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Biographie d'Ulric Voyer

Op�ra L'Intendant Bigot

Concert d'ao�t 1998 dans le cadre des F�tes de la Nouvelle-France

e-libretto, une collection de plus de 200 livrets d'op�ra

Societe des amis et descendants d'Ulric Voyer

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Vous pouvez acc�der aux 78 pages du livret complet de l'op�ra L'Intendant Bigot, transcrites par Nicole Roberge.

Livret : acte premier

Livret : acte deuxi�me

Livret : acte troisi�me

Nouveau: la partition compl�te de l'op�ra vient d'�tre publi�e. Veuillez communiquez avec nous pour commander votre exemplaire de cette publication in�dite.



Pr�sentation du livret


L'Intendant Bigot
Op�ra en trois actes
Livret de
J.-U. Voyer et Alfred Rousseau
Musique de J.-U. Voyer

Tous droits r�serv�s


Pr�sentation du livret par la Soci�t� canadienne d'op�rette
Personnages (en d�veloppement)


Op�ra historique canadien
Cr�� � Montr�al en 1929
Acte premier

Le vieux Qu�bec de 1757

La sc�ne est sur les hauteurs de Beauport. Site merveilleux! Aspect enchanteur et grandiose! Immense essor du regard o� se r�v�le dans sa majustueuse beaut� tout le pittoresque du vieux Qu�bec.

Le Saint-Laurent, d'abord, avec sa rade pleine de navires, forts voiliers, joyeux bricks et grosses barques; puis en bordure de la rade, � droite, la ville, qui se dresse, imposante et fi�re, s'�l�ve, d'escarpement en escarpement, et commande jusqu'aux plus lointains horizons; montagne �riss�e de beaux arbres aux feuilles mordues par l'automne et sertie de massives constructions, de clochers et de tourelles. Au bas de la falaise, longeant la rivi�re Saint-Charles et se perdant dans le fleuve, on reconna�t parmi les vastes b�timents, le Palais de l'Intendance, l'H�tel-Dieu et son clocher s'effilant dans la rue, les magasins, etc. Au-dessus, ceinturant la ville, une lourde muraille tachet�e de meurtri�res, remparts que domine le S�minaire et de plus loin en plus loin, la Cath�drale, le Coll�ge des J�suites, l'�glise des R�collets et le ch�teau Saint-Louis, puis, � l'extr�me, masse grise et informe, la citadelle.

L�vis barre le lointain et les montagnes de la Beauce, l'horizon. For�ts de chaque c�t�. Au fond, � gauche, rocher accessible duquel descend une route publique qui traverse la sc�ne. A droite, la maison du vieux Dumas, servant d'h�tellerie aux chasseurs. Devant cette maison ouvrant sur la sc�ne, articles de chasse. Un banc au milieu de la sc�ne et, �a et l�, quelques bancs rustiques.

Acte deuxi�me

Place pr�s de l'h�tellerie des chasseurs.

Aspect modeste, rustique et champ�tre...Joli paysage d'automne, �rables aux feuilles d'or et pourpr�es.

Bordant la sc�ne au fond, une petite cl�ture, en bois de bouleau, se d�coupe en blanc sur le fond noir d'un jardin d�nud�.

En perspective, la vaste campagne; un ruisseau serpentant; des alignements de buissons; des champs dont le chaume vert p�le, blond dor� ou brun roux dit la moisson qu'il a port�e.

Quelques groupes de b�timents de ferme.

Plus loin, la plaine s'�l�ve en douce pente et se joint � la montagne. Au centre, le petit village de Charlesbourg; blanches habitations flanqu�es de sapins verts.

Puis, la for�t, sans limites et sans bornes, de hauteurs en hauteurs jusqu'aux cimes des Laurentides qui dominent l'horizon.

Dans les montagnes, � gauche, Valcartier dresse son pic arrondi; � droite, dans la for�t sombre et noire, une large tache gris�tre avec, au centre, une forme vague; on devine une clairi�re, une construction, c'est le lieu de plaisance de l'Intendant Bigot: le ch�teau de Beaumanoir, myst�rieux s�jour que la l�gende illustra de r�cits fantastiques et dont le souvenir chantera toujours dans la m�moire du peuple.

A gauche de la sc�ne, le mur de l'h�tel supportant un solide appentis surmont� d'un fronton o� se balance une enseigne. L'inscription porte en grosses lettres:"A LA FLEUR DE LYS". Puis, en sous-titre: "Ici, on loge � pied comme � cheval". Sous l'appentis, une table, et des bancs; c'est un lieu o� l'on sert � boire, une esp�ce de tonnelle rustique enguirland�e de vigne sauvage.

Gauche, premier plan, porte de service donnant sur la maison...Au fond, un chemin public traverse la sc�ne de gauche � droite. A droite, premier et deuxi�me plans, de beaux �rables �pandent leurs ramures.

Acte troisi�me

Place du Palais de l'Intendance,
Qu�bec, vers 1755 � 1760.

Style et mode de l'�poque, belle devanture de maison princi�re. Gazon � gauche sous les arbres donnant sur un jardin. De beaux grands arbres au premier plan de droite et de gauche cambrent leur tronc vigoureux et m�lent leurs majestueuses ram�es encadrant la sc�ne de leurs verdures. A gauche, premier plan, au pied d'un arbre, un grand et riche fauteuil double.

Deuxi�me plan, quelques chaises de grand luxe et chaises de jardin. A droite, le Palais dont les fen�tres sont illumin�es, se dresse face � la sc�ne. C'est une massive et jolie construction en pierre, d'aspect imposant; portique � fronton et � pilastres; l'entr�e principale donne sur la sc�ne; vaste palier � balustrade, escalier � rampes dont les socles �l�gants se terminent � l'extr�mit� sup�rieure en gracieuses coupes d�bordantes de fleurs.

A la suite du Palais, sur la c�te dominant la rivi�re, se profilent vers le lointain en un cercle rentrant jusqu'� un tiers de la toile de fond, des constructions massives aux formes vagues, un d�me, un clocher, puis au bout, sur la pointe du rocher s'avan�ant dans l'entr�e de la rivi�re, un long b�timent � deux tourelles gr�les surmont�es d'une croix.

Au fond, la rivi�re St. Charles s'argente sous la blanche lumi�re de la lune; �� et l�, berc�s par les flots, deux ou trois voiliers dorment leur paisible sommeil. A l'horizon, les c�tes de Beauport s'�chelonnent, s�v�res et sombres.

Un soir de bal. Grande illumination. Beaucoup de pompe et de faste. De grandes banderoles aux teintes les plus vives se joignent aux ramures ployantes des arbres et traversent la sc�ne en tous sens supportant des lustres brillants et des lanternes aux couleurs diverses. Mille clart�s innondent la place qui semble embras�e sous un d�me de feu; atmosph�re pleine d'enchantement et de f�erie o� circule, danse et s'amuse un monde ivre de joie et gris� de folies. Une manifestation splendide o� se devine le souci d'approcher le plus possible le grandiose des f�tes de Versailles. Tout respire la magnificence, la prodigalit�, la jouissance et les plaisirs.

Lettres de la Soci�t� canadienne d'op�rette
Montr�al, 16 Novembre 1928.

M. J. U. Voyer,
36, 13i�me Rue,
St-Fran�ois d'Assise,
Qu�bec.

Mon cher monsieur Voyer,

J'ai re�u aujourd'hui le compl�ment de l'orchestration. Voil� donc tout en mains pour produire votre oeuvre. Cette oeuvre, je vous l'ai d�j� dit et ne puis que le r�p�ter avec la plus grande conviction, cette oeuvre vous fera honneur et par l� fera honneur au Canada, car vous serez le premier canadien qui ait produit une oeuvre lyrique mise � la sc�ne sous la forme d'un op�ra. C'est quelquechose, cela. Et c'est quelquechose de pouvoir escompter un gros succ�s.

Vous avez beaucoup travaill�, et bien travaill�! Votre op�ra contient de grandes id�es, intelligemment d�velopp�es. Je ne puis que vous assurer de mon entier d�vouement � votre oeuvre et j'esp�re que le 5 f�vrier sera un grand soir dans l'histoire du th��tre lyrique en Canada: Une premi�re PREMIERE d'un auteur Canadien.

Veuillez agr�er l'expression de mes meilleurs sentiments.

Pour la Soci�t� Canadienne d'Op�rette.
Le Directeur-G�n�ral.
H. VAILLANCOURT.

Montr�al, 25 Novembre 1928.

Cher monsieur Voyer,

Vous me dites que je vous g�te au sujet de la distribution de �L'Intendant Bigot�: ceci n'est que juste. Comme je suis absolument persuad� que votre oeuvre a le plus grand m�rite, il faut bien, n'est-ce-pas, que je m'emploie � lui trouver, parmi les n�tres, des interpr�tes qui, de leur c�t�, feront encore mieux ressortir les qualit�s.

Croyez-moi, si je n'�tais pas persuad�, comme je le dis plus haut, je n'attacherais pas une telle importance aux d�tails dont je vous ai parl�.

Vous avez, par votre op�ra, montr� le chemin et prouv� qu'enfin le mouvement musical en Canada, par des Canadiens, est lanc�.

Je pense que c'est �norme.

A bient�t, n'est-ce-pas. Je commence prochainement � r�p�ter.

A. ROBERVAL, Chef d'orchestre.

Reproduction int�grale du livret

Voyer, J.-U. et Rousseau, Alfred. - �L'Intendant Bigot� : Op�ra en 3 actes.
Livret de J.-U. Voyer et Alfred Rousseau, musique de J.-U. Voyer.
[L�vis : Le quotidien, 1928]. - 78 p. 17x25 cm.
Tous droits r�serv�s. - Collection priv�e
Transcription par Nicole Roberge



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