Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.
#25 / AVRIL 2003 / EDITORIAL
Il y a un an, le 21 avril, la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles bousculait toutes les prévisions politiques. Un an après, qui a-t-il de changé ? Et bien, tout simplement… rien. Ou plutôt ceci : une nouvelle loi Lellouche qui accroît la répression contre les Gaulois, un Sarközy qui instrumentalise l’Islam de France, un Ferry qui déclare que seul l’antisémitisme des Gaulois est digne d’opprobres… Et n’oublions pas Raffarin, qui endort l’opinion publique sans rien nous proposer de concret. Les médiats, le régime, n’ont toujours pas modifié leur attitude à l’encontre des six millions d’exclus… On en revient toujours au même point depuis le 5 mai 2002 : la sécession. Le mois prochain, je reviendrai dans mon édito sur les constatations qui me sont venues suite à ma participation à un forum Internet. Depuis le 5 mai, nous n’avons pas plus de journalistes partageant nos idées à la télévision. Nous n’avons pas plus d’accès au cinéma ou au milieu culturel… Nous a
vons pour le moment une seule arme, elle n’a pas changée : c’est le boycott… Leurs journaux nous snobent ? Snobons leurs journaux et faisons-le savoir aux publicitaires qui y investissent ? Nous avons une excellente presse, diverse, variée, en un mot, riche… Leurs artistes nous haïssent ? Boycottons-les : les nôtres ont au moins autant de talent… Au rythme où progresse la technologie, nous pourrons peut-être réaliser un jour nos propres films sans recourir aux ruineux studios de cinémas et au financement qui nous est interdit… Boycottons leurs télés et leurs profs… Nous n’avons pas besoin d’eux. Une contre-société existe et vous tend les bras. Entrez dans l’espérance…
Henri de FERSAN
#25 / AVRIL 2003 / SOMMAIRE
EDITORIAL : Un an après
UNE MEMOIRE QUI NE PASSE PAS?
Le Festival du Pélican : MARIANNE
www.blaireau.com :
ANTISEMITISME...
AU BOULOT
DINGOS
RESPECT M'SIEUR
UNE MEMOIRE QUI NE PASSE PAS (II)
CHRONIQUE LITTERAIRE
ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN
Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….
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#25 / AVRIL 2003 / ARTICLE
UNE MEMOIRE QUI NE PASSE PAS…
Depuis 1945, l’histoire a été fossilisée par les
tenants du dogme holocaustique. Tout ce qui peut ramener la vérité historique
quant à cette période est pour le moins mal vu. Depuis quelques temps, une
polémique commence à ressurgir sur les crimes de guerre alliés, notamment les
bombardement massifs de la population civile. Il va de soi que les boutiquiers
de la mémoire voient les choses d’un sale œil. Churchill était-il un criminel de guerre ? La question est posée
(et la réponse donnée : Non) par diverses publications de gauche : Marianne,
Libération, Le Monde. L’objet du scandale ? Un livre de Jörg Friedrich
Der Brand (l’incendie). Ce dernier relate la destruction des villes
allemandes (Hambourg, Dresde notamment) par les bombardiers alliés au prix de 600.000 morts civils dont 75.000
enfants : 161 villes et villages furent rasés par 1,27 millions de tonnes
de bombes .. L’Allemagne commence enfin à oser regarder son passé en
face : oui, elle a été victime de crimes de guerre par les Alliés. Oui,
les bombardements massifs entraient dans le cadre d’une extermination du peuple
allemand qui ne devra sa survie que parce que Staline a retourné ses alliances
en 1947. Le petit-fils de Churchill a déclaré qu’il était hors de question de
demander pardon aux Allemands car, « ce sont eux qui ont commencé ».
Ce qui est d’ailleurs faux car le premier bombardement de la guerre fut celui
de Fribourg par les Alliés et qu’en plus, les Allemands ne faisaient que
répliquer au blocus de 1919, instigué par les Anglo-américains et qui fit
970.000 morts. Le Monde (16
janvier 2003) s’indigne de ce devoir de mémoire, dénonçant « le
risque de banalisation des crimes nazis induits par l’Incendie. Si tout le
monde est barbare, Adolf Hitler comme Winston Churchill, l ‘histoire de la
seconde guerre mondiale est différente de celle que l’on raconte »…
Nom de l’auteur de cet article ? Georges Marion. Où plutôt, à l’état
civil, Simon Barusch, jadis candidat de la LCR recyclé en sioniste acharné, l’un de ces anciens Mao reconverti en
exégèse du Talmud… On voit toute la puanteur raciste de la ploutocratie :
refuser de reconnaître ses torts pour préserver son tiroir-caisse et continuer
à faire du fric sur le cadavre de malheureux qu’on a laissé soi-même sous la
botte hitlérienne, c’est vraiment le comble de la spoutznah… Il en rajoute
d’ailleurs une couche : « il n’a pas non plus su éviter quelques
formulations susceptibles de prêter à controverse. Décrivant le brasier dans
lequel périssait les victimes terrées dans les caves, il a assuré qu’elles
mouraient d’asphyxie « comme dans des chambres à gaz », et que leurs
corps brûlaient « comme dans des fours crématoires ». Description
sans doute techniquement exacte, mais le choix de ces mots, d’habitue réservés
à une autre douleur, illustre toute la difficulté de raconter une histoire aux
enjeux politiques toujours chauds ». Et surtout, il ne faut pas en
parler car cela est mauvais pour le répugnant petit commerce de la mémoire… Le
26 décembre 2002, Le Figaro publiait un article de Patrick de
Saint-Exupéry sur le charnier de Saint-Pétersbourg dans l’indifférence des
autorités municipales. La responsable du Comité de célébration du tricentenaire
de la ville, Natalia Batozhok,
considère cette découverte comme sans intérêts… Comme je l’ai écrit maint et
maint fois, toute la légitimité de nos ennemis repose sur leur falsification de
l’Histoire. Si jamais la vérité venait à éclater tant sur le déroulement exact
de la Seconde Guerre Mondiale que sur la responsabilité des Juifs dans les
horreurs du communisme, alors c’est la face du monde qui en sera changée.
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