hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#34 / 12 juin 2003 / EDITORIAL

«  Dans la France de la soi-disant démocratie et du prétendu « respect de l’autre », peut-on laisser chanter en toute impunité un groupe de rap allogène faisant l’apologie du racisme anti-blanc, de la violence et du sexisme ? Le 6 juin, le groupe Sniper se produisait à Perpignan à l'Arsenal. Dans leur chanson La France, ils déclaraient ceci (l’orthographe et le français approximatifs de Sniper a été respecté) : « On est tous solidaire face à la merde à la galère Sortir la tête de la misère pour que les gens nous considère en tant que citoyen non en tant que chien. La France nous ronge à un point de ne plus avoir confiance en son prochain. Législation conçue pour nous descendre frère derrière les barreaux et maintenant y penserais que l'on pourrait se rendre. On est pas dupe en plus on est tous chaud Pour mission exterminer les ministres et les fachos car de nos jours, ça sert à rien de gueuler, de parler à des murs à croire que le seul moyen de s'faire entendre est de brûler des voitures. Un putain de système haineux, cramer mais après tout ça avance pas et je sais que ça les arrangent si on se bouffe entre nous. Soit disante démocratie aux yeux d'un peuple endormi. Les droits de l'homme franchement où ils sont passés faut faire en somme que ça change et que des frères cessent d'être chassés en charter c'est nos frères qui j'artère rapatriement et maintenant la haine coule dans nos artères, nous faire taire franchement ça serait impossible quand on s'aperçoit que la plus part du temps c'est nous qu'ils prennent pour cible. Refrain : La France est une garce et on s'est fait trahir Le système voilà ce qui nous pousse à les haïr. La haine c'est ce qui rend nos propos vulgaires. On nique la France sous une tendance de musique populaire. On est d'accord et on se moque des répressions. On se fou de la république et de la liberté d'expression. Faudrait changer les lois et pouvoir voir. Bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir Faut que ça pète ! tu sais que le système nous marche dessus nous on baisse pas la tête on est pas prêt de s'avouer vaincus des frères béton tous victime de trahison, t'façon si y aurait pas de balance y aurait personne en prison La délinquance augmente même les plus jeunes s'y mettent, Pètent des bus parlent de braquage et à l'école ils rackettent, des rondes de flics toujours là pour nous pourrir la vie attendent de te serrer tout seul et de font voir du pays. Emeut qui explose ça commence par interpellation. Suivie de coups de bâtons et ça se finit par incarcération. T'façon on se démerde, mec ici on survie. Fume des substances nocives pour apaiser les ennuis. La galère n'arrange rien au contraire elle empire les choses. Si certains prennent des doses c'est pour penser à autre chose. Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre. Ça va du gun jusqu'au fusil à pompe, pittbull et rotweiller. A quoi ça mène, embrouille de cité, on se tape dessus. Mais tu te mets à chialer lorsque ton pote se fait tirer dessus. Encore un bicot ou un négro, les babylones sont fiers, ça les arrangent ce coup là y aura pas besoin de bavure policière. Frère je lance un appel, on est là pour tous niquer. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever.(Refrain). La France aux Français, tant que j'y serais ce sera impossible. Par mesure du possible je viens cracher des faits inadmissibles. A vrai dire les zincs en perdent le sourire, obliger de courir certains on eu le malheur de mourir des homicides volontaires j'ai une pensé pour leurs mères. Blessés par un décès, bavures classées en simple faits divers. Contrôle qui part en couilles, des potes s'font serrer par les keufs. J'ai le same lorsque je jette des pavés sur les J9. Mes potes je les aiment c'est pour ça que je les laisserais jamais béton même si il y en a qui béton, tu sais on est tous des jeunes du béton A présent y a plus de bluffe on vient dire toute la vérité. Faut leur en faire baver v'la la seule chose qu'ils ont mérités. Ma parole les gars si il y en a un qui se la joue véner. Si y veut s'la raconter j'vais lui baiser sa mère. T'façon j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre. Non c'est pas parce qui porte un flingue qui peut penser mettre à l'amende. La vérité est masquée, à savoir ce qui s'est passé. Le mystère des G.A.V. un blème qui ne pourra être démasqué. Je dédis ce texte à toute mes gardes à vue. Ils m'en on fait baver les enculés mais ils ont pas tout vu. » Voici toute la « poésie » de ce groupe de rap, dont le texte, si la loi était appliquée, viole franchement la Loi Pleven de 1972… Ce fameux vendredi 6 juin dans l'après-midi, trois jeunes identitaires ont été agressés par le service de sécurité du groupe de rap. Ceux-ci ont violemment été pris à partie alors qu'ils passaient à proximité du lieu où, ce vendredi soir, le groupe a pu laisser sa haine de la France, des Français et des blancs s'exprimer ! Aidés de la population allogène rassemblée à l'occasion, les agents de sécurité se sont livrés au véritable lynchage d'un des militants qui a dü recevoir des soins sur place et souffre de nombreuses contusions sur tout le corps. Il s'agit ici de l'équipe de sécurité entourant le groupe et l'on ne peut dès lors penser que cette agression ne reflète pas l'esprit des membres de Sniper... Des milliers de tracts ont été distribués (avec un nombre de retours positifs réellement impressionnants) pour dénoncer les méthodes de la racaille. Il faut harceler Sniper , dans chaque ville de leur tournée, informer la population et surtout prévenir les propriétaires des salles où ils jouent que les accueillir est assimilable à de la collaboration, de même que les FNAC, les Virgin Megastore et autres réseaux de distribution. Comme à Sarajevo, il faut déloger les Sniper étage par étage, à la fourchette à escargot si nécessaire… Et aux racistes anti-blancs nous disons ce simple message : pour toi, ce sera là-bas ou bien la balle…

Henri de FERSAN



#34/ 12 juin 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : SOS-Racisme financé par le Parti Socialiste avec nos impôts...
Manif anti-grèves à Paris ?
Arlette veut "généraliser le mouvement"

PRESSE-MEDIATS : Quand Revue Politique s'aperçoit de certaines réalités...
Quand Le Nouvel Obs'parle des prisons...

AFFAIRES ETRANGERES : Attentat meurtrier en Russie
Même chose en Afghanistan
Pareil en Israël...

SOCIETE : Encore un crime raciste à Lille
Encore des Talibanlieusards arrêtés...

SPORTS : Football
>
CULTURE :Historiquement Correct (Jean Sévilla)
Demain la Chrétienté en Alsace


[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#34 / 12 juin 2003 / ARTICLE

ENCORE UN CRIME RACISTE A LILLE

  Une nouvelle fois, un Gaulois a été victime d’un meurtre raciste. Le 29 mai, à Lille, Cédric Fourmeaux a été poignardé vers 19 h à la base de loisirs sous les yeux de sa fiancée. Une blessure mortelle : malgré tous les soins qui lui ont été prodigués sur place, puis au centre hospitalier de Lille, il est décédé le 31. Emilie, son amie, était avec lui au moment du drame. Elle raconte. « Après un barbecue avec ses amis à la base de loisirs, Cédric venait de jouer au football quand je l’ai rejoint. Il voulait rentrer. Nous sommes passés par un petit chemin qui mène au parking. Nous nous tenions par la main ». Sa route croise alors celle de trois petites racailles : deux maigres et un gros. Ils commencent à insulter le jeune couple, devenant odieux avec Emilie comme le sont généralement les jeunes caïds de cette ethnie. Puis, le plus gros éructe : « S’pèce de baârd, pourquoi tu m’ regardes comme ça » avec un accent qui est plus Coran que corons… Il est ensuite massacré à coups de pieds et à coups de poings. Cédric se relève mais l’un de ses agresseurs s’aperçoit que le jeune Gaulois lui a cassé le nez en se défendant. Il va alors le poignarder en pleine poitrine. Le 4 juin, une manifestation silencieuse rassemblant 3.000 personnes (tous Gaulois) défilait place du Marché à Annoeullin, la ville où vivait Cédric. Le même jour, Jeunesse Identitaire passait le communiqué suivant : « Jusqu’à quand la jeunesse Française devra-t-elle subir passivement la violence des « jeunes » ? Jusqu’à quand devrons-nous accepter de voir des jeunes Français assassinés lâchement pour un regard ou une cigarette ? Jusqu’à quand devrons-nous baisser les yeux et nous soumettre à la racaille pour garder la vie sauve ? Jusqu’à quand les familles devront-elles pleurer leurs enfants ? Jusqu’à quand devrons-nous assister à l’impuissance de nos gouvernants en comptant nos morts ? Cédric Fourmeaux est décédé samedi, à vingt et un ans, des suites d’un coup de couteau mortel porté deux jours plus tôt. Son seul tort : avoir osé soutenir le regard de trois racailles… Ce crime odieux fait tristement écho à celui perpétré contre un jeune père de famille, poignardé sous les yeux de sa fille de trois ans, à Roubaix deux ans auparavant. Là encore, on lui reprochait un regard de travers… Une marche silencieuse est organisée ce mercredi soir pour honorer la mémoire de Cédric. Le rendez-vous est fixé à 18h45 sur la place du Marché d’Annoeulin. Espérons simplement que Cédric a désormais trouvé le repos dans un lieu où les hommes droits et courageux ne sont plus les victimes des animaux fourbes et lâches ». Ce nouveau meurtre n’est que le dernier d’une longue liste d’assassinats ou d’agressions racistes anti-Gauloise. Ainsi, à Créteil, un Africain a poignardé deux Gauloises dans un bus de la ville le 25 mai. Selon Le Parisien, « ces quinze derniers jours (c’est-à-dire du 10 au 25 mai), une demi-douzaine d’affaires de ce type a été identifiée en Ile-de-France (…) sans aucun lien entre elles ». C’est ce qui s’appelle prendre les lecteurs pour des pélicans. Il y a bien un lien, c’est le racisme anti-français. De même, le 7 juin, à Thiais (Val de Marne) , une jeune femme de 23 ans et son bambin de 18 mois ont été agressés par une bande afro-maghrébine dans le Franprix de la ville : ils savaient qu’elle était la femme d’un policier. Elle les retrouva chez elle le 11 juin : ils étaient en train de fouiller sa boîte aux lettres. Après l’avoir insultée, ils se sont livrés sur elle à une tentative de viol après l’avoir frappée. Cette affaire n’est pas sans rappeler le calvaire de la jeune fliquette Sandrine L., violée et torturée par une bande allogène dans le RER C le 25 octobre pour le seule crime de sa profession. Bande allogène qui a bénéficié de hautes protections judiciaires. Ces affaires se téléscopent avec deux procès de meurtres racistes : celui d’Abdelkader Benabderrahmane, un drogué ayant « fui l’Algérie en 1993 » et fils d’un marabout ayant… 43 épouses ! Ce triste personnage avait assassiné avec des amis à lui le 24 avril 2000 à Narbonne Stéphane Vagueresse, 30 ans, quelques jour avant le mariage de ce dernier. De même, à Lyon, on jugeait récemment Abiba Najare, une beurette de 22 ans, qui, en novembre 2001, avait poignardé 16 fois une handicapée de souche, Micheline Baudry, lorsque cette dernière s’était aperçu qu’elle lui avait volé sa carte bleue et 75.000 francs. Mais peut-on encore compter sur une justice raciste ? Le 30 avril 2001, un militant du FN, Jean-Pierre Courret, était assassiné pour motifs politiques à Lunas (Dordogne). Bien que son assassin ait été formellement identifié, il est toujours en liberté, le procureur de la République de Bergerac refusant ostensiblement d’instruire le dossier. Bref, comme Thierry Ferrer et Marc, les courageux « papas vengeurs » de La Seyne et Créteil, ne faites plus confiance à la justice du régime mais à la vôtre.




#34 / 12 juin 2003 / ARTICLE

HISTORIQUEMENT CORRECT (JEAN SEVILLA)

 Dans cet épais ouvrage, Jean Sévilla passe en revue les mensonges qui continuent encore à sévir sur telle ou telle période historique. D’une prudence de lynx sur la Seconde guerre mondiale (il sait jusqu’à où ne pas aller dans la recherche de la vérité), il remet « l’histoire à l’endroit » pour reprendre le titre d’une chronique célèbre de Bernard Lugan. Féodalité, croisades, Inquisition, Ancien Régime, Guerres de Religion, Révolution, Commune, église catholique en France, Décolonisation, Guerre d’Algérie… Sévilla reprend tous les mythes inculqués par la gauche et les démontent un par un. Savez-vous que le Moyen-Age, époque soi-disant barbare, était au fond plus libre que notre République contemporaine ? Bien entendu, Sévilla fait un sort à la propagande républicaine et à la légende noire du Moyen-Age : le droit de cuissage, le droit de prélassement, le droit de ravage, l’obligation faite aux serfs de battre l’étang pour faire taire les grenouilles sont autant d’inventions forgées et colportées par les Républicains. Le serf a plus de droit que le paysan libre du XIXe siècle et les « corvées » ne lui prenait que quelques jours par an. A comparer avec le nombre de journées de travail que nous vole l’état par le biais des impôts… Savez-vous que la « peur de l’an Mil » n’a existé que dans les délires de Georges Duby (plus que proche du PCF…) et que les Croisades étaient une entreprise visant à mettre fin aux persécutions des fous d’Allah contre les pèlerins chrétiens , dont le point culminant fut la destruction du Saint-Sépulcre en 1009 par le calife El-Hakim ? Savez-vous que les Cathares, loin d’être les purs et les innocents qu’on nous présente, étaient une secte dangereuse, soutenue par Raymond VI de Toulouse qui voyait une occasion de saisir les biens de l’Eglise. La phrase « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » n’a jamais été prononcée et les Cathares ont massacré des catholiques à Pujols en 1213. Savez-vous que l’Inquisition a représenté un progrès, mettant fin à la justice expéditive et créant le jury remplaçant l’arbitraire d’un seul homme et qu’elle était très populaire. Comme le dit Jean Sévilla : « au Moyen-Age, l’adhésion remportée par la répression de l’hérésie peut être comparée au consensus politique et moral qui, de nos jours, condamne le nazisme ». Savez-vous que l’Inquisition espagnole ne prononçait la peine de mort que dans 1% des cas et ne s’en prenait qu’aux Juifs infiltrés dans l’Eglise. Les Juifs restés hébraïques et les Juifs sincèrement convertis (à commencer par Torquemada lui-même…) n’avaient rien à craindre… Savez-vous que lors des guerres de religion, les Protestants ont commis des crimes atroces , notamment La Michelade du 30 septembre 1566 à Nîmes, six ans avant la Saint-Barthélemy, le massacre de Montbrisson (1562), les atrocités de Colombières à Bayeux, de Merle en Auvergne ou de Montgomery en Guyenne ? Savez-vous qu’en Allemagne par exemple, il faudra attendre le XXe siècle (très exactement Hitler en 1933) pour que les catholiques aient les mêmes droits que les protestants, que la religion catholique a été interdite aux Pays-Bas en 1581 et en Angleterre en 1534 et que les Irlandais n’ont eu l’autorisation d’être élus qu’en 1829 et d’être propriétaires qu’en 1872… Savez-vous que la monarchie capétienne était un pouvoir modéré et que le Roi était bien plus accessible que notre Président de la République ? Pour venir le voir à Versailles, il suffisait de louer une épée à l’entrée. A l’instar du plus humble de ses sujets, le Roi est tenu d’obéir aux lois divines. S’il les viole trop ostensiblement, le peuple a le droit et même le devoir de se révolter contre lui. On est loin de l’impunité actuelle d’un Chirac ! Le Roi ne règne pas seul : il partage son pouvoir avec le Conseil du roi (130 membres). Même le puissant Louis XIV n’a outrepassé qu’à six reprises les décisions de son conseil. Et Sévilla de citer Jean-Louis Harouel : « La plus libérale des démocraties actuelles est bien plus absolue que la monarchie dite absolue. En effet, l’autorité étatique y est beaucoup plus à même d’imposer sa volonté ». Savez-vous que nos « philosophes des Lumières » étaient de bien tristes sires ? Voltaire refusait que les enfants pauvres soient éduqués, il préconisait que les gens « inutiles » devaient disparaître, il était « plus fanatiques que les fanatiques qu’il hait » et que son antisémitisme a inspiré celui des nazis. Voltaire était bien entendu d’un racisme outrancier, considérant les Noirs comme l’intermédiaire entre l’homme et le singe. D’ailleurs, Voltaire avait gagné de l’argent grâce aux compagnies négrières, tout comme Diderot et Raynal. Savez-vous que le dérapage dans le sang de la Révolution Française ne date pas de 1792 mais bel et bien du 14 juillet 1789 ? Les gardes suisses de la Bastille, la « prison » de luxe, sont massacrés et leurs corps démembrés, leur tête tranchée et leurs viscères arrachées portés par les soiffards et les poissardes qui constituent le gros des militants révolutionnaires. Même traitement le 22 juillet pour l’intendant de Paris et son beau-père, même chose pour les gardes du corps du roi à Versailles le 6 octobre 1789… Savez-vous que le 4 septembre 1797, les Républicains, écrasés aux élections par les Royalistes, ont fait un coup d’état sanglant pour garder le pouvoir ? Savez-vous que Isaac Moïse « Adolphe » Crémieux, député rouge de la Seine et président de l’Alliance Israélite Universelle, avait déclaré devant la victoire électorale des royalistes en 1871 : « Majorité de ruraux, honte de la France » ? Savez-vous que les Communards se plaçaient en droite ligne de la Terreur et du génocide vendéen, à tel point que la commission exécutive de la Commune s’en prend aux « chouans de Charrette » et aux « Vendéens de Cathelineau » qui auraient attaqué Neuilly et que l’ignoble Gambetta a laissé mourir l’armée de Bretons stationnée au camp de Conlie ? Savez-vous que la racaille communarde a causé, par ses incendies criminels, la perte de tout l’état civil parisien depuis le XVIe siècle, les archives hospitalières, la bibliothèque de la Ville (120.000 livres détruits), les archives de l’ordre de la Légion d’Honneur, une centaine de tapisseries des Gobelins et les archives de l’établissement ? Savez-vous que la révolte des Canuts à Lyon en 1831 n’était pas « prolétarienne et révolutionnaire », mais conservatrice : elle était dirigée par le catholique pratiquant Pierre Charnier, un royaliste ! Savez-vous que c’est la droite catholique qui la première s’est intéressée au sort des ouvriers, notamment Frédéric Ozanam et Armand de Melun ? En 1828, le préfet du Nord Alban de Villeneuve-Bargemont (il sera révoqué de son poste par Louis-Philippe pour légitimisme, mais sera élu député du Var (1830-1840) puis du Nord (1840-1848)) préconise le salaire minimum, l’épargne obligatoire, l’instruction gratuite, la lutte contre les taudis, l’alcoolisme… C’est le légitimiste Pierre-Antoine Berryer qui sera l’avocat des grévistes charpentiers (1845) et ouvriers imprimeurs (1862) alors que le droit de grève est interdit. Savez-vous que l’abolition de l’esclavage sous la Révolution était le vœu des monarchistes ? Pendant que les Noirs de Saint-Domingue criaient « Vive le Roi ! », le député républicain Barnave (l’apologiste du massacre du 22 juillet 1789) déclarait : « Je n’accepte pas que le nègre puisse croire qu’il est l’égal du blanc ». La traite des esclaves fut abolie par Louis XVIII en 1815. Louis de Broglie proposa à Louis-Philippe la libération des esclaves en 1843, ces derniers étant dotés d’un état civil en 1839. L’esclavage est aboli à Mayotte en 1843, et l’abolition générale est planifiée par Mackau en 1846. Savez-vous que lors de l’affaire Dreyfus, 10 % des officiers étaient Juifs (4.000 sur 40.000, alors que les Juifs ne représentent que 0,2 % de la population…) et ne souffraient aucune discrimination contrairement aux catholiques ? Savez-vous que l’affaire Dreyfus était plus compliquée qu’on le pense puisqu’on trouve : des Juifs contre Dreyfus (Arthur Meyer, du Figaro), des anti-dreyfusards non antisémites (Jules Verne, Auguste Renoir, Edouard Degas), une droite pro-Dreyfus (Conrad de Witt), une gauche contre Dreyfus et antisémite (Gustave Zevaes) ? Savez-vous que Jules Ferry fit prendre d’assaut par six brigades de gendarmerie les 70 trappistes de Bellefontaines (Maine-et-Loire) ? Savez-vous que la loi de juillet 1904 contre les Congrégations a fait de 50.000 Français des parias dans leur propre pays au seul motif de leur foi ? Savez-vous que de 1879 à 1914, il n’y a pas eu un seul ministre catholique au gouvernement ? Savez-vous qu’en 1935, alors que l’Allemagne venait de faire passer son armée à 36 division, Blum s’opposa au renforcement de l’armée française dans le cadre de « la loi des deux ans » ? Savez-vous qu’en 1937, Charles Maurras traitait Hitler de « possédé » ? Savez-vous que la CGT organisa en 1931 de grandes campagnes contre les travailleurs immigrés amenant au vote de la loi Salengro de 1932 sur la préférence nationale (loi abolie en 1981) ? Pas très heureux sur la Seconde Guerre Mondiale ou sur Drumont, injustement maltraité, ce livre est néanmoins indispensable pour une bonne compréhension de notre histoire…

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1