône 4 et le Pas de Calais 4.. Au lieu de cela, aucun élu. Remarquez que de toute façon, ce n’est pas un ou deux députés nationalistes qui auraient pu changer la donne. Des députés, il faut en avoir au moins 20. Sinon, 0 est le chiffre parfait. Pourquoi ? Parce qu’il y a trop de gens parmi les nationaux qui croient encore au mirage démocrasseux et ripoublicain… Seule l’exclusion totale peut amener à la radicalisation tristement nécessaire de notre électorat. 5,5 millions d’électeurs, c’est bien, 5,5 millions de révolutionnaires, c’est mieux. Il ne faut pas se leurrer : seule une contre-révolution, un 1944 à rebours, permettra de donner le grand coup de balai dont le pays a besoin. Le syndic de faillite présidé par « Raffarin d e ramasse-cons » ne pourra pas empêcher le dépeçage de la France tel que l’exigent les mondialistes : Bretagne, Occitanie, Corse, Alsace arrachées à notre territoire national pour former des « régions » sous la coupe d’une Europe administrée par le gouvernement de collaboration avec l’occupant américain en place en Allemagne… Au fond, à quoi servirait un député ? A rien. Maintenant, le jeu est clair. Nous sommes des citoyens de seconde zone. Les vaisseaux sont brûlés et nous n’avons plus rien à perdre, surtout avec les diverses réformes de scrutin visant petit à petit à nous exclure de toutes les assemblées. Puisque les bulletins de vote ne servent plus à rien, nous devons utiliser d’autres armes. Faisons usage de la force que constitue notre nombre. Résistance passive généralisée ! Cassons nos téléviseurs, boycottons cinéma et journaux aux ordres, rendons nos cartes de donateurs, enlevons nos enfants des écoles publiques ou semi-publiques… Nous avons notre radio, nos villes, nos entreprises, nos églises, n os écoles, nos références, notre culture, nos intellectuels, nos artisans… Nous sommes embarqués pour une grande aventure ! Si les résultats du second tour n’ont pas été conformes aux espérances, nous savons maintenant qu’il y a en France 8 millions de personnes totalement exclues de la société, soit l’équivalent de la population de l’Autriche. Ces 8 millions de personnes pèsent un poids financier, humain, commercial considérable. Imaginez que du jour au lendemain, les électeurs du FN et du MNR se retirent de la vie économique française, le manque à gagner pour le régime se chiffrerait à 600 milliards de francs ! Si chaque électeur nationaliste achetait un de mes livres par an, je pourrais acheter chaque mois un club de football ! Si chaque homme ayant voté nationaliste descendait dans la rue armé, nous alignerions 145 divisions calibre OTAN en ligne, soit près de trente fois l’armée française ! Alors respect, messieurs, sinon ça va chauffer ! Le 21 avril est un tournant dans l’histoire nationale. Il faut maintenant transformer ces gens épars en véritable armée qui mettra à bas le régime et ses zélotes Henri de FERSAN
ABONNEMENT (12 n°) : 18 € Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN [adresse] Avertissement: Nuit gravement à la République. Attention: non estampillé par le Consistoire …. |
#15 / JUIN 2002 / ARTICLE
Deux articles que l’on pourrait croire pompés l’un sur l’autre sur « la jeunesse qui vote Le Pen », l’un dans Marianne (6 mai 2002), l’autre dans Le Nouvel Observateur (9 mai 2002), ce qui n’est guère étonnant quand on étudie la sociologie ethnique et confessionnelle de la rédaction des deux hebdos… et des deux auteurs de l’article puisque nous avons d’un côté Martine Gozlan et de l’autre Claude Askolovitch. Toujours les mêmes clichés, les trois mêmes personnages convenus, que ce soit à Lyon ou à Saint-Cloud… Voici décrypté sommairement le message codé envoyé par la presse aux ordres à ses lecteurs. Une analyse plus détaillée, à la fois psychanalytique, stylistique et contextuelle est faite dans Libres Paroles (28 € franco, à l’adresse habituelle). Premièrement, analyse du « jeune nationaliste » version mâle. Dans l’Obs, il s’appelle Aurélien, dans Marianne Cyril. Ils sont tellement décalqués l’un sur l’autre qu’on se demande s’ils existent réellement. Deux jeunes garçons présentés comme incultes, voire violents, du moins en rupture de ban avec la société, l’un qui « ressasse », qui est « hagard et méfiant » ; l’autre qui fume du cannabis et écoute de la musique satanique. Deuxièmement, analyse de la jeune fille nationaliste. Pour Marianne, c’est Cécile, pour l’Obs’, elle n’est même pas nommée… Les deux sont présentées comme des intégristes catholiques, de véritables déviantes au désordre immoral, le répugnant Askolovitch (dont la peau bistre luisante comme un loukoum est aussi grasse que son humour) ironisant même sur cette charmante traditionaliste « vierge à 22 ans », comme si c’était une maladie… Il faut dire que Askolovitch est payé, via son journal, par le magnat de la presse porno (Sitbon) et les serveurs pornographiques, les mêmes qui soutiennent les féministes… Et puis l’élément extérieur. Le « jeune modèle » qui résiste victorieusement à la « propagande fasciste » grâce à sa supériorité culturelle, en réalité à cause de l’endoctrinement de la p ensée unique. Pour Gozlan, c’est un certain Mathieu, étudiant à Normale (bastion du stalinisme) et catholique moderniste… Pas d’éléments modérateurs chez Askolovitch mais les vaticinations mille fois ressassées de prétendus experts liés à l’extrême gauche, tels les inévitables Perrineau (déjà cité par Gozlan) et Meyer. L’analyse psychanalytique de ces articles est claire. Les jeunes du FN sont présentés comme des gens potentiellement dangereux, inutiles à la société, déconnectés de celle-ci, bref, des gens dont l’élimination physique serait tout bénéfice pour la République. Voilà le sens réel des propos de Askolovitch et Gozlan. Ils veulent notre peau. Faisons en sorte que celle-ci se négocie à un prix si élevé que les enfants de leurs enfants n’en finiront pas d’apurer la dette. Tiens, on dirait que ça frémit à Madagascar. Le nouveau président, homme d’affaire avisé, aimerait-il y développer le tourisme de masse pour 14,4 millions de résidents permanents ? |