Il ne faut jamais, jamais oublier que le nom de jeune fille d’Elisabeth Badinter est Bleustein-Blanchet. Une fois cet élément pris en compte, il est nécessaire de se pencher sur son dernier livre, Fausse route. Elisabeth Badinter s’en prend à l’aile ultra des féministes, celle qui a fait tant de ravage en Amérique du Nord et qui avait hérité du sobriquet de « féminazies ». Cependant, il ne faut pas se laisser leurrer. Badinter ne vaut pas mieux que ses consoeurs et si elle nous met en garde contre la peste féminazie, elle nous attend au tournant avec le choléra féministe… Le combat de Badinter est axé sur : le refus de la victimisation et le refus de la différence. A première vue, la cause est noble, mais entre les mains de Badinter, elle en devient dangereuse. De par son ethnie et son patrimoine tant financier que culturel, Elisabeth Badinter fait partie de ceux qui planifient depuis des années le remplacement de la population française par autre chose. Le combat féministe ne s’imposait pas. Une femme qui voulait réussir autrefois le pouvait : elle pouvait avoir le pouvoir politique (la marquise de Pompadour, la duchesse du Berry, Catherine de Médicis, Joséphine de Beauharnais), accès à la littérature (la Marquise de Sévigné, la Comtesse de Ségur, George Sand) voir même au métier des armes (Jeanne d’Arc, les amazones de Charrette). La mise des femmes sur le marché du travail, répondant aux vœux de la haute finance apatride, a été une catastrophe. Comme le disait la journaliste Francine Allard : Si un pourcentage de femmes ayant des jeunes enfants (6 ans ou moins) quittent le monde du travail pour aller fabriquer les adultes responsables de demain, il y aura une forte pression sur le marché de l'emploi qui aura pour effet d'abord de faire baisser le taux de chômage, ensuite de faire pression à la hausse sur les salaires, (diminuant de ce fait la distorsion financière créée par le syndicalisme) de permettre à des assistés sociaux de trouver enfin de l'emploi, d'abaisser le coût des garderies subventionnées pour transférer ces argents vers les familles, de diminuer le nombre de divorces et tous les coûts sociaux et monétaires qui y sont associés....mais surtout, surtout, d'enlever de nos routes, matin et soir, toutes ces femmes enragées aux yeux de morues séchées au soleil qui s'en vont servir un patron ou une multinationale, tout en refusant d'accorder à leurs tout petits le minimum d'affection dont ils ont besoin...et qui sont mal dans une niche qui ne leur convient pas... Et tout çà parce que des féministes mal baisées leur ont fait croire qu'il leur fallait une voiture bien à elle - pour se rendre au travail - , des soupers au resto 4 fois par semaine - pour se détendre du travail -, une garde-robe sans cesse renouvelée - pour aller au travail - un kit de maquillage digne des grandes stars - pour bien paraître au travail et impressionner les consoeurs - des repas préparés et dispendieux - pas le temps de cuisiner à cause du travail - une femme de ménage - pas le temps d'entretenir la maison à cause du travail - et un mari pour payer pour tout le reste, puisque le salaire suffit à peine à ses besoins... On leur a fait croire qu'à la maison on n'apprend rien puisque il n'y a pas de télé, pas de radio, pas d'internet, pas de livres, pas de revues, pas de temps libre pour prendre des cours du soir, pas d'amis... Et surtout, on a omis de leur expliquer qu'on ne peut éduquer un enfant sans s'éduquer soi-même, qu'on ne peut lui apprendre l'amour sans apprendre l'amour soi-même, qu'on ne peut le faire grandir sans grandir soi-même . Sur le site canadien « l’après-rupture », Jean-Claude Boucher énumère les 140 griefs des hommes aux femmes (je ne puis les reproduire, il y en a huit pages, mais vous pouvez les lire sur Internet en tapant le lien suivant :http://www.lapresrupture.qc.ca/frameJeanClaudeBoucher.html), dont la plupart sont fort pertinents. Ainsi, il montre combien les femmes ont su, grâce au féminisme, bénéficier de droits nouveaux et équivalents à ceux des hommes… sans pour autant renoncer aux privilèges du sexe dit faible ! En gros, le beurre et l’argent du beurre... Mais revenons-en à notre dame Bleustein-Blanchet. De prime abord on pourrait être séduit par le discours. Elle déclare que le féminisme fait « fausse route ». Elle s’oppose à « la victimisation » permanente des femmes par les féministes qui y voient la marque d’un vaste complot mâle. On pourrait applaudir des deux mains, seulement, j’ai la nette impression qu’on essaie de nous prendre pour des pélicans… En effet, si Badinter nous sort sa grande théorie contre « les excès du féminisme », c’est pour mieux nous vendre ses délires lyssenkistes sur « la similitude entre l’homme et la femme ». Soyons clairs Si Dieu avait voulu que nos deux sexes soient semblables, il nous aurait fait hermaphrodites comme les escargots. Badinter, c’est celle qui nie l’existence de l’instinct maternel et qui, au nom de ses théories délirantes, veut interdire l’allaitement maternel. Il serait intéressant de savoir dans quel secteur la fortune des Bleustein-Blanchet a été placée : BSN ? Nestlé ? Un autre consortium de l’agro-alimentaire ? De plus, l’instinct maternel est une réalité incontournable. Prenons un exemple : la petite tribu Fersan. Ma fille aînée (Hermine, 3 ans ½) est déjà une vraie petite mère. Elle appelle sa poupée préférée (Benoît) « mon bébé » et joue à le langer, à lui donner le biberon et à le promener en landau. Parfois, elle essaie même de faire la classe à sa sœur Marianick (2 ans ½) et donne à manger à la cuillère à son petit frère Maël (16 mois)… La petite sœur est dans les mêmes dispositions. La présence d’un landau et d’un nouveau bébé dans notre chapelle (ce qui se produit à peu près une fois par mois) amène à coup sûr autour de la nouvelle maman la totalité des petites filles de la paroisse qui, instinctivement, trouvent les gestes de la future maman qu’elles deviendront. L’homme est le meilleur ami de la femme, c’est bien notre seul point d’accord avec Badinter, mais ils sont irrémédiablement différents. Prenons l’exemple de l’éducation. Pourquoi, alors que dans le monde, on assiste à un « décrochage scolaire » des garçons, les garçons de la Tradition ont un taux de sortie du système scolaire avec un bagage frôlant les 100 % ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas de mixité : ils reçoivent une éducation appropriée à leur sexe et ne sont pas distraits par les tentatives de séduction des filles. Pour conclure, le petit livre de Badinter n’est qu’un règlement de comptes entre féministes et ne nous concerne en rien.

  Nous avions vu dans le numéro 27 le tollé qu’avait suscité l’affaire du port du tchador sur la carte d’identité… Dans son numéro du 5 mai, Marianne, organe de la gauche juive laïque et républicaine, parle « des complices de l’islamisme ». Et pour cause : la presse se réveille maintenant que les Juifs sont menacés… L’article n’est pas totalement inintéressant. Il y a même des informations pertinentes. Mais comment dire, il arrive trop tard pour que l’on ait confiance. Les auteurs du dossier sont : Jean-François Kahn, Martine Gozlan, Olivia Gesbert, Anna Bitton, Guy Sitbon, Nicolas Hénin, François Dubet et Daniel Sibony. Ça reste majoritairement dans la famille. Le clan des républicains paie ses compromissions. Ce qui motive les laïcs, c’est la haine de la religion chrétienne. Quant aux laïcs musulmans qu’on nous monte en épingle, ils ne représentent qu’eux-mêmes. La France « moderne » en gros celle née sous le règne de Louis-Philippe et qui a pris le contrôle du pays sous la République, n’a pas voulu que l’Algérie soit christianisée. En refusant l’éradication de l’islam, on laissait les germes de sa renaissance. L’indépendance de l’Algérie allait redonner espoir aux tenants du Djihad. La religion musulmane est née chez les Sémites. Cette ethnie a comme qualité principale la patience. Une patience infinie qui leur fait préparer leurs coups longtemps à l’avance. L’Occident avait, en 1830-1914, l’occasion unique d’en finir avec l’Islam. Il n’a pas su saisir sa chance : l’histoire ne repassera pas les plats. Si encore on en était resté là, la situation aurait pu rester gérable. Mais hélas, il a fallu que les mêmes, exactement les mêmes, transforment la France en colonie de peuplement du Maghreb, toujours animé de cette haine talmudique contre la fille aînée de l’Eglise. La position de Marianne est celle d’un laïcisme aux abois. En prônant le cosmopolitisme, elle n’imaginait pas une seule seconde que le laïcisme ne deviendrait qu’une opinion parmi d’autres. L’éditorial de Jean-François Kahn est un modèle du genre, le fameux pilpoul talmudique qui est sa marque de fabrique. Il renvoie ainsi dos à dos les partisans du foulard à l’école… et ceux qui luttent contre l’impérialisme islamique. Pour lui, la solution médiane est de soutenir les musulmans qui ne veulent pas le foulard à l’école, c’est-à-dire les partisans d’un islam plus discret, moins aisément repérables, celui d’une colonisation en douceur de notre pays. Il se plaint que « pour des raisons dogmatiques » on « interdise à une jeune fille de lire Voltaire, Diderot, Hugo » et de croire dans les théories pour le moins controversées de Darwin… L’argumentation de Kahn ne tient pas une seule seconde. En effet, au nom de quel dogme doit-on IMPOSER les écrits de l’esclavagiste antisémite et antichrétien Voltaire, de son comparse Diderot lui aussi enrichi dans le trafic de bois d’ébène et de Hugo ? On n’a pas de leçons de morale à recevoir de ceux qui éliminent les pensées qui dérangent.. Combien d’enfants à l’école laïque ont accès à Saint Augustin ou Saint Thomas d’Aquin ? Combien ont-il de chance de lire un livre de Pierre l’Ermite (je vais rééditer ses œuvres complètes en 2009, quand elles tomberont dans le domaine public) ? Combien peuvent-ils avoir accès aux éléments scientifiques réfutant les thèses de l’évolutionnisme ? Aucun. Pour Kahn, la majorité des musulmans sont « nos alliés » contre « le fascisme vert ». Et de fustiger… les combattants de la lutte contre le communisme ! Le voilà le vrai visage de Kahn, encarté au PCF à partir de 1956 : se servir de l’intégrisme laïc et de la peur suscitée par quelques fous d’Allah plus ou moins (et d’ailleurs plus que moins) manipulés par les mondialistes afin de réhabiliter Lénine et consorts. La France de Kahn s’est suicidée. Par la pilule, par l’avortement, par ses chimères laxistes et décadentes. Et ce n’est pas en nous brandissant comme caution une poignée de laïcs maghrébins qui ne représentent qu’eux-mêmes qu’il arrivera à conjurer le sort funeste qui l’attend. Le simple poids démographique des musulmans va les rendre de plus en plus importants, et ceux-ci obligeront la République à acheter la paix sociale au prix de plus en plus de concessions. Et nous dans tout ça ? Citoyens de seconde zone depuis 1873, nous n’allons certainement pas nous faire trouer la peau pour un régime qui nous hait et nous méprise. Pourtant, il est primordial qu’un nombre maximum de jeunes tradis s’engagent dans la police ou dans l’armée. Le moment venu, ils pourront ainsi passer au maquis avec armes et bagages pour que nous puissions défendre nos zones libres…