Par Yohanes Manhitu
Heureusement, il y a des gens qui veulent s�occuper de ces enfants en leur donnant des logements et m�me l��ducation gratuite. Ce sont des organisations non-gouvernementales (ONG) �trang�res ou m�me locales qui travaillent dans le domaine social ou humanitaire.
� mon avis, d�un c�t�, on doit appr�cier leur travail parce qu�ils aident beaucoup de gens qui ont besoin d�aide, de l�autre c�t�, on doit leur reprocher de faire cela. C�est parce que ce n�est pas un travail utile et pr�cis pour r�duire le nombre des enfants dans la rue. Au contraire, �a peut augmenter leur nombre rapidement. Si on aide les enfants de plus en plus, c�est tr�s possible que les autres enfants qui vivent encore avec leurs parents vont quitter les familles pour vivre dans la rue. C�est parce qu�il y a des facilit�s pour eux.
Si les organisations non-gouvernementales (ONG) s�occupent des familles qui ont besoin d�aide en leur donnant de l�argent pour cr�er des petites affaires, ou donnent des bourses � leurs enfants qui sont en train d��tudier � l��cole ou coll�ge, �a sera plus utile. On peut aussi fournir des consultations gratuites sur comment �viter les probl�mes familiaux, par exemple les probl�mes de relations familiales ou de ruptures familiales.
Pour cela, je voudrais bien sugg�rer que les organisations humanitaires aident les familles � r�soudre les probl�mes familiaux au lieu de s�occuper des enfants. Je pense que cette action sociale est beaucoup plus utile que s�occuper les enfants. En r�alit�, on ne peut pas r�soudre un probl�m sans savoir sa cause ou sa racine.
Le plus urgent, c�est de trouver la solution pr�cise pour les enfants qui sont d�j� dans la rue � comment aider les enfants � rentrer chez eux, et � trouver du travail.
Yogyakarta, le 24 novembre 2001
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Yogyakarta, 19 January 2002