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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#18 / 20 février 2003 / EDITORIAL : Nouvel avertissement du "[suricate de Dieu]"

  Dimanche, nos bons abbés ont organisé une petite fête rassemblant la paroisse Notre-Dame-de-la-Merci de Clermont-Ferrand et de la paroisse Notre-Dame-de-France d’Issoire au prieuré de l’Enfant-Jésus à Plauzat. La famille de Fersan s’y est rendue au grand complet, Pater familias en tête, accompagné de l’égérie, des angelots et de Mam… Dans les deux salles du rez-de-chaussée noires de monde, il était difficile de se frayer un chemin. Cela permettait de voir la tradition catholique dans son unité… et dans tout son dynamisme nataliste ! Une nuée d’angelots blonds (dont mes deux filles…) s’amusait à descendre le grand escalier sur le derrière, appelant ça « faire le toboggan ». Nous étions dans une réunion de famille, qui permetait de revoir des personnes que l’on n’avait pas vu depuis longtemps, comme des cousins éloignés. Comme le temps passe… J’ai revu avec plaisir une famille d’Issoire de notre connaissance, dont la maman parlait avec une autre maman. Si près d’elle je reconnus tout de suite Thérèse, la petite cinquième, il y avait également une fillette brune et potelée dont la frimousse ne me rappelait personne. Je pensais que c’était la fille de l’autre dame. Je lui demandais son prénom et m’entendis répondre d’une voix timide : « Rose, M’sieur »… C’était tout simplement la petite quatrième qui avait tellement grandi en deux ans que je ne l’avais pas reconnue ! Difficile de parler à tout le monde. Le temps d’échanger deux mots avec le marchand de meuble retiré des affaires et je file saluer la marraine de mon aînée, jeune professeur stagiaire. C’est une véritable contre-société qui s’est créée. Jeanne-Lucienne (voir Le Libre Arverne n°16) m’avait demandé les raisons de mon action. Elles sont très simples : je considère ces familles ni plus ni moins comme l’élite de la société et je juge que la République ne les mérite pas… La république nous prend beaucoup et nous apporte rien. Au moins, pour une fois, je ne serai pas qualifié de « réactionnaire » : il n’y a rien de plus « in » en ce moment que le communautarisme. Dans ma saga romanesque Le Printemps de Strasbourg, Cyrano Valmont proclame l’indépendance de Strasbourg-est qu’il transforme en fief des exclus du régime. Si le 21 avril a été l’Hiroshima du régime, le 5 mai en a été le Nagasaki… Je fais parti d’une nouvelle génération d’intellectuels catholiques dans laquelle je range sans aucun doute Vincent Reynouard et Jérôme Bourbon. Notre programme est clair : détruisez le système avant que le système ne vous détruise. Dans Le Libre Arverne, Les Lettres Fersanes, dans mes livres passés et à venir, je montre, preuves à l’appui, combien les catholiques sont traités en sous-hommes par le régime. L’exemple le plus flagrant est tout ce qui concerne la propagande télévisuelle et cinématographique. Il ne se passe pas une semaine sans que soient diffusés à la télévision un film, une publicité, un sketch tournant en dérision les valeurs des catholiques, alors que l’Islam et surtout le judaïsme sont traités avec respect pour le premier, dévotion pour le second. La première mesure à faire, je l’applique depuis longtemps, c’est de boycotter télé et cinéma. Il nous est absolument impossible de contrer la propagande médiatique : la presse nous est totalement hostile, de même que le gouvernement, ce qui fait qu’il nous est impossible de trouver le financement pour faire des films ou même des téléfilms rétablissant la vérité. Chaque fois qu’il est possible, il faut rendre à l’état le mépris qu’il nous porte. Il ne suffit pas seulement de se donner bonne conscience en votant pour le Front National ou le MNR, car de toutes façons, les élections ne donneront rien et en plus, on continue ainsi à légitimer le système. L’action anti-républicaine doit être totale : la première des résistances, c’est d’enlever nos enfants des écoles de la République (laïque ou privée sous contrat). La seconde concerne la télévision et les médiats, nous avons vu plus haut ce qu’il en était. La troisième est dans la droite ligne du début de l’éditorial : mult iplier ces rencontres entre traditionalistes pour commencer, puis avec les différentes composantes de la droite nationale afin de rassembler les six millions d’exclus. Le régime nous hait. Pour lui, et les multiples déclarations de ses zélotes nous le prouvent, nous somme voués à l’extermination selon le principe de « l’assimilation-déduction » magistralement démontré par Vincent Reynouard dans son dernier livre. Bien sûr, il ne prendra jamais le risque de le faire ouvertement, laissant ses coteries les plus haineuses le faire pour lui (comme par exemple Charlie Hebdo, Ras l’Front ou le SCALP dont nous avons vu en ce qui concerne les deux derniers les passerelles les liant au Parti Socialiste et même aux libéraux). Cependant, jamais un ministre ne viendra visiter une église traditionaliste victime de dégradation, ni même une église entre les mains de la Secte conciliaire d’ailleurs… Perché sur ses pattes arrière, le suricate de Dieu regarde dans le lointain et voit les nuages noirs s’amoncele r à l’horizon. Inlassablement, il prévient la tribu. Rassemblement, rassemblement… Les Troyens sont morts de ne pas avoir écouté Cassandre…

Henri de FERSAN



#18 / 20 février 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL : Nouvel avertissement du "suricate de Dieu"

POLITIQUE : Justice pour nos camarades nîmois!
Aloger confirme : Chirac est bien un enfant adopté
Persécution contre un camarade breton

PRESSE-MEDIATS : Quand Nolte parle de Hitler dans Valeurs Actuelles
Quand Marianne parle de la guerre
Quand Le Nouvel Obs' parle de la police

AFFAIRES ETRANGERES : Attentats sanglants en Colombie
Quand les Américains fustigent leur allié saoudien
Quand la Chine revient en Afrique

SOCIETE : Le vilain Berger privé de son troupeau
Thierry Ferrer victime du racisme judiciaire

SPORTS : Football
Rugby

CULTURE : un article de Reynouard


ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#18 / 20 février 2003 / ARTICLE

QUAND NOLTE PARLE DE HITLER DANS VALEURS ACTUELLES

 L’historien allemand Ernst Nolte, par ailleurs farouche tenant de la thèse exterminationniste en ce qui concerne la Seconde Guerre Mondiale, a accordé un entretien à Valeurs Actuelles le 14 février, dans lequel il évoque son livre Les Fondements historiques du national-socialisme. Même s’il n’a pas eu le courage d’un David Irving qui n’a pas hésité à saborder sa carrière pour que triomphe la vérité, Nolte est suffisamment peu apprécié en haut lieu pour que l’on puisse s’intéresser à ses travaux. Ainsi, il déclare que le facteur explicatif central du nazisme n’est pas l’antisémitisme mais l’anti-marxisme : « Je crois que chaque personne qui lit sérieusement les articles qu’Hitler a écrits dans les années 1920 verra que l’ennemi principal qu’il a dans les yeux, c’est le marxisme. La caractéristique du XXe siècle, depuis la Première Guerre mondiale, était l’existence d’un grand mouvement ayant l’intention claire d’anéantir l’adversaire, à savoir le marxisme, même si Marx comprend cett e destruction comme l’œuvre de l’Histoire, et seulement marginalement comme une destruction violente. Le mouvement ouvrier en Allemagne était certainement révolutionnaire, mais plus dans les paroles que dans les faits. En revanche, en 1917 en Russie et un an plus tard en Allemagne aussi, il avait démontré qu’il était capable de faire ce qu’il disait, et je crois qu’il y a une certaine logique à ce qu’à ce mouvement qui non seulement appelait à la destruction violente du monde ancien mais la mettait en oeuvre, réponde un contre-mouvement nationaliste violent, le national-socialisme. Mais pour autant, l’antisémitisme n’était pas une chose secondaire. Si Hitler voulait développer une idéologie de la même force que le marxisme, il devait désigner un ennemi très puissant qui puisse être combattu, Les juifs pour Hitler étaient les initiateurs du marxisme ». Sur ce point, nous ne pouvons qu’approuver Nolte. La national-socialisme a été une réaction violente aux crimes du marxisme. Il ne faut pas oublier que l’ Allemagne avait déjà expérimenté l’horreur très partielle mais révélatrice du Spartakisme. Il n’est pas étonnant de constater que la première tentative du nazisme de prendre le pouvoir ait eu lieu précisément en Bavière, dans la ville de Munich encore marquée du souvenir des martyrs du lycée Luitpold et de la comtesse Hella von Westrap assassinés par les Rouges en 1919 avant la libération de la ville par les patriotes allemands, parmi lesquels Rudolf Hess (qui, à son corps défendant, se fera manipuler par ses « amis » anglais de la Golden Dawn), et dont les soldats chantaient un hymne de marche où il était déjà question de croix gammée. « Dire que le communisme comme tel était l’ennemi et non pas les juifs, ça avait pour conséquence que vous deviez combattre une part de la population allemande (Hitler considérait que le marxisme et les mouvements qui lui étaient proches, comme le pacifisme, touchaient 40 % de la population allemande), mais il voulait la population allemande innocente, et les juifs lui fo urnissaient un ennemi avec un visage concret ;c’est toujours plus efficace pour un mouvement politique d’avoir un ennemi qui peut être reconnu facilement plutôt qu’une force abstraite. Dans tout le socialisme des premières années, chez Fourier, chez Proudhon etc., les juifs jouent un grand rôle comme initiateurs et protagonistes du capitalisme. Pour Hitler, le juif capitaliste n’est pas aussi important que le juif révolutionnaire, et particulièrement dans la révolution bolchevique où ils étaient dans l’avant-garde, Que dans les rangs des bolcheviks, les juifs soient prépondérants, c’était en 1918-1919 une thèse assez répandue, partagée par exemple par Churchill, et beaucoup d’autres. Cette conception des juifs comme les inventeurs d’une révolution anéantissante, qui menaçait tout le monde occidental, c’était le noyau de l’idéologie d’Hitler, Mais on ne veut pas que cette thèse soit vraie, parce que si Hitler était en premier lieu anticommuniste, alors les anticommunistes d’aujourd’hui ont une proximité avec Hitler. C’était justement la thèse des Soviets, il y avait un intérêt immédiatement politique à dénier cette thèse de l’importance première de l’anticommunisme, mais j’ai, je crois, démontré qu’il y a au moins deux sortes d’anticommunisme, et que l’anticommunisme totalitaire d’Hitler n’était pas assimilable à l’anticommunisme démocratique des Américains, par exemple ». Là par contre, Nolte semble visiblement ne pas vouloir avoir d’ennuis… Les nazis avaient dans leur sein beaucoup d’anciens socialistes et marxistes, certains sincèrement convertis (Goebbels, Himmler), d’autres en mission d’infiltration (Bormann, Koch). En France, d’ailleurs, les fascistes français venaient aussi bien de gauche (Doriot, Déat, Barthélémy) que de droite (Darnand, Valois). Cela dit, Nolte montre toute la différence entre Hitler et les communistes. A l’opposé d’un Pol Pot ou d’un Mao, il refuse de s’en prendre à son propre peuple. Les éléments ennemis doivent être convertis et non exterminés. A l’exception de quelques cadres présumés dangereux, les anciens militants communistes purent sans problème poursuivre leur carrière au sein du NSDAP. Là où Nolte ment délibérément, c’est quand il juge la judaïté du bolchevisme comme une « thèse assez répandue » alors qu’il s’agissait de la stricte vérité historique. J’ai démontré, noms à l’appui, dans L’Imposture antiraciste combien les dirigeants communistes étaient juifs et ce, dans la quasi-totalité des pays. En 1919, le judéo-bolchevisme le plus criminel avait sévi : Lénine, Trotsky et Staline en Russie, Bela Kuhn en Hongrie, Luxemburg et Eisner en Allemagne, Pauker en Roumanie… Manifestation absolue de la haine juive, le communisme est né d’elle, par elle et pour elle. Nolte se trompe également en différenciant l’anti-communisme nazi de l’anti-communisme américain, pour la bonne raison que la ploutocratie américaine a toujours ménagé Moscou. « Si vous êtes d’opinion que le communisme est un phénomène banal, alors c’est vrai, mais je ne le crois pas. Je crois que le marxisme est une force majeure et, dès 1917, une force terrifiante pour beaucoup de gens. C’est un concept curieux que celui de banalisation, qu’est-ce que cela veut dire ? Il y aurait une banalisation certainement si vous disiez que le national-socialisme n’a pas détruit des millions de juifs, qu’il menait une guerre juste, etc.; mais dire que c’était un mouvement militant qui se dressait contre un autre, lequel était plus originaire, ce n’est pas une banalisation, c’est une comparaison nécessaire. Je dois dire que ceux qui parlent de banalisation ont de bonnes raisons pour rejeter quelque chose dans l’ombre et ne pas confesser, par exemple, toute cette terreur: les premiers camps de concentration en Europe furent établis par les bolcheviks en 1918 sur ordre de Trotski, et si vous vous souvenez des faits de cette guerre civile russe et, dix ans plus tard, de la collectivisation, dire que c’est une banalisation de comparer ces mouvements, c’est une idée incroyable et indéfendable ». Pas vraiment. Les premiers c amps de concentration en Europe furent l’œuvre de la Révolution Française, avec les pontons où étaient parqués les prêtres fidèles à leur foi. Cela dit, c’est un progrès que le nazisme et le communisme soient mis sur le même pied. Cependant, on n’en est pas encore à la réalité, à savoir que le premier nommé a été moins meurtrier que le second. Pour conclure, cette entrevue a été à l’aune du travail universitaire de Nolte en général : de bonnes choses, mais une attitude pusillanime qui l’empêche au dernier moment d’aller jusqu’au bout de ses conclusions. Pour vouloir rester à tout prix entre les deux chaises, Nolte va subir des attaques des deux côtés : les exterminationnistes qui vont le juger iconoclaste et les révisionnistes qui vont le juger carriériste…




#18 / 20 février 2003 / ARTICLE

ATTENTATS SANGLANTS EN COLOMBIE

  Deux attentats à la bombe ont secoué la Colombie en une semaine. Le 7 février, un voiture piégée au club El Nogal de Bogota, un haut lieu de l'élite locale, faisant 35 morts et 170 blessés. Le 14 février, à Neiva, dans le sud-ouest de la Colombie, lors d'une enquête policière sur un possible attentat contre le président colombien, Alvaro Uribe, lors de sa visite dans cette ville le lendemain, une bombe explosa faisant quinze morts et trente blessés. Les autorités ont attribué l'activation de la bombe aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes), principale guérilla avec 17 000 hommes. "Les FARC sont responsables de cette action terroriste", a affirmé le général Teodoro Campo, directeur de la police nationale. Une équipe de policiers et de juges d'instruction procédait à une série de perquisitions dans le quartier Villa Magdalena, au nord de Neiva, lorsque la bombe, apparemment activée à distance, selon les premiers éléments de l'enquête, a explosé. La nature n'a pas ét é précisée. Les enquêteurs visés par l'attentat devaient vérifier également, près de l'aéroport de Neiva, la possible existence de lance-roquettes destinés à abattre l'avion présidentiel avant son atterrissage, a révélé le directeur régional du parquet, Hernando Valenzuela. Cette hypothèse n'a pas été confirmée par la police. Le président Alvaro Uribe avait fait de l’éradication du terrorisme communiste sa priorité. Il est vrai que son père avait été assassiné par les terroristes du FARC et que lui-même fut leur cible privilégiée. Le 7 août, jour même de sa prise de fonctions devant 600 invités à Bogota, une pluie de quinze roquettes avait été lancée par un commando des FARC près du palais présidentiel de Narino, à partir d'un dispositif télécommandé à 12 km de distance. Cette attaque avait fait 21 morts, la plupart dans un quartier déshérité de la capitale. Avant la prise de pouvoir, le chef de l'Etat avait échappé de peu à un attentat à la voiture piégée à Barranquilla, le 14 avril. Cette explosion lors du passage du président à bord de son véhicule blindé avait fait cinq morts. A Medellin, le 11 décembre, deux voitures piégées avaient été désamorcées dans le quartier de l'Hôtel Intercontinental, peu avant l'arrivée d'Alvaro Uribe, qui avait été contraint de se réfugier dans une caserne. La guerre civile en Colombie a fait plus de 200 000 morts depuis 1964, avec une moyenne de 3 000 enlèvements par an, et 2.700.000 personnes réfugiées. Bien évidemment, les « bonnes consciences » de gauche (et notamment Le Monde) évoquent cette recrudescence d’attentats en l’attribuant « au manque de dialogue » entre le gouvernement et le terroristes. Il faut dire que la précédente administration, étrillée électoralement par la droite nationale, avait – un peu – limité le nombre des attentats par un procédé très simple : accorder aux terroristes toutes les revendications qu’ils souhaitaient, y compris au prix de la sécession d’une province du pays, l’enclave de Caquan (42.000 km2 attribuée du 7 janvier 1999 au 20 jan vier 2002). On serait curieux de savoir si Le Monde accepterait la « négociation » et le « dialogue » avec une organisation qui se réclamerait du fascisme et qui – par exemple – enlèverait Corinne Lepage, assassinerait Mgr Lustiger, attaquerait Chirac au lance-roquettes (qui ne serait pas planqué dans un étui à guitare), monterait un réseau de trafic de drogue, prendrait en otage 12 conseillers régionaux d’Aquitaine et expulserait 3,5 millions de personnes vers les grandes villes, tout en déclenchant une guerre civile provoquant 300.000 morts… Accepterait-il que, par exemple, un gouvernement RPR lui cède « à titre expérimental » l’Auvergne et le Limousin ? Pourtant, c’est très exactement cela que Le Monde tolère en Colombie….

 

 

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