hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#35 / 19 juin 2003 / EDITORIAL

«  Une fois par an (si mes calculs sont bons…), c’est l’anniversaire de mon petit frère. A chaque fois, il m’envoie une liste de bouquins improbables, essentiellement des bandes-dessinées. Personnellement, je n’ai rien contre les bandes-dessinées. Même celles d’Enki Bilal (quoi que ses dernières sont franchement nulles). Je reconnais sans fausse honte que c’est en lisant La Foire aux immortels que m’est venue l’idée du Rollerball du Printemps de Strasbourg. Avant de les emballer, je les lis. Après tout, comme je ne les achèterai jamais pour moi, autant se cultiver au passage. Je ne sais pas si c’est mon frère qui a des goûts de daube (il faut dire qu’il vote Madelin et qu’il est athée…) ou si c’est tout le milieu de la bande-dessinée qui est infesté, mais il me semble évident que la BD joue un rôle de reproduction du système « politiquement correct ». J’ai sous les yeux une bande-dessinée de la série Blacksad, Arctic Nation. L’action se passe dans les Etats-Unis des années 60, sauf que les personnages sont des animaux anthropomorphiques, avec évidemment des professions en rapport avec la nature de l’animal : le commissaire de police est un berger allemand, l’inspecteur un renard, le chef de la mafia un crapaud, son bras droit un serpent, les hommes de main un ours, un rhinocéros et un rat, l’institutrice noire une gazelle, le journaliste de presse à scandales une fouine, la femme de ménage une souris, les boxeurs professionnels un gorille et un sanglier, le chanteur de jazz un orang-outang, le général en chef de l’armée est un lion, le président des USA un aigle à tête blanche (celui que l’on voit sur le sceau des Etats-Unis), le maire un tigre blanc, le tenancier d’un boui-boui un cochon, et bien entendu, le héros de la série, John Blacksad, un chat détective privé… Si le numéro un, une enquête sur la mort d’une actrice, est vraiment très bon, le second est un morceau de « politiquement correct » particulièrement déplacé. Nous avons donc Karun, le chef de la police du quartier pourri The Lane. Splendide ours blanc à la fourrure immaculée et à la carrure impressionnante, Karun est le chef d’un mouvement appelé Arctic Nation, visant à créer une société polaire idéale où les fourrures blanches seraient entre elles… Evidemment, les auteurs se complaisent dans le « politiquement correct » le plus convenu et le plus odieux. Il n’y a pas un cliché qui n’ait été repris. Il va de soit qu’Arctic Nation est nettement inspiré du KKK, où plus exactement, des fantasmes que l’on a sur les « cagoules blanches » dont l’influence a été largement exagérée. Bien sûr, chez nos fourrures blanches, il n’y en a pas une pour relever l’autre, ils sont présentés qui comme un arriviste sans scrupule, qui comme un pédophile (le pauvre Karun dont on ne saura jamais si ce sont des calomnies ou la réalité, les auteurs se gardant bien de l’innocenter), qui comme des adeptes de la chasse à tout ce qui n’est pas immaculé (le livre commence d’ailleurs par la vision d’un vautour du plus beau noir pendu à un réverbère). Chacun sait que ces gens-là sont tous des ordures, ce ne sont pas des êtres humains, tous les coups sont permis contre eux et les leurs… On connaît la chanson et on sait à quelles horreurs cela a mené… Malgré tout, je trouve que ce Karun est une bonne pâte d’ours, dont on aurait bien besoin en France à l’heure actuelle. D’ailleurs, désormais, l’ours blanc en peluche de mes filles s’appellera Karun. Le parti pris de l’auteur est tel que l’équivalent noir de Karun est présenté sous un jour moins négatif. Il s’agit d’un cheval noir, flanqué d’un taureau de même couleur , qui se heurte à Blacksad quand il veut lui passer le bout du museau au cirage (le chat a en effet le museau blanc). Bon, on pourrait se dire : « ce ne sont que des bandes-dessinées, rien de bien méchant ». Funeste erreur… Le système actuel tient sa force d’une propagande mille fois répétées. Gramsci avait raison : tout est politique. Il faut arracher à la gauche le champ culturel où les rouges des diverses obédiences règnent en maître. Il ne faut négliger aucun vecteur d’information du peuple. Il est urgent que nous constituions un brain-trust qui aurait pour mission première de réaliser un vaste audit des ressources intellectuelles et artistiques dans nos rangs. J’avais fait état dans le n°19 de cet hebdomadaire et dans la revue Fier de l’Etre (celui où j’ai été interviewé) des méthodes et des cursus de formation idéologique, religieuse et militaire des cadres contre-révolutionnaires de l’ordre nouveau fasciste. Le département idéologie, rattaché comme je l’avais dit au Commissariat Politique, devra étudier l’application concrète de nos théories au milieu culturel et prévoir la constitution d’un vaste réseau de distribution, une sorte de « www.amazon.com » à la sauce nationaliste. Il est effarant qu’à l’ère de l’ordinateur et d’Internet personne ne soit capable de donner la liste exhaustive des œuvres nationalistes dans le domaine littéraire ou musical. D’un clic sur la souris, on doit pouvoir avoir le catalogue des Editions de Chiré et celui de DPF, de Dualpha et de Deterna, des Editions Nationales, des Publications Henri de Fersan, de Godefroy de Bouillon, des Editions du Triomphe, des Editions Rémi Perrin ainsi (là ce sera plus compliqué) que de tous les livres faits à compte d’auteur. Le premier rôle d’un commissaire, fusse-t-il politique, est d’enquêter. Il faut qu’à terme, le ComPol puisse avoir différents départements couvrant tous les aspects de la propagande. Nos milieux doivent être prospecté encore et encore pour ne pas laisser se perdre un talent potentiel. Nous devons avoir le maximum de cordes à nos arcs, nous devons être des MIRV (missiles nucléaires à têtes multiples), afin de pouvoir atteindre tous les publics. Il n’y a pas de « bonnes » et de « mauvaises » propagandes. Il y a des œuvres appropriées ou non dans un contexte A, pour un public B et à un moment C. Comme au rami, il faut avoir la bonne combinaison de cartes au bon moment : ce n’est pas la peine d’avoir trois jokers si on n’a pas de tierce franche… En fait, il faut avoir des œuvres pour chaque degré d’initiation, y compris des œuvres à priori neutres et grand public (je pense notamment à des bandes-dessinées, de la science-fiction voire des jeux vidéos). On ne donne pas à lire Les Pensées de Pascal à un élève de CE1. Dans la formation politique, il faut progresser également par palier. Un Journal de Turner en bande-dessinée a plus de chance d’intéresser un jeune absolument sans conscience politique qu’un livre de Guillaume Faye. Une bonne chanson à message de rock identitaire risque d’éveiller l’esprit de résistance chez une amibe décérébrée que la lecture du dernier éditorial de Jean Madiran. Il faut de la culture populaire pour le peuple, de la culture élitiste pour l’élite et de la culture enfantine pour les enfants. Cela fait peut-être « lieu commun » comme propos, mais ce sont généralement les choses les plus évidentes que l’on oublie…

Henri de FERSAN



#35/ 19 juin 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Succès de la manifestation anti-grève...
Alegro ma no troppo...
Arguments à la noix de Delanoë

PRESSE-MEDIATS : Quand Jean-François Kahn crache dans la soupe...
Les procédés de Moati...

AFFAIRES ETRANGERES : Tentative de putsch en Mauritanie
"Suicide" en Allemagne

SOCIETE : Encore un meurtre raciste
Le calvaire d'une petite fille blanche
Prière de ne pas confondre les Rodriguez

SPORTS : Football
Formule 1
>
CULTURE :Algérie, le gâchis fatal(Christian AGIUS)
Fidéliter n°154
Les dix ans du Libre Journal : Mâtin, quel décadaire !!!

[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#35 / 19 juin 2003 / ARTICLE

ALEGRO MA NO TROPPO...

  Comme nous l’avions prévu, l’affaire Alègre tourne en eau de boudin mais elle a rempli son rôle : discréditer toute tentative ultérieure de révéler les turpitudes des nantis dans ce grand lupanar qu’est le régime républicain. L’affaire a pour le moment éclaboussé le barreau de Toulouse en la personne du procureur-adjoint Marc Bourragué. Ce dernier, qui avait la réputation d’être un homme intègre et tranquille, se voit accuser d’avoir des relations pour le moins troubles avec le serial-killer et les milieux de la prostitution. Il se trouve que Bourragué a une particularité intéressante : il s’est occupé d’enfance en difficulté en montant en 1990 « Sauvegarde 31 », une association d’aide aux mineurs toxicomanes, battus ou fugueurs avant d’en devenir le vice-président de 1998 à 2000. Il y a de fortes chances pour que Bourragué soit tout aussi innocent que Baudis dans cette affaire. Mais le calcul est très bien vu… Bourragué s’est occupé d’enfants en difficultés (tiens, tiens, un petit côté « Disparues d’Auxerre » ou « affaire du Patriarche »). On ne pourra pas s’empêcher de faire le rapprochement (il s’occupait d’enfants en difficultés, il a démissionné de ses fonctions en l’an 2000, il connaissait Alègre depuis 1992… et si ?). Donc, quand éclatera une nouvelle affaire impliquant la DDASS ou une association de cette nature, on rétorquera : « C’est du pipeau, comme l’affaire Bourragué ». Toujours est-il que l’affaire Bourragué a déjà fait une victime expiatoire : le procureur général Jean Volff, remplacé le 28 mai par Michel Barrau, procureur de la République à Créteil. Or Jean Volff n’a pas vraiment le profil du pervers : protestant rigoriste comme l’est son compatriote Jospin, il est aussi chaleureux qu’un poisson Findus… La deuxième campagne a été démontée par Le Nouveau Détective du 11 juin 2003. L’hebdomadaire spécialisé dans le faits-divers a enquêté sur le château de Gourgues à Arbas (Haute-Garonne), lieu présumé des orgies auxquelles Baudis aurait participé. Le château ne correspond en rien aux descriptions faites par « Patricia ». De même, l’hôtel de passe où Fanny aurait croisé Baudis a des parois trop fines et est situé dans un quartier trop passant pour que l’on n’ait rien remarqué… De même, il n’y avait pas de cassettes vidéos des soirées SM filmées par le travelo Claude Martinez (liquidé en février 1992) enterrées à Ilbaritz (Pyrénées-Atlantiques), pas de cadavre d’une jeune fille de 20 ans dans l’étang de la bastide de Mauzac (Haute-Garonne). C’est alors qu’intervient un certain Djamel. Pierre-Olivier à l’état civil, haïtien de nationalité, qui accuse ni plus ni moins les notables d’avoir violé… la petite Marion Wagon, disparue à Agen. On sait que Djamel avait monnayé ses déclarations 50.000 euros à France-2 pour pouvoir financer son changement de sexe. C’est là où la manipulation montre toute sa force. En effet, on sait que c’est dans une affaire similaire que la pauvre fillette a été sacrifiée. En la médiatisant hors-contexte, Djamel discrédite ainsi d’avance toute révélation ultérieure sur le sujet. Immédiatement, la presse aux ordres abonde dans ce sens. C’est alors qu’apparaît Marianne… Curieux journal en vérité… Jouant les redresseurs de torts à la petite semaine, il remplit un rôle délicat mais capital, un peu similaire à celui du Canard Enchaîné : les fausses révélations, celles qui ne dérangent pas. N’oublions pas que la déontologie de Jean-François Kahn se limite à cette phrase : « Pendant des années, j’ai écrit des conneries pour du pognon ». En fait, toute sa presse, L’Evénement du Jeudi hier et Marianne aujourd’hui, joue le rôle de fausse opposition à la solde du système, dans ce qui est une version améliorée de la tactique Léo Taxil : on noie la vérité sous un flot de mensonges, à tel point qu’on ne peut plus démêler le vrai du faux. On avait vu la technique à l’œuvre lors de la question de l’immigration en France (Le Libre Arverne n°30). Même chose pour les turpitudes de l’affaire Baudis… On envoie Bénédicte Charles, la « madame rumeurs », nous expliquer que les notables sont tous des gens très bien (surtout ceux à la solde du système) et que les ragots de ce genre sont dûs à l’extrême droite. Dans le même journal qui, très fréquemment, colporte les habituels ragots sur telle ou telle personnalité de la droite nationale ou qui reprend les mêmes rumeurs totalement inventées sur les « horreurs » qui se passeraient dans les institutions religieuses ou les écoles militaires. D’autant plus que dans sa totalité, la presse nationaliste n’a pas crû un seul instant à la culpabilité de Baudis... Mais on connaît toute l’indépendance de Marianne quand on se rappelle la phrase suivante : « Dans les premiers mois de notre existence, je n’aurais certainement pas laissé passer un article qui aurait pu nous faire perdre une page de publicité », disait Jean-François Kahn dans les colonnes de L’Evénement du Jeudi du 7 novembre 1985…




#35 / 19 juin 2003 / ARTICLE

LE CALVAIRE D'UNE PETITE FILLE BLANCHE

  Encore une affaire raciste américaine que la presse collabo qui sévit de ce côté-ci de l’Atlantique a délibérément occulté. L’information nous a été transmise le 14 juin par The Plain Dealer, un quotidien de la sympathique ville de Cleveland (Ohio), célèbre pour son équipe de base-ball (les Indians) où joue (jouait ?) le mari porto-ricain de la joueuse de tennis française Mary Pierce… Dans la sympathique mégapole de 600.000 habitants (enfin « sympathique », uniquement sur le plan base-ballistique…) la racaille afro-hispanique a lancé son « jeu » du 1er mai : le « Beat Up a White kid » qui, comme son nom l’indique, consiste à attraper un enfant de race blanche et à le tabasser. Le racisme dans toute sa définition. Avec la bénédiction de l’ADL (le BETAR américain), des B’naï B’rith (dont la LICRA fut longtemps une filiale) et de la NAACP (l’équivalent américain du MRAP). Le 1er mai, une petite fille de 13 ans sortait de son collège (Willbur Wright). Elle se trouvait à l’intersection de la 110e Rue Ouest et de l’Avenue Almira. Elle est immédiatement entourée par une bande de 18 Hispaniques et Noirs qui commencent à se moquer d’elle, à l’insulter, à faire des commentaires racistes sur la blancheur de sa peau. La bande, composée de 12 filles et de 6 garçons âgés de 9 à 15 ans, l’a rouée de coups. Cinq de ses agresseurs étaient élèves dans son école : ils ont été exclus dix jours. La responsable de la justice des mineurs pour le comté de Cuyahoga (comprenant la ville de Cleveland), Carmen Nemo, a retenu les charges d’agression raciste, ce qui peut donner suite à une peine allant jusqu’à six mois de prison pour les plus âgés de ses agresseurs. Il y a dans la bonne ville de Cleveland une petite fille qui pleure en regardant dans la glace son visage tuméfié. Une petite fille qui ne verra jamais venir à son chevet une star du base-ball ou du football américain parce qu’elle a la peau trop blanche… Une petite fille dont la mésaventure n’a pas du tout intéressé la presse française. Nous tenons à préciser que tous ceux qui ne dénoncent pas explicitement le racisme anti-blanc seront immédiatement classés comme « complices » de ce dernier et traités en « collaborateurs ». A bon entendeur…

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1