Maximes Les quatre milles murs de la c�te bretonne, Les lutins de Norv�ge, Et les parfums des Indes, Toutes les croix de Rome, Et la douceur des Landes, Les neiges canadiennes, Et les violons tsiganes, Sont portes grandes ouvertes Et escaliers devant � nos �mes encha�n�es. Qui nous arr�tera dans l'invention d'un monde Quand celui-ci est mort, mort, mort ? Quand pieds et poings li�s Vous nous avez d�truits, Gu�ris et d�livr�s, Nous sommes repartis... La libert�, ami, est au fond d'un cachot comme la v�rit sous l'�paisseur des mots *** Dans certains pays, il y a les vignes, dans d'autres la soie, ici on avait le verbe. On a fait des chansons comme d'autres des canons, on pouvait faire un pays avec des mots *** Ceux qui jettent leurs armes meurent dans la nuit. �crire, c'est se battre, Travailler, c'est se battre, Mettre des enfants au monde, les �duquer, c'est se battre; Au fond, vivre c'est se battre *** Signes d'intelligence : �cole buissonni�re, indiscipline, grain de folie, distraction, refus d'ob�ir. *** La Gasp�sie ? La pays int�rieur de chacun de nous, patient, silencieux, inconnu, myst�rieux. Le cri qui fera peur � tout le monde, c'est de l� qu'il viendra. *** L'amour, c'est comme la paix, on en parle le poignard � la main. *** Au dessus, en dessous du panier, ennemis il y a. Philosophie, ironise Comme quand tu �tais pauvre Hier est loin. Oublies. Riche ou pauvre demain tant de choses � conna�tre Avant de dispara�tre Et surtout n'oublie rien. Souviens-toi. Souviens-toi. *** Celui qui paye le chanteur pour l'entendre le consid�re aussi important que le laitier. Suite Retour � la page principale |