Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarközy a été hué par les Musulmans dont il sollicitait la collaboration. Venu au Bourget le 19 avril, Nicolas Sarközy a évoqué la question du tchador. Le Ministre de l’Intérieur a ainsi déclaré que les femmes devaient être photographiées tête nue pour les cartes nationales d’identité et que le règlement s’appliquant aux religieuses catholiques, il devait aussi s’appliquer aux femmes musulmanes. Que n’avait-il pas dit là… Aussitôt, les youyous montèrent de l’assemblée, essentiellement chez les femmes. Paniqué, Sarközy lâcha : « Mes amis… mes amis… je serais ferme sur l’application des lois de la République ». L’ancien secrétaire général Abdallah Ben Mansour compara la loi voulant imposer le non-port du tchador… au port de l’étoile jaune par les Juifs ! Cette tactique est très bien vue. Dans les colonnes de Dualpha (www.Dualpha.com), Philippe Randa déclarait : « On ne peut abattre ses cartes avec plus de cynisme. A peine reconnues par notre République, les instances musulmanes entendent bien disposer de ses lois. Le parallèle avec « l’étoile jaune » de sinistre mémoire est-il si maladroit, comme le pense le journaliste Thierry Portes (NDLR : Libération, 21 avril 2003 ?Pas temps que ça, sachant que la moindre allusion à ces « heures les plus sombres de notre histoire », comme il est habituel de psalmodier en politique française depuis un demi-siècle, interdit toute contradiction. Les musulmans français l’ont bien compris et s’en servent sans vergogne. Il n’est pas sûr que tout le monde apprécie une telle OPA. Il faut en prendre acte : ce n’est semble-t-il plus seulement nos Assedic qui intéressent ces populations d’Afrique qu’on a laissé s’installer à l’intérieur de notre pays et que Nicolas Sarközy a doté, contraint et forcé, d’instances représentatives afin de contrôler leurs débordements de plus en plus visibles. C’est bel et bien notre République qu’elles entendent s’approprier. Et légitimement encore ! au nom d’Allah et de la loi du plus fort ». La presse salua « la fermeté » (sic !) de Sarközy. Ce dernier a d’ailleurs relancé l’idée de l’alliance pan-sémite : « Celui qui n’aime pas les Arabes a le même visage que celui qui n’aime pas les juifs, le visage de l’intolérance, de la bêtise et de la haine ». Seuls les Gaulois peuvent être détestés. Même traitement en ce qui concerne les catholiques : « Je serai aux côtés de tous les fidèles musulmans ou juifs lorsqu’il s’agira de protéger un lieu de culte, synagogues ou mosquées ». Comme l’a montrée une actualité récente, les églises ne sont pas concerné, les catholiques étant officiellement des citoyens de seconde zone depuis 1871… On apprécie l’aveu de Sarkö qui se fout de la France, ayant plusieurs patries de rechange… Preuve supplémentaire que les Musulmans et les Juifs sont bien des éléments allogènes à notre pays qui n’offre à leurs yeux que l’intérêt du mouton pour le tondeur… Dans le Libre Journal de la France courtoise n°292 daté d’aujourd’hui, Serge de Beketch montre l’imposture des tartarinades sarköziennes : « La polémique arrange même Zébulon (NDLR : le surnom donné à Sarközy par Serge de Beketch) en lui permettant de feindre la fermeté. La grosse presse se déclare impressionnée par le « courage » du ministre face à la bron­ca. Mais que risquait-il au juste ? Croit-on sérieusement que sa myriade de flics-gardes du corps, armés comme des porte-avions, aurait toléré la moindre agression physique? Il y a moins de courage pour Sarko à jouer les braves-à-trois-poils à la tribune du Bourget que pour n’importe quelle petite Française à prendre le RER à la gare du Nord un samedi après minuit (…) Ce que nous voulons — et vite ! — c’est que nos flics et nos pompiers ne soient plus insul­tés et caillassés, c’est sortir le soir dans des rues propres et joliment fréquentées, prendre le métro ou les trains de banlieue sans avoir la peur aux tripes, respecter le carême sans qu’un cureton Kollabo vienne nous rappeler à temps et à contre-temps que c’est le rama­dan des chrétiens, ouvrir un livre d’enfant sans devoir se taper une fois de plus les mal­heurs de Foufouna et Mohamed, allumer la radio sans entendre de la musique arabe, voir à la télé autre chose que des blaques désarti­culés et des beurettes hystériques, sentir dans nos rues d’autres parfums que celui de la merguez brûlée, manger à la cantine de l’usine, du lycée ou de la prison autre chose que de la dinde, bref, vivre en France à la française entre Français. C’est raciste? Eh bien que madame Sarközy aille faire un tour un soir dans les cités du Neuf-Trois en minijupe et débardeur sous la seule protection de sa crevette de mari, on verra vite où sont les racistes..., » A noter qu’au sujet du port du voile, 74 % des Français s’y déclarent opposés dans le cadre de l’école publique et 5 % y sont favorables. La proportion tombe à 32 % de défavorables et 13 % de favorables en ce qui concerne le port du voile dans la rue. La composition du Conseil Français du Culte Musulman est le suivant : 53 sièges à l’Assemblée générale pour l’UOIF (Frères Musulmans) et 14 au Conseil d’Administration ; 44 sièges pour le FNMF (Marocains) à l’AG et 16 au CA, respectivement 32 et 9 sièges pour la Mosquée de Paris des rangs de laquelle sortira le représentant du CFCM Dalil Boubaker, 13 et 2 sièges pour le CCMTF (Turcs), 15 et 3 sièges pour diverses organisations. Le reste des sièges de l’Assemblée générale est détenu par les cooptés (44) et ceux du Conseil d’Administration par les Représentants de la commission organisation (22 sièges).


#27 / 24 avril 2003 / ARTICLE

  Dans Le Monde, même son de cloche que dans L’Express… Une série d’articles sur le choc du 21 avril. Les mêmes fantasmes, les mêmes personnes plus ou moins inventées, le même racisme anti-Gaulois qui suinte à chaque page… Premier volet de « l’enquête » : le nord de la France (article de Yves Bordenave et Philippe Allienne). Le Monde s’empresse de donner la parole à une personne représentatrice de la région : Houcine Tellali. : « Alors que les états-majors n'ont pas su percevoir les indicateurs sociaux et sécuritaires qui ont conduit à cette situation, la majorité municipale se laisse dessaisir du débat et botte en touche. Lorsque le jeune Mohamed Meghara a été tué simplement parce qu'il était d'origine marocaine, en novembre 2002 -par un déséquilibré, arrêté depuis, qqui avait tiré sur des cafés arabes, le maire a refusé de parler de crime raciste et rien n'a été géré en amont. Résultat, les jeunes ont organisé eux-mêmes le débat. Celui-ci a été porté à la mosquée et le consulat du Maroc s'en est mêlé, renforçant l'idée de communautarisme parmi la population. (…) Le tissu associatif pâtit d'une réduction drastique des subventions. Les jeunes ne se sentent plus écoutés. La présence du FN est constante. Après l'avertissement et la gueule de bois du 21 avril, le réflexe basique consistant à considérer le FN comme la seule formation cohérente est resté. Je frémis à l'idée qu'un cadre, comme Marine Le Pen, vienne soutenir ses élus ». Bien sûr, il se garde bien de préciser que la « victime » de l’acte raciste était un trafiquant de drogue et que Raffarin et Sarközy se sont empressés de venir soutenir la famille de ce dernier, alors que personne ne les a vus à Asnières lors de l’assassinat raciste de cette infirmière de quarante ans, brûlée vive par un fou d’Allah… A noter également le petit couplet sur les « subventions », ou plutôt la rançon, que les collectivités sont « moralement obligées » de verser aux « jeunes » sous peine de troubles… A noter également les propos comiques du député socialiste Jean Le Garrec : « J’ai beaucoup de mal à saisir, à discuter, à connaître des gens qui disent avoir voté pour le Front national » Et pour cause : vu comment ils sont traités, ils n’ont pas tellement envie de se manifester… Le lendemain, Le Monde mettait le cap sur l’Alsace (article de Béatrice Jérôme). Et le quotidien de nous présenter une « figure locale de l’anti-lepénisme, Stéphane Reiss, qui déclare : « J’ai tout essayé. Depuis peu,, j’invoque les idées des Lumières et de tolérance, les valeurs chrétiennes aussi. Mais rien n'y fait. Les gens sont bornés. Avant, le FN était comme une petite infection. Maintenant, on est au bord du gouffre ». A noter que Reiss est membre du MRAP , la courroie de transmission du PCF. On passe rapidement de la lutte « contre les infections » au goulag psychiatrique dans cette famille politique… Le Monde donne aussi la parole au documentaliste du lycée Stanislas de Wissembourg qui avait organisé le 1^er mai « une manifestation contre le FN avec Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme » (deux associations qui n’ont jamais caché leur sympathie pour les anciennes dictatures communistes… De même, on nous présente une femme dont le fils a connu quelqu’un qui aurait dit : « Si c'est un Arabe, même s'il n'a rien dans son chariot, je ne le laisse pas passer ! »  On nous montre aussi Huguise, un délégué CGT d’origine qui « défend des collègues victimes d'insultes, de vexations, de tentatives de découragement de la part des autres ouvriers, simplement parce qu'ils sont Turcs ou d'origine étrangère ». Mais qui, comme ceux de sa communauté, est le premier à se taire quand ce sont des Français qui sont victimes du racisme ottoman. Le 16 avril, c’est le petit faussaire Michel Samson qui parle de Marseille… Samson déclare ainsi : « Un militant syndical confirme que sur les questions d'insécurité et de racisme, les habitants sont toujours à fleur de peau. A la fin d'une réunion, un homme qui venait de raconter une agression a rencontré l'assentiment général, "presque tranquille, sans aucune emphase", lorsqu'il a conclu sur le caractère raciste de l'incident. "Ce côté policé des choses, devenu naturel, est très inquiétant", souligne le militant ». Nouvelle preuve que nous vivons dans un régime de discrimination raciste… En effet, le simple fait de constater que l’on a été victime d’une agression raciste alors qu’on est un Gaulois est déjà suspecté de dérive lepéniste…  Il est vrai que cela rentre exactement dans la déontologie du Monde que l’on avait vu à l’œuvre lors de l’affaire du viol collectif de la jeune Nathalie, que le quotidien vespéral avait refusé d’évoquer, le trouvant inintéressant au motif que la victime était française… Ensuite, Samson donne la parole à un élu UMP, Nordine Haggoug. Ce dernier estime que l’après-21 avril 2002 a permis « à la droite de gagner son brevet de républicanisme », en particulier auprès des jeunes issus de l'immigration qui lui reprochaient son alliance des années 1986-1991 avec le Front national. « Le soupçon de collusion est mort », affirme-t-il. Selon lui, "la droite reste ultraminoritaire" dans les quartiers nord de Marseille, mais au moins dispose-t-elle de cet "acquis décisif" qui lui permet d'espérer trouver un jour une position dominante. "Ce sera long", prévient M. Haggoug, « les idées du Front national sont loin d'être majoritaires dans ces quartiers, mais les gens qui les soutiennent se font beaucoup mieux entendre que les autres car, eux, ils sont inscrits sur les listes électorales". L'objectif de cet élu de la majorité présidentielle est donc "d'inscrire en masse tous les enfants des immigrations, c'est- à-dire principalement les enfants d'origine maghrébine et comorienne ». On appréciera l’aveu et l’on constatera qu’il y a bel et bien volonté de substitution de population… Le 18 avril, c’est autour de la ville de Carpentras d’être ainsi auscultée… Et Samson de citer l’inénarrable Roger Martin, auteur de livres délirants sur la peste brune et qui écoule le stock de son imprimeur en faisant des dons à la bibliothèque et dont le frère milite au FN : «  Le Front national, c'est comme l’alligator qui, dans le marigot, immobile, garde sa mâchoire à fleur d'eau ». Le dernier volet de l’enquête concerna la ville de Béziers (article de Clarisse Fabre)… Madame Fabre ne fera pas carrière dans la grande presse : elle en est presque objective… Cette semaine, nous nous sommes plongés dans l’océan de la haine brute, celle du Monde et de L’Express. Jour après jour, les articles de la presse ennemie ne font que nous confirmer qu’il y a bien deux France. Notre objectif est plus que jamais de rassembler les six millions d’exclus et de les guider vers leur libération…