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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#31 / 22 mai 2003 / EDITORIAL

«  Les maîtres du Monde se réunissent à Versailles. Alors que la réunion du G-8 est prévue à Evian pour faire diversion, le sort prochain de notre pays (et de quelques autres) s’est joué dans la préfecture des Yvelines du 15 au 18 mai à l’hôtel Trianon Palace. C’est notre confrère Emmanuel Ratier, toujours extrêmement bien informé, qui a levé le lièvre dans Faits & Documents. Dès le 15 avril, il donnait le lieu et la date précis de la réunion secrète. Il avait eu vent de celle-ci grâce à une lettre de Kenneth Clarke, du Bilderberg, l’annonçant à Versailles. Après une brève enquête, notre confrère apprit que le Trianon-Palace était fermé durant cette période et que les employés intérimaires seraient mis en vacances forcées pendant 5 jours (14 au 19 mai). Par décision arbitraire, la grille de la Reine, qui donne accès au parc du Château de Versailles était close. Un panneau indiquait, sans la moindre mention du signataire : « Par décision des autorités publiques, la grille de la Reine sera fermée du jeudi 15 mai à 10h au dimanche 18 mai à 12 h en raison d’un symposium international au Trianon Palace ». Aucune décision n’a été votée en conseil municipal pour cette fermeture, ni même pour l’obligation des riverains du Trianon d’avoir un laisser-passer pour rentrer chez eux, plusieurs compagnies de CRS réalisant un triple barrage de protection destiné à chasser les intrus. A noter la discrétion de violette de la presse. Une réunion du Bilderberg ? Quel Bilderberg ? A peine un entrefilet dans L’Expansion du 19 mai : « Un conclave s’est discrètement tenu jeudi au Trianon, à Versailles, orchestré par Publicis, réunissant plusieurs personnalités, dont Henry Kissinger, pour réfléchir sur les relations transatlantiques après la guerre en Irak ». Dans Les Nouvelles de Versailles du 21 mai, la même discrétion : « Bouclé par les forces de l’ordre durant quatre jours, le Trianon Palace a accueilli un « symposium international en préparation de la rencontre de Deauville. D’après nos sources, 130 personnalités du monde financier s’y seraient retrouvées. Henry Kissinger, prix Nobel de la Paix en 1973, et Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, auraient été présents ». Un symposium international ? De quoi ? Des économistes ? Des philanthropes ? Des collectionneurs de timbres ? De l’amicale des supporters de l’AS Saint-Etienne ? Organisée par Publicis ? Et puis quoi encore ? Certes, le patron de Publicis, André Lévy-Lang, est un assidu du Bilderberg, mais sa société n’est en rien impliquée dans l’organisation. Un peu gênée aux entournures la presse : même le nom des Bilderberg est tabou. La pâtée est bonne mais la laisse est courte ! Que s’est-il dit dans cette réunion secrète ? On a assisté à la poursuite du clash entre les Américains et le couple franco-allemand. Dominique de Villepin s’est fait poisser par le trio de fanatique des B’naï B’rith, Richard Perle, Paul Wolfowitz et Clyde Prestowitz qui ont comparé la France à une pièce de musée et un zoo pour touristes. D’après les rares sources existantes et les quelques bribes ayant filtré, il semblerait que la crise entre l’Europe et l’Amérique ait affecté jusqu’au Bilderberg lui-même. Comme le disait notre Seigneur : « Toute maison divisée contre elle-même périt », c’est un signe prometteur pour l’avenir. Si on en croit l’Apocalypse et diverses prophéties, c’est au moment où Satanaël et ses serviteurs croiront leur victoire inéluctable que leur puissance s’effondrera comme un château de cartes. Bilderberg, Trilatérale, Forum de Davos, Council of Foreign Relations, Pilgrims, B’naï B’rith, Skull and Bones, Siècle, Aspen Institute, Bohemians Club, Lucis Trust. Le pouvoir est ici et non ailleurs, loin de ce peuple encombrant qui ose croire qu’il peut s’exprimer. Une petite élite d’hommes d’affaires sür d’eux et dominateurs jouent au Monopoly avec nos vies, nos pays et notre avenir, concentrant tous les pouvoirs alors qu’ils n’ont aucune légitimité électorale et qu’ils ne peuvent pas être sanctionnés par les urnes. Luttons à armes égales, métal contre métal : face à leur argent, notre plomb…

Henri de FERSAN



#31/ 22ai 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Riposte au terrorisme syndical par le cyber-terrorisme...
Affaire Baudis : porcs, cochons et peaux de cochons...

PRESSE-MEDIATS : Il y a 30 ans : retour sur La Montagne du 22 mai 1973
Quand Actualité Juive insulte une nouvelle fois les catholiques
Le Figaro , coiffeur casher...

AFFAIRES ETRANGERES : Succès du Vlaams Blok en Belgique
Attentats sanglants au Maroc et en Israël

SOCIETE : Moi Lolita...
La cave à Momo...

SPORTS : Football
Formule 1

CULTURE : L'Affaire Limonov de Patrick Gofman
Haine anti-catholique des fonctionnaires de la laïque


[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#31 / 22 mai 2003 / ARTICLE

AFFAIRE BAUDIS : PORCS, COCHONS ET PEAUX DE COCHONS...

  Coup de théâtre lors du procès du tueur en série Patrice Alègre. Ce dernier, qui a avoué le meurtre de plusieurs jeunes femmes, y compris de prostituées qu’il aurait « exécutées » pour le compte de leur proxénète, notamment une canadienne, Lise Galbardi, la nuit du 2 au 3 janvier 1992. Deux anciennes prostituées, une certaine Fanny et une certaine Patricia, ont éclaboussé le président du CSA Dominique Baudis, ancien Maire de Toulouse. Selon ces dernières, il aurait participé à des soirées très spéciales avec le gratin de la magistrature et de la police locale… Des soirées de nature sado-masochistes ou de jeunes femmes, parfois des adolescentes, étaient violées et torturées pour assouvir les fantasmes pervers des pourris qui nous gouvernent. Cette affaire est une somptueuse partie de billard propagandiste, un cas d’étude à disséquer et analyser dans n’importe quel cursus de journalisme, renseignement, sociologie ou tout ce qui a trait à la manipulation de l’opinion… Superbe mécanique d’horlogerie. J’admire sincèrement l’orfèvre occulte qui l’a élaborée avec son équerre et son compas… Nous avons donc, dans l’ordre d’apparition à l’écran : des catins, des magistrats, des francs-maçons, des pornographes, un Baudis. Au départ, nous avons des notables qui ont de fort vilaines casseroles aux fesses. C’est justement de fesses d’ailleurs dont il est question : parlons d’Auxerre et de l’affaires Emile Louis, les jeunes handicapées disparues (pas pour tout le monde)… parlons de Marseille et des soirées spéciales réunissant adeptes de la moto et du cuir (dont un sénateur déclare le motard en chef…) et jeunes éphèbes maghrébins, parlons de Reims et des soirées de notables, impliquant les plus hautes sommités politiques et dans laquelle – à la fin des années soixante – une certaine petite fille de 11 ans dont nous avons beaucoup parlé (notre amie Victoria Tissot pour ne pas la nommer) bourrée par sa mère (l’un des noms les plus prestigieux de la cité des Sacres) d’alcool et de valium (pour qu’elle « reste sage ») passait de mains en mains… sans parler des soirées de la jeunesse dorée rémoise où, à la cocaïne et au whisky, certains petits fils à papa dégénérés se comportaient avec quelques petites oies blanches amenées pour l’occasion comme les plus répugnants petit caïds de banlieue. (affaire similaire d’ailleurs à Toulouse)… Parlons de Bordeaux et de ses fameux ballets bleus et roses où ceux qui parlaient comme des canards n’étaient pas forcément anglais…ou de cette gamine d’un député de la bonne droite gasconne violée collectivement en 1990 par des fils à papas de Bobo dans l’enceinte même de l’école de commerce où elle était étudiante… Parlons de cette grosse ville de la région champenoise (probablement Troyes) avec cette reine de l’immobilier qui aimait tellement «jouer à la poupée » avec une gamine de 12 ans qu’elle rendit folle à force d’infantilisation (notre amie Camille Laverne pour ne pas la nommer). Parlons de Dunkerque, où une personnalité de très premier plan de la ville et son épouse aimaient beaucoup se servir en petites proies dans un centre pour adolescentes en difficulté agréé par la DDASS… Parlons de Outreau , l’horreur absolu, où les enfants du lumpenprolétariat servaient de « jouets » aux notables du coins dont un huissier, plusieurs gros commerçant et… une institutrice !!! Parlons de Angers, même cas de figure sauf que la mère maquerelle était… assistante sociale ! Parlons de Chambéry et ce magistrat syndiqué à gauche qui se prenait pour David Hamilton et aimait beaucoup photographier les fillettes dans son bureau, en tenue légère voire sans tenue du tout… La République est fondée sur la tolérance. Une maison de tolérance. Autrement dit : un bordel… Pourquoi pas Toulouse alors ? Donc, nous avons des notables toulousains adeptes de jeux spéciaux. Après tout, si cela reste dans le cadre d’adultes consentants , rien de répréhensible sur le plan LEGAL (sur le plan moral, ils régleront la note à leur mort…). On avait bien un ministre des Affaires Etrangères (fort compétant par ailleurs) de la IIIe qui aimait se faire promener en laisse par les dames des maisons lanternées (Léon Daudet lui avait lancé un jour à l’Assemblée : « A la niche Médor… »). Or là, visiblement, il n’y avait pas consentement mutuel… Nos notables sont bien ennuyés. Et pour cause : beaucoup d’entre eux sont ceint d’un tablier en peau de cochon (ce sont les porcs ceints) , version GLNF (Grande Loge Nationale de France et non Galimatias Libertin de Notables Friqués). Or, il se trouve que la haute administration municipale toulousaine ainsi que les médiats sont au mains de la secte rivale des Mamamouchis en peau de nourrin sont du GO (Grand Orient et non Grasses Orgies)… D’où premier coup de billard : on mouille les adversaires politiques. Mais les notables n’ont pas dis leur dernier mot : pour avoir un non lieu, il leur faut une victime médiatique et innocente et pour réaliser leur coup, il leur faut un soutien objectif. Ce soutien, c’est le lobby du porno qui va le leur offrir par le biais de l’un de ses mentors : le pornographe pelliculaire Marc Dorcel, numéro un du film cochon. De ces cochons dont les peaux, etc, etc… Voici le calcul de nos notable : le juge X, maître Y, le directeur Z sont mouillés jusqu’au cou dans des affaires de mœurs. En impliquant un homme politique de très premier plan, accessoirement le patron du CSA, on réalise un schéma tactique digne des plus grands matchs de football : on implique Baudis, donc les médiats s’intéresse à lui. De plus, Baudis est le patron du CSA, celui-là même que avait voulu s’en prendre au lobby porno. Avec cette affaire, qu’il soit coupable ou non, il se sent moralement obligé de démissionner. Cette affaire Baudis n’est pas sans rappeler une affaire similaire en Allemagne nazie : celle du ministre de l’Education nationale du Reich et Gauleiter de Thuringe, Julius Streicher. Catholique pratiquant, Julius Streicher était célèbre pour sa croisade contre la pornographie, totalement contrôlée par les Juifs sous Weimar. A noter que ce là n’est pas très différend de la France actuelle avec le clan Sitbon, numéro un de la presse porno en France, avec des ramification aux Etats-Unis (groupe Hustler), et le juif tunisien signant du pseudonyme Esparbec, tenant la principale librairie porno de Paris, elle-même appartenant à la maison d’édition de livres X Média 1000 (détenue à 100 % par Hachette…) qui, hasard, fait dans certains de ses livres la promotion des soirées SM entre notables (tiens tiens…), du viol des handicapés mentales jugées proies idéales (tiens, tiens…) ou de la pédomanie (Elementary, my dear Dr Watson…). Streicher a été victime d’une campagne de calomnie sans précédent amenant à sa disgrâce en 1940 et à sa pendaison en 1946 à Nuremberg alors qu’il n’avait plus aucune fonction officielle. Pire, l’immense documentation que Streicher avait amassé sur la pornographie juive avait été versé comme pièce à charge contre lui, permettant de l’accuser de… perversion sexuelle ! Ainsi, certaines forces occultes liées à la secte maçonne qui subsistaient encore dans le Reich ont permis la liquidation politique (mais non physique, Hitler y répugnait) de l’un des dignitaires nazis les plus catholiques. Revenons à Baudis. Pourquoi lui ? Pour ses fonctions au CSA d’abord, ainsi, le prochain qui lancera une croisade contre le porno, on lui dira : c’est un pervers hypocrite, comme Baudis ». En plus, Baudis est justement l’un des rares hommes politiques français à ne pas être impliqué dans ce genre de scandales. En plus, Baudis n’avait-il pas été la victime d’un procédé similaire en 1983, lors des municipales : des photos d’une partouze avait été diffusées et un montage photo (pas très bien fait) laissait à supposer qu’il y participait ? D’où intérêt double : comme l’innocence de Baudis va être prouvée, les notables impliqués auront beau jeu de dire : « Baudis est innocent, donc nous sommes innocents… ». De plus, au prochain vrai scandale impliquant un homme politique (je ne sais pas, suite à l’affaire Dutroux par exemple, ou l’affaire des Disparues d’Auxerre, ou une affaire similaire à Nancy ou Reims…) on pourra toujours dire : « ce sont des sornettes, comme pour l’affaire Baudis ». Et de se souvenir de quelques affaires passées où on a noyé le poisson en mélangeant le vrai et le faux jusqu’à ne plus savoir où était la vérité (l’affaire du Coral par exemple). L’affaire Baudis est en fait un « phoney duck », un canard bidon, comme ces canards en plastique qui font coin-coin et que les chasseurs posent sur les étangs pour attirer l’attention des autres volatiles. Intrigués par ce curieux confrère, les autres viennent se poser et alors… le plombage commence !!! Très bien vu cette fausse affaire Baudis pour discréditer ceux qui ont pour mission de révéler les scandales des puissants. Mais il ne faut pas rendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages…




#31 / 22 mai 2003 / ARTICLE

IL Y A TRENTE ANS, RETOUR SUR LA MONTAGNE DU 22 MAI 1973…

  J’ai sous les yeux un vieux numéro de La Montagne datant du 22 mai 1973. Lorsqu’on regarde l’actualité avec trente ans de recul, on s’aperçoit de beaucoup de choses : la société a changée, les mœurs ont changé, le monde a changé. En bien ou en mal, là est la question… Le quotient valait à l’époque 0.70 centimes. Il en vaut aujourd’hui 0.80… Sauf qu’en 2003, ce sont des centimes d’euros, soit 5,25 francs… A l’époque, les numéros de téléphone avaient six chiffres, ils en ont dix… En une , beaucoup d’événements internationaux. On voit Willy Brandt serrer la main à Leonid Brejnev. « Berlin-Ouest ne doit pas être un obstacle aux relations entre Bonn et Moscou… » On parle beaucoup de la coopération économique entre les deux pays : contre d’hypothétiques matières premières, Bonn livrait sa technologie aux Soviétiques. Brejnev déclarait : « Il n’y a pas de problèmes juif en URSS ».Trente ans plus tard, l’URSS n’existe plus , l’Allemagne est en crise, Brejnev est mort et son nom n’inspire que le mépris, et Brandt a été démasqué depuis longtemps comme une taupe soviétique. Quant « à la question juive en URSS », les anti-communistes de l’époque étaient tous tombés dans le panneau : elle n’avait été instrumentalisée que pour une question de rivalité interne à la tribu : Brejnev n’était qu’un potiche et le pouvoir était entre les mains du juif Faynstein, plus connu en occident sous le nom d’Andropov… en Une également, la mort du maréchal Ivan Stepanovitch Koniev, que le journal nous présente comme un glorieux héros de la « lutte antinazie ».Trente ans après, à la lumière de la libre recherche historique, on s’aperçoit que Koniev était probablement l’un des pires bouchers de l’histoire. Tous ses « titres de gloires » sont devenus des marques d’infamie : « il est le premier général soviétique a porter les combats en territoire ennemi ». On sait maintenant les horribles massacres qui ont été commis lors de cette première incursion. Koniev en est le principal responsable selon la jurisprudence dite de « Nuremberg ». « Il participe avec le maréchal Joukov à la prise de Berlin ». Bataille qui n’a été gagnée qu’aux pris de pertes colossales et qui s’est soldés par des crimes de guerre abominables et restés impunis. En Une toujours, cette ordure de Heinz « Henry » Kissinger en train de serrer la main au sanglant Le Duc Tho, scellant ainsi le sort du Vietnam du Sud et provoquant par sa lâcheté le drame des boat-people. Le reste de l’actualité parle d’un attentat en Corée du Sud, d’incident en Rhodésie (c’était à l’époque du pouvoir blanc. Sous le pouvoir noir, il n’y a plus d’incidents : il y a une guerre civile) , de Madagascar qui oblige la France à évacuer ses bases (30 ans plus tard, le pays est ruiné) et de l’échec du lancement de deux satellites français, Castor et Pollux (la France se rattrapera bien vite avec Ariane). La rubrique des faits-divers montre également l’évolution de la société : les noms des victimes sont cités en entier ainsi que leurs adresses personnelles, et les malfrats ont des noms « de souche ». Il y a aussi « les interrogations » de l’époque, qui montrent tout l’éphémère d’un journal : les suppositions d’un jour étant démenties par l’histoire. « Les neufs membres de la CEE présenteront un front uni dans la négociation avec les USA » promet en page 16 le ministre de l’Agriculture de l’époque dans une interview. L’avenir se chargera de le démentir. Au fait, ce ministre là s’appelait… Jacques Chirac. La page sport a un côté nostalgie. La Montagne est formelle : pour remplacer le sélectionneur des Bleus, Georges Boulogne, viré suite à un match nul au Parc contre la faible (à l’époque) équipe d’Eire, la France devrait faire confiance au duo Kopa-Piantoni. Des rumeurs font état de la venue de Stefan Kovacs, un Roumain qui officie à l’Ajax d’Amsterdam (qui écrase le football européen à l’époque) et que Ceaucescu veut voir revenir dans son pays (Kovacs n’était pas très chaud…). « Peu probable », pense le quotidien. Pourtant, c’est lui qui sera nommé sélectionneur… A cette époque, il y avait 36 clubs en division 2 (contre 20 aujourd’hui). 30 ans après, sur les 36 clubs, 4 sont en Ligue 1 (Monaco, Troyes, Lille et Lens), 8 sont encore en Ligue 2 (Toulouse, Lorient, Amiens, Le Mans, Caen, Châteauroux, Laval et Gueugnon), 7 en National (Angoulême, Brest, Cuiseaux (devenu Louhans), Sète, Cannes, Rouen, Besançon), 5 en CFA (Mantes, Bourges, Limoges, Mulhouse, Boulogne), 8 en CFA 2 (Dunkerque, Cambrai, Toulon, Poitiers, Montluçon, Chaumont, Arles, Montélimar) , 1 en Division d’honneur (Blois), 1 en Division d’Honneur Régional (La Ciotat) et 2 ayant totalement disparu de la carte du football (Avignon, Fontainebleau). C’était l’époque où Auxerre, l’un des grands du football actuel, était en troisième division (96 clubs à l’époque contre 20 aujourd’hui !) dans le groupe centre, mais dont l’entraîneur était déjà Guy Roux... Groupe centre où l’on voyait le Stade Clermontois (actuellement Clermont Foot) en passe d’être rétrogradé en division quatre (ils sont aujourd’hui en Ligue 2…) mais aussi trois autres clubs du Puy-de-Dôme : Cournon (en division d’honneur en 2003), Montferrand (idem) et Brassac-les-Mines (encore plus bas…). Dans la liste des meilleurs buteurs, on voit deux jeunes de la réserve de Saint-Etienne : Dominique Rocheteau et Christian Synagehel. Ils feront carrière… Détail pittoresque, la page cinéma annonce que l’on joue Un homme qui me plaît (avec Belmondo et Girardot) au cinéma Vox, avenue d’Italie. Trente ans plus tard, le cinéma Vox est devenu… l’église traditionaliste Notre-Dame-de-la-Merci ! La page télévision montre déjà qu’en 1973, même avec deux chaînes seulement, on ne coupait pas à la propagande de gauche. Ainsi, Les Dossiers de l’Ecran diffusaient un film en l’honneur du sinistre docteur Ernesto « Che » Guevarra suivi d’un débat avec René Dumont, Claude Kiejmann et le guévariste Ricaro Rojo.. Sur la 1ere chaîne, diffusion d’un concert contre la peine de mort (pour les assassins, pas pour les victimes)… La partie variété est d’ailleurs amusante : la grande vedette de la chanson est Danyel Gérard (de son vrai nom Kerlakian), totalement oublié aujourd’hui et dont Coluche disait : « Il avait le choix entre le chapeau de Bob Dylan et le talent de Bob Dylan… devinez ce qu’il a pris… » . Mais les informations les plus importantes à l’époque sont celles qui passent le plus inaperçues. Ainsi, dans l’état civil de Clermont-Ferrand, en page 2, on annonce la naissance d’une petite Armelle. Trente ans plus tard, ce petit bébé est devenue une respectable mère de famille nombreuse, madame de Fersan en l’occurrence… Et 30 ans plus tard, presque jour pour jour, La Montagne annonçait la naissance d’un petit Baudouin de Fersan. Comme le temps passe.

 

 

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