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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#36 / 26 juin 2003 / EDITORIAL

«  Encore une falsification , mais pour une fois, elle ne touche pas la Seconde Guerre Mondiale. Le 18 juin, une dépêche en provenance de l’Autorité des Antiquités d’Israël à Jérusalem annonçait que la boîte mortuaire présumée avoir contenu les os du frère de Jésus, Jacques, est un faux. L’ossuaire, qui porte l’inscription « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus » avait été promu par certains universitaires comme le plus vieux lien archéologique avec des figures du Nouveau Testament. Les sous-entendus étaient évidents et visaient à saper les fondements de la religion catholique. En effet, si Jésus avait un frère appelé Jacques, quid du dogme de l’Immaculé Conception ? Quid de la virginité de la Très Sainte Vierge ? On sait que frère signifie dans l’hébreu de l’époque : « membre de la même tribu », cousin… Or, cet ossuaire se voulait sans ambiguïté : « Ya’akov bar Youssef, akhuil di-Yeshua », Jean fils de Joseph, frère de Jésus. Lien familial direct. Déjà, les milieux anti-cléricaux faisaient leur miel de cette « découverte ». Mais les autorités israéliennes ont décrit l’inscription, ainsi qu’une autre prétendue « merveille archéologique », « l’inscription de Yoash », comme des contrefaçons. Selon une déclaration de l’Autorité des Antiquités : « Les inscriptions, qui ont peut-être été inscrites en deux étapes, ne sont pas authentiques ». Les officiels ont abouti à leurs conclusions après des examens intensifs par plusieurs comités d’experts. Dès la découverte du fameux ossuaire, le prieur de l’Ecole biblique de Jérusalem, Jean-Michel de Tarragon, était sceptique. Ce qui n’avait pas empêché Le Point d’affirmer l’authenticité de la pièce « vérifiée au microscope électronique ». L’existence de l’ossuaire de Jacques fut révélée en novembre 2001 lors d’une conférence de presse à Washington par le journal Biblical Archeology Review. « L’inscription apparaît récente, écrite de nos jours par quelqu’un essayant de reproduire des caractères antiques » ont dit les autorités israéliennes dans la déclaration. Oded Golan a dit qu’il avait acheté l’ossuaire de Jean dans le milieu des années 1970 à un marchand d’antiquités de la Vieille Ville de Jérusalem pour environ 200 dollars, mais qu’il n’arrivait pas à se rappeler du nom du marchand… Encore une offensive sournoise contre la religion qui a échoué.

Henri de FERSAN



#36/ 26 juin 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Quand Le Libre Journal révèle le complot contre le service public...
Bové récolte ce qu'il a semé...
Le Front National encore privé de B.B.R.

PRESSE-MEDIATS : Quand L'Humanité parle des Justes
Quand Le Figaro sert la soupe aux F M...

AFFAIRES ETRANGERES : Un Boeing volé en Angola
La discrimination anti-blanche autorisée aux Etats-Unis

SOCIETE : Les Moudjahidine en brûlent pour Allah...

SPORTS : Football

CULTURE :No hole, no holocaust...
Rien de Grave (Gabrielle CLUZEL)
Nazi Rock

[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#36 / 26 juin 2003 / ARTICLE

QUAND L'HUMANITE parle des Justes

  Dans sa chronique du 18 juin, Régine Desforges évoque une fois encore la Seconde Guerre Mondiale. Pour la presse communiste, il faut ressasser sans fin cette période et continuer à glorifier la « résistance » afin d’essayer de retrouver un semblant de légitimité. « Cinquante-huit ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale paraît le Dictionnaire des Justes de France, dirigé par l'historien Lucien Lazare et préfacé par le président de la République. Selon l'auteur qui a établi cette liste à partir des registres du mémorial de Yad-Vachem, en Israël, deux mille cinq cents Français auraient, durant l'Occupation, sauvé ou contribué à sauver des juifs. Deux mille cinq cents Français qui méritent donc le titre de " Juste ". C'est peu et c'est beaucoup. Il était temps que soit dit que les Français n'avaient pas tous collaboré avec l'Allemagne nazie et que plus des trois quarts de la population juive de France devaient à ces Justes d'avoir échappé à la mort. La plupart d'entre eux ont apporté leur aide, simplement parce que cela leur semblait " normal " de porter secours à des gens persécutés pour le seul fait d'être juif. À aucun moment ces hommes et ces femmes n'ont pensé qu'ils faisaient là quelque chose d'exceptionnel. " N'importe qui aurait fait la même chose à ma place ", répondirent-ils notamment à Lucien Lazare... La publication de ce dictionnaire est une bonne chose. À quand celui qui recensera les Français ayant recueilli et caché des aviateurs anglais, des résistants poursuivis, des réfractaires au travail obligatoire ? Comme ceux qui protégèrent des juifs, ils risquèrent leur vie et, comme eux, ne s'en vantèrent pas après la guerre ; ils avaient simplement fait leur devoir ». Analysons cette propagande… Desforges déclare que 2.500 Français « auraient » sauvé des Juifs. Noter l’emploi du conditionnel qui éclaire la suite de la phrase « les Français n'avaient pas tous collaboré avec l'Allemagne nazie ». Après le mythe de « tous résistants », voici le mythe « tous collabos ». Des mythes aussi faux l’un que l’autre et qui vont et viennent au rythme des besoins de la propagande. Des mythes errants en quelque sorte… Je suppose qu’une humaniste comme Desforges (je suppose que la dame se dit humaniste puisqu’elle écrit dans L’Humanité, journal réputé pour son soutien permanent aux Droits de l’Homme – sachant que, pour ces gens-là, les gens de droite ne sont pas des êtes humains…) doit aussi considérer que ceux qui en 1945 ont donné asile aux familles allemandes traquées, ou à celles des miliciens ou des supposés « collaborateurs » sont aussi des Justes. On me dira que les « miliciens » ont tué des Français. Ils ont éliminé des terroristes et surtout, ont moins de morts sur la conscience que les pilotes anglais qu’elle aimait nous voir « recueillir ». Il ne faudrait pas oublier que le pilote de bombardier anglais, avant que son avion ait été abattu, avait quand même largué ses bombes sur Paris, Bordeaux, Saint-Etienne, Jusivy-sur-Orge ou Clermont-Ferrand… quand il ne mitraillait pas purement et simplement les colonnes de réfugiés français en 1940 ! (encore un crime de la Perfide Albion que les ignares ont un peu trop tendance à mettre sur le dos des Italiens pour une stupide histoire de cocarde… le vert qu’il voyait n’était pas celui de l’Italie pour la bonne et simple raison que les avions italiens étaient frappés du faisceau fasciste, la cocarde tricolore vert-blanc-rouge ne datant que de 1943, le vert étant d’ailleurs à l’intérieur… Vert est par contre ce qu’on voit quand une cocarde bleue liserée de jaune passe à 400 km/h. La cocarde des avions ANGLAIS !!!). Où sont les Justes qui ont sauvé des femmes et des enfants allemands en 1945 ? Il y a-t-il au moins dix justes dans cette ville demandait Dieu à Loth ? Il y a deux anecdotes racontées par Jean Mabire dans Mourir pour Dantzig. Deux histoires à la fois belles et horribles comme les histoires de guerre. En Poméranie, en 1945, un contingent de jeunes filles de 16-18 ans enrôlées dans les services administratifs de la Wehrmacht montent vers leurs unités. Elles savent leur sort, inéluctable, quand elles tomberont entre les mains des rouges... Leur camion croise un autre camion. Division SS Charlemagne, du moins ce qu'il en reste. Ces gamines, reconnaissant des Franzosen (et des SS), précédés dans toute l’Europe de leur réputation de galants hommes, vont pour plusieurs d'entre elles littéralement s'offrir à ces soldats pour que leur « première fois » soit autre chose qu'un viol collectif et que, pour une seule et unique fois dans leur vie, elles aient une image agréable de l'homme aimant. Plus tard, l'un de ces SS français est à Dantzig, en pleine débâcle. Les femmes et les enfants, fuyant les massacres, embarquent dans les ruines de la Kriegmarine. Un bateau bondé s'apprête à partir pour Lübeck. Sur le quai, une petite fille de quatre ans pleure, abandonnée. Le SS français la prend dans ses bras et au moment où le bateau commence à partir, arrive à la faire monter à bord au prix d'un effort surhumain. Lorsqu'il a appris que le bateau était arrivé à bon port, il pensa (et pensait toujours quarante ans après) : « je ne sais pas ce qu'elle est devenue, mais grâce à moi elle est sauvée ». Un Juste, anonyme parmi les anonymes. Il y avait des gens bien dans toutes les armées, des Justes des deux côtés… On connaît tout sur ceux qui ont sauvé des Juifs ou caché des Partisans. Il serait bon que nous nous intéressions à ceux qui, dans les rangs des Alliés, ont sauvé des Allemands. Pour voir s’allumer une lueur d’espoir, pour se dire que nous ne sommes ni à Sodome, ni à Gomorrhe, et que Dieu, ayant utilisé une fois l’eau, ne nous punisse pas cette fois par le feu (modèle à champignon…) ; pour se rassurer, se dire que les Alliés, ce n’étaient pas seulement la purification ethnique en Europe de l’Est, Dresde, l’Epuration, la brigade Piron ou le martyr des Tyskerbarnas en Norvège. « J'ai encore le souvenir de ces nuits de parachutages pendant lesquelles ma grand-mère Lucie et mon oncle André allaient récupérer des armes pour les maquis poitevins, au lendemain desquelles la petite fille que j'étais allait avertir, un pot de lait à la main, que les Allemands arrivaient au hameau ». Et elle en est fière ? Les maquis du Poitou étaient parmi les pires criminels qui soient. Est-ce que Desforges, puisqu’elle est née à Montmorillon (sympathique sous-préfecture de la Vienne, elle avait un club de foot en division 2 il y a une vingtaine d’années…), a entendu parler de Françoise Armagnac ? Allons, madame Régine… vous devez fatalement la connaître : son martyr a sali à jamais l’honneur (si tant est qu’ils en aient eu) des « résistants » de la région. Rappelons les faits, tels que je les narrais dans Le Racisme anti-français et anti-chrétien (épuisé en version livre mais disponible en version brochure, au même prix : 28 € port compris) : le 4 juillet 1944, le jour de son mariage, elle est enlevée par « les glorieux résistants du Poitou », très précisément par la 2406e compagnie du 1er bataillon FTP du « Maquis Bernard », du nom de son « colonel » Bernard Lelay, un typographe de L’Humanité. Son crime : être cheftaine scout et avoir refusé d’acheter des journaux à un marchand juif ambulant, Nathan Lindner « adjudant-chef » F.T.P., qui vendait des revues pornographiques. Ce dernier va s’acharner sur elle, avec une obsession fixe : salir au maximum la robe de mariée de sa victime ! Toujours cette haine sémite pour la pureté, théorisée par Bernard-Henri Lévy… Françoise Armagnac n’a pas été la seule victime des bouchers à étoile rouge. Ces derniers ont aussi abattu madame Besson, 22 ans, deux enfants et enceinte de 7 mois le 27 juillet 1944, Jacques Londeix, un collégien de 16 ans… au total 73 personnes entre le 15 juin et le 11 août 1944 dans le Chabanais, à moins de 50 km de Montmorillon… La question qu’on est en droit de se poser : est-ce ce maquis-là qui a été soutenu par sa famille ?




#36 / 26 juin 2003 / ARTICLE

LES MOUDJAHIDINE EN BRULENT POUR ALLAH

 175 personnes ont été interpellées le 17 juin dans une vaste opération de police contre les Moudjahidine du peuple iranien menée en région parisienne devenue selon certaines sources depuis la guerre en Irak «le PC mondial» de ce groupe, principal mouvement d’opposition armée au régime de Téhéran. Parmi ces personnes arrêtées, figure Maryam Radjavi, 49 ans, épouse du chef des Moudjahidine Massoud Radjavi, désignée par le groupe comme «la future présidente de l’Iran» depuis le 28 août 1993… Selon des sources proches des milieux du renseignement, il «n’est pas exclu» que les Moudjahidine aient projeté des attentats à l’étranger. En revanche, il n’existe «aucun élément permettant de les soupçonner de vouloir commettre des attentats en France», soulignait-on de mêmes sources. Le coup de filet a été mené dans le cadre d’une information judiciaire sur ce groupe, ouverte en avril 2001, sur commission rogatoire du juge Jean-Louis Bruguière pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme et de financement d’entreprises terroristes». Selon une source policière, c’est «une des plus importantes opérations de la DST depuis ces 30 dernières années». Interrogé à Londres, un porte-parole des Moudjahidine a qualifié de «grotesques» les accusations de «terrorisme».Cette rafle a débuté peu après 6 heures sur 13 sites des Yvelines et du Val-d’Oise, et en particulier à Auvers-sur-Oise. Elle a mobilisé 1.220 policiers du Raid, de la DST, de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière ainsi que 80 gendarmes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Les perquisitions étaient toujours en cours après 11 heures. Elles ont permis de retrouver environ 1,3 million de dollars dans le coffre d’une villa. Ont également été retrouvés une centaine de paraboles et «du très gros matériel informatique». Les interpellés ont été conduits pour la plupart dans un centre de la gendarmerie de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) tandis qu’un petit nombre était dirigé vers les locaux de la DST, rue Nélaton à Paris. Les Moudjahidine du Peuple (Moudjahiddin-é Khalq, MEK) ont été créés en 1965 sous la forme d’une organisation armée contre le Shah. En 1971, le mouvement est quasiment anéanti, tous ses chefs sont exécutés à l’exception de Massoud Radjavi. Prenant une part active à la révolution de 1979, ils sont déclarés « hors-la-loi » par Khomeyni en juin 1981. Le mouvement qui se réclame islamiste de gauche reprend alors les armes, le point culminant étant l’attentat du 28 juin 1981 contre le siège du Parti de la République Islamique où ils tuèrent l’ayatollah Béhechti et la plupart des responsables du PRI. Maryam Radjavi est le chef de l’Armée de Libération Nationale, soutenue par Saddam Hussein et forte de 10.000 hommes équipés de chars T-55 et T-72 de fabrication chinoise. Lors de la guerre Iran-Irak, ils ont participés notamment à la bataille du Kurdistan en mai 1987, du Khouzistan en mars 1988, de Mehran en juin 1988 et de Kermanshah en juillet 1988… En Irak, un cessez-le-feu provisoire est intervenu entre Moudjahidine et Américains, mais le 4 juin, Washington a assuré, par la voix du sous-secrétaire à la Défense Douglas Feith, qu’il n’avait pas l’intention de s’appuyer sur ce groupe pour renverser le régime iranien. En effet, ils sont totalement discrédités en Iran où on ne leur pardonne ni leur soutien à Khomeyni, ni surtout leur collaboration avec l’ennemi arabe incarné par Saddam Hussein qui cumule la triple haine pour les Iraniens (arabe, hérétique sunnite et franc-maçon…). Le soir même, un Iranien, âgé de 38 ans, a déjà tenté de s’immoler devant l’ambassade de France à Londres. Il a été hospitalisé dans un état grave mais ses jours ne sont pas en danger. Le lendemain, Mardieh Bakhani une Iranienne a tenté de s’immoler par le feu près des locaux de la Direction de la surveillance du territoire pour protester contre l’interpellation la veille de Moudjahidine du Peuple, et se trouve dans un état grave, présentant de graves brûlures au visage et sur la poitrine. Agée d’une quarantaine d’années, la femme est une réfugiée politique résidant à Paris. Dans l’après-midi, c’est un homme de 46 ans, Mohamad « Fami » Vakili-Fard qui tentera à son tour de s’immoler. France Info, méritant plus que jamais son surnom de « France désinfo », serina toute la journée du 19 juin que ces immolations étaient « les premières en France ». Or, chaque patriote sait que le 10 février 1977, le jeune militant solidariste Alain Escoffier s’immola par le feu, comme le fit Jan Palach, dans les locaux de l’Aeroflot à Paris en criant « Communistes assassins ! ». A noter une information révélée par l’hebdomadaire France Football. D’après Bruce Arena, le sélectionneur de l’équipe des Etats-Unis de football, une tentative d’attentat aurait été déjouée contre l’équipe qu’il dirige et qui participe actuellement à la Coupe des Confédérations (voir rubrique sports) Du 14 au 17 juin, la sélection américaine a été interdite de sortir de son hôtel de Lyon-Perrache. Cette interdiction a été levée le 17 au matin, dès l’arrestation des Moudjahidine du peuple. Selon les services de renseignements français et américains, ils préparaient un attentat spectaculaire contre l’équipe de football yankee afin de venger l’agression de l’Irak par les Etats-Unis. Le 21 juin, 17 des moudjahidine étaient présentés aux juges antiterroristes à Paris.

 

 

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