Elle t’emmène danser et tourner
Elle se débauche, la blanche tornade
Elle vient, désabusée, te fouetter
La blanche tempête de sable
Elle vient t’envoûter, t’ensorceler
Fièvre brûlante, qui partout te tourmente
Elle vient t’embrasser, te posséder
Elle est troublante, féroce et désarmante
Sous ses draps tout semble si clair
Elle gronde comme le tonnerre
Danger!
Elle t’a déclaré la guerre
Danger!
Elle te fera mordre la poussière
Danger!
Prends garde elle saura te plaire
Danger! Elle te le fera payer cher
Elle est enragée, endiablée
Elle est ardente, démente et provocante
Elle vient t’enchaîner, t’enflammer
Elle est l’amante de loin la plus décadente
Sous ses draps , tout semble si clair
Elle gronde comme le tonnerre
Danger!
Elle t’a déclaré la guerre
Danger!
Elle te fera mordre la poussière
Danger!
Prends garde elle saura te plaire
Danger!
Elle te le fera payer cher
Prends garde à la poussière !
Danger !… Danger !… Danger!…
Danger!
Elle t’a déclaré la guerre
Danger!
Elle te fera mordre la poussière
Danger!
Prends garde elle saura te plaire
Danger! Elle te le fera payer cher
Danger !
Je voyage en enfer
Dans les bas-fonds de la rue
Noyé dans la boucane,
Entre les bouteilles de bière
Parmi les femmes qui travaillent nues
Au milieu d’une bande
De solitaires apeurés
Accrochés à leur verre
Comme à une bouée
Du rock, nous sommes les apôtres
Cette religion c’est la nôtre
Trinquons à la servitude
Manipulés par l’habitude
Nous allons à l’école du vice
Et des consommations révélatrices
Nous marchons dans les catacombes
De toutes ces hanches qui nous frôlent
On s’épanouit dans le brouillard et
Dans l’ombre
À l’école du Rock & Roll
Hé! Hé! Rock’n’roll :
Un dernier verre pour le last call
Hé! Hé! Rock’n’roll :
Trinquons jusqu’à l’aurore
Tout ce temps à marcher sur la vérité
S’abreuvant de scotch et d’immoralité
Ce temps perdu à faire des détours
À courir pour éviter le jour
On s’endort sur les airs de nos idoles
On s’éveille vautrés dans l’alcool
Nous marchons dans les catacombes
De toutes ces hanches qui nous frôlent
On s’épanouit dans le brouillard et Dans l’ombre
À l’école du Rock & Roll
Hé! Hé!Rock’n’roll :
Un dernier verre pour le last call
Hé! Hé! Rock’n’roll :
Trinquons jusqu’à l’aurore
Et tant que nos corps pourront ternir le rythme,
qu’on pourra chanter très fort
À s’en arracher les tripes
Du reste, on s’en fout, même si l’alcool dévore
comme d’éternels voyous trinquant jusqu’à la mort
Allez! Marchons, l’enfer nous attend
Du rock, nous sommes les enfants
J’entre avec l’aube
Dans la village endormi
Mon vieux sa de cuir à l’épaule
Étranger en ce pays
Cerné, besoin de repos
D’un café, d’un bain chaud
D’un lit bordé de draps blancs
Terre promise de l’itinérant
En chemin, la crasse est de mise
Et c’est pourquoi je m’en déguise
Destiné sans aucun doute
À longer les autoroutes
Poussé par le vent, rien dans les poches
Je me promène au gré des saisons
Poussé par le vent,
Au chemin je m’accroche
La bohème n’appartient qu’à l’horizon
Poussé par le vent
Partout où la route te mène,
Quelqu’un t’attend
Embrassant l’interdit
Toujours l’œil sur la sortie
Je suis le passager clandestin
À qui les cocus parlent
Avec leur poing
Passé maître à l’arnaque
J’ai plus d’un tour dans mon sac
Enjôleur, menteur et bandit
Je cavale sans répit
Certains diront
« Méprisez ce minable! »
J’ai pourtant la richesse du nomade
Chaque jour j’use mes souliers
Sur le dos d’la liberté
Poussé par le vent, rien dans les poches
Je me promène au gré des saisons
Poussé par le vent,
Au chemin je m’accroche
La bohème n’appartient qu’à l’horizon
Poussé par le vent
Partout où la route te mène,
Quelqu’un t’attend
Nul n’est à l’abri
De ce mal sans merci
De l’appel de la patrie
Que j’entends aujourd’hui
Terre natale, souris car demain
Ton enfant revient
Poussé par le vent, rien dans les poches
Je me promène au gré des saisons
Poussé par le vent,
Au chemin je m’accroche
La bohème n’appartient qu’à l’horizon
Poussé par le vent, ton enfant revient
Pour par le vent, demain je reviens
Trente-sept ans
Père absent de deux enfants
Survivre est mon métier
Je suis un « bum » trop entêté
Les p’tits restent avec leur mère
Dans les beaux quartiers
Avec le bon fonctionnaire
Qui m’a remplacé
Moi ch’t’en vacances
En vacances forcées
J’ai ma résidence
Dans l’bloc C
Dans le ventre du pénitencier
Là où les rêves s’écorchent sur les barbelés
Enterré vivant
Avec mes frères les condamnés
J’fais mon temps
Du temps c’est tout ce que j’ai
Fatigué de tirer sur mes chaînes
Fatigué de maudire ma cage
Fatigué d’endurer ma haine
De ravaler ma rage
Y’a pus d’vie sur mon visage
On l’a tuée devant les tribunaux
Ma vie est un mur de grillage
Une tombe avec des barreaux
Et le soir quand je m’endors
J’arrive presqu’à pleurer
Je resterai jusqu’à ma mort
Sur le banc des accusés
Enterré vivant
Avec mes frères les condamnés
J’fais mon temps
Du temps c’est tout ce que j’ai
Je purge ma sentence
Depuis ma naissance
Et vous me parlez de liberté
A-t-elle jamais existé ?
Je purge ma sentence
Depuis mon enfance
Osez me parler de liberté
A-t-elle jamais existé ?
Tu m’avais dit les mots les plus fous
Ceux qu’on croit qu’une seule fois
tout c’que tu veux, si tu veux tout
je te promets n’importe quoi
Tu m’avais dit les mots les plus doux
Je n’aimerai jamais que toi
Notre histoire ira jusqu’au bout
Tu m’avais dit n’importe quoi
Pour te plaire
J’aurais pu soulever la terre
J’aurais mis le feu à l’enfer
Pour toi, j’aurais pu faire n’importe quoi
Je t’appelais dans la nuit
Pour te dire n’importe quoi
J’ais si peur que tu m’oublies
Et de n’être plus rien pour toi
Comme si j’étais n’importe qui,
N’importe quoi
Tu disais nous deux
C’est plus fort que tout
Rien ne nous séparera
De notre amours,
Le monde entier sera jaloux
Tu disais n’importe quoi
Je t’appelais dans la nuit
Pour te dire n’importe quoi
J’ais si peur que tu m’oublies
Et de n’être plus rien pour toi
Comme si j’étais n’importe qui,
N’importe quoi
Pour toi, j’ai marché à genoux
Jusqu’à la folie, j’ai porté ma croix
Et pourtant, si ce soir tu revenais chez nous
Va savoir pourquoi, je croirais encore n’importe quoi
Je t’appelais dans la nuit
Pour te dire n’importe quoi
J’ais si peur que tu m’oublies
Et de n’être plus rien pour toi
Comme si j’étais n’importe qui,
N’importe quoi
Je t’appelais dans la nuit
Pour te dire n’importe quoi
J’ais si peur que tu m’oublies
Et de n’être plus rien sans toi
Comme si j’étais n’importe qui,
Comme si j’étais n’importe quoi
Je t’appelais dans la nuit…
Réponds-moi
Elle est mon eau-de-vie
La température grimpe quand elle entre
Elle me sourit
Et toute la nuit on danse
Avec elle, le rythme devient pervers
Avec elle, jusqu’au matin la soirée commence
Avec elle, rien ne se perd
Même les secondes, tu les dépenses
Elle danse comme tu n’as jamais vu danser
Comme une vague que la tempête fait valser
Marie-Stone… Marie-Stone
Elle veut vivre, et vivre encore
Elle dit que la vie ça se dévore
Elle veut vivre, et vivre encore
Et tous les jours un plus fort
Elle veut vivre, et vivre encore
Plus elle y goûte, plus elle y mord
Elle veut vivre, et vivre encore
Elle dit que la vie ça s’évapore
Pendant qu’en transe elle danse
Sa chevelure est une flamme enragée
Sous les néons, les boîtes de son
Crachent un air drôlement rock
Elle jette le monde à ses pieds
Tous les démons rêvent de la posséder
Elle danse comme tu n’as
Jamais vu danser
Comme une vague
Que la tempête fait valser
Marie-Stone… Marie-Stone
Elle veut vivre, et vivre encore
Elle dit que la vie ça se dévore
Elle veut vivre, et vivre encore
Et tous les jours un plus fort
Elle veut vivre, et vivre encore
Plus elle y goûte, plus elle y mord
Elle veut vivre, et vivre encore
Elle dit que la vie ça s’évapore
Tu parles l’amour couramment
Tu m’avais fait tous les serments
Et tu le caressais avec les mêmes mots
L’aveuglait, lui disant que tu l’aimais trop
Innocent, je n’ai vu que du feu
Dans tes yeux francs, dans ton double jeu
Mais où est le vrai, mais dis-moi
Où est le faux
Si tu laissais courir ses mais sur ta peau
Tu me répétais « Ce n’est qu’un ami »
Que j’étais le seul dans ta vie
Et tu transpirais dans son lit
Hypocrite! Jusqu’au bout des doigts
Hypocrite! J’avais confiance en toi
Hypocrite! Je ne te ferai pas de scène
La ligne est mince entre
L’amour et la haine
Garde tes explications
J’ai déjà oublié ton nom
Viens chez moi cet après-midi
Je n’y serai pas, la clé est sous le tapis
Vas-y, et ramasse ton bazar
Disparais avant ce soir
Mon monde s’écroule aujourd’hui
Et tu meurs avec lui
Méprisant mes émotions
Tu as construit mes illusions
Sur les routes de notre union
Hypocrite! Jusqu’au bout des doigts
Hypocrite! J’avais confiance en toi
Hypocrite! Je ne te ferai pas de scène
La ligne est mince entre
L’amour et la haine
Tes cheveux gris
Tes mains qui tremblent
Ton insomnie
Tes nuits blanches
Ton foie malade
Ta vue qui baisse
La sérénade
De tes malaises
Tes craintes qui s’entassent
Sous le poids des années qui passent
Les rides comme des gouttières
Soulignent tes yeux jaune clair
Toi, tes déboires
Tes déceptions, tes revers
Tu dis que le désespoir
Est une boisson au goût amer
À la mémoire
Ils écriront sur la pierre
Il eut une vie sans histoire
Mais combien solitaire
Misère
Ta routine
Ta boîte-à-lunch
Ton overtime
Ta carte de punch
Tes souvenirs
Ta peine
Tes regrets
Ta taverne
Pour fuir ton calvaire
Tu passes tes soirées à la fenêtre
Étouffant ton carnet de prière
Priant pour qu’un jour le ciel s’en mêle
Elle s’est éteinte la lumière
La partie est jouée et tu perds
Ta plus rien à croire
Encore seul ce soir
Misère
Sans hésiter dans mon cœur de bâtard
Tu as planté tes griffes
J’avais oublié qu’un regard
Pouvait frapper comme une gifle
Patient, je t’attends depuis lors
Prêt à reluire dans l’effort
Nos bouches s’entretrouchent
Et se font languir
À bout de souffle, toutes enflées de désir
Je m’abreuverai encore et encore
À la paume de tes mains
Laisse-moi m’enivrer de ton corps
Me saouler à la sève de tes seins
Tu m’attises
Sous ton emprise
Obsession, j’ai soif de ta peau
Obsession, de toi, je suis accroc
Obsession, tu es celle qui me faut
Ne t’approche pas trop
Tu es la promesse qui hante mes pulsions
Ma déesse aux yeux de charbon
Tes caresses donnent des palpitations
Ma belle tigresse,
Tu me fais perdre la raison
Tu es ma faiblesse, ma passion
Allez! Deviens ma maîtresse,
Belle obsession
Je trouverai le repos
Quand tes ongles lacéreront mon dos
Douce hantise
Tu m’attises
Obsession, j’ai soif de ta peau
Obsession, de toi, je suis accroc
Obsession, tu es celle qui me faut
Ne t’approche pas trop
Si tu savais comme tu m’attises,
Comme tu m’aiguises
Tu m’ériges, tu m’épuises
J’ai peine à dormir
Tellement… tellement…
Tellement tu m’attises
Tu es mon…
Obsession, j’ai soif de ta peau
Obsession, de toi, je suis accroc
Obsession, tu es celle qui me faut
Ne t’approche pas trop
Le ciel est doux
La journée fut pluvieuse
Le soir s’étend devant nous
La plaine est calme et silencieuse
Nous cœurs l’un dans l’autre
À nouveau côte-à-côte
Commettons la faute
S’en voulant ardemment l’un à l’autre
Je cherche en vain des mots
Qui n’existe pas
Assez forts, assez chauds
Pour dire combien je tiens à toi
Coule sur moi comme l’eau vive
Comme une pluie plus jeune que la rosée
Tu es si fraîche, si exquise
Roule sur moi comme l’eau sur la rive
Cette nuit et pour l’éternité
Fais de moi ce qu tu désires
Sans toi, je m’étais asséché
Dans la campagne grise
Allongés sur nos manteaux
La nuit nous sera soumise
Je dériverai sur ta peau
Y’a de ce moments
Où j’ai jamais su quoi dire
J’ai pas le verbe maintenant
Plus qu’au jour où je te regardé partir
Je cherche en vain des mots
Qui n’existe pas
Assez forts, assez chauds
Pour dire combien je tiens à toi
Roule sur moi comme l’eau vive
Comme une pluie plus jeune que la rosée
Tu es si fraîche, si exquise
Roule sur moi comme l’eau sur la rive
Cette nuit et pour l’éternité
Fais de moi ce qu tu désires
Sans toi, je m’étais asséché
Le ciel est doux
Comme si c’était pour nous deux
La nuit s’accroche à son cou
Nos aveux seront silencieux
Coule sur moi comme l’eau vive
Comme une pluie plus jeune que la rosée
Tu es si fraîche, si exquise
Roule sur moi comme l’eau sur la rive
Cette nuit et pour l’éternité
Fais de moi ce qu tu désires
Sans toi, je m’étais asséché