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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#37 / 3 juillet 2003 / EDITORIAL

« Et maintenant les homosexuels… 500.000 triangles roses et leurs complices ont défilé dans la capitale le 28 juin afin de promouvoir leur déviance et obtenir de plus en plus de privilèges. Déjà, ils en ont obtenu de la part de la SNCF. Les usagers de celle-ci qui, depuis début mai, s’épuisent à attendre des trains fantômes et des remboursements de billets qui le sont encore plus, voient où sont les priorités des services de Louis Gallois. Ainsi, non seulement les mouvements sociaux n’ont pas entravé la Gay Pride, mais en plus ces derniers ont obtenu un tarif préférentiel de –25 % ! On est passé au stade de la préférence homosexuelle. C’est d’ailleurs le but de leur lobby dont l’élément de choc est le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Ce dernier, franc-maçon notoire, nous montre où sont ses préférences. Nous avions vu la semaine dernière qu’il avait fait interdire pour la deuxième année la Fête des B.B.R et la kermesse de Saint-Nicolas, tout en mettant un maximum de bâtons dans les roues pour le Pèlerinage de Chartres, tout en paradant à la tête de la Gay Pride et en organisant ces grandes saturnales que fut l’opération « Nuit Blanche », où tout était ouvert y compris le Maire… Ne doutant de rien, ce dernier avait d’ailleurs récupéré l’agression dont il avait été victime, suriné qu’il fut par un Maghrébin religieux qu’il avait pris pour un giton potentiel. S’il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, il ne faut pas non plus prendre les fils d’Allah pour des canards anglais (dans le vieil argot homosexuel, un anglais est l’un des leurs…). Le comportement de Delanoë est totalement discriminatoire. On l’imagine trépignant à son bureau : « Oui à la Gay Pride ! Non à la Française Pride ! Non à la Catho Pride ! » Il n’y a aucune raison de faire une loi spécifique aux homosexuels, quoi qu’en dise le journal trotskiste Le Monde. « On se fait insulter quand on est lesbienne, sans pouvoir porter plainte. Alors, aujourd'hui, on se défoule. J'aimerais presque avoir un procès », explique Hélène, du groupe des "Barricades lesbiennes" » révèle le quotidien du soir. Selon les organisateurs, le mot d’ordre est clair : lutte contre les prétendues « homophobie », la « lesbophobie », la « transphobie », et contre toutes les discriminations en général... (sauf, naturellement, les discriminations frappant des personnes de confession catholique ou d’idées politiques nationalistes). Parmi les élus qui ont participé à cette cage aux folles, notons outre le/la maire de Paris, Dominique Voynet, Alain Lipietz, Jean-Paul Huchon,, Laurent Fabius aussi (fraîchement divorcé, changerait-il de bord ?), Jean-Luc Romero, Frédéric Latour (des jeunes UDF)… Le rêve des homosexuels ? Devenir une communauté supérieure, bénéficiant de passe-droits à l’instar des Juifs et des Afro-maghrébins. Une communauté protégée par une loi spéciale qui la rendrait exempte de toute critique. La moindre remarque à l’encontre d’une personne « qui en est » vous vaudra les tribunaux. Un patron ayant deux candidats pour un poste, un hétéro et un homo, préférera prendre l’homo pour ne pas avoir d’ennuis. Il y aura bien entendu des postes réservés aux homosexuels mais aucun poste réservé aux hétérosexuels. Bien évidemment, ils veulent également pouvoir adopter des enfants… Il suffit de demander à Bénédicte Gutierrez ou à Camille Laverne quel effet cela fait de se retrouver entre les griffes d’un couple de tribades.. Que faire face à ce déferlement de communautarisme ? Répondre à ce communautarisme par un autre communautarisme. Le nôtre. De par nos idées, notre religion, notre orientation sexuelle et familiale, nous serons officiellement des « sous-hommes » dans le pays que nos ancêtres ont construit. Depuis maintenant 14 mois, j’essaie de faire passer dans nos milieux l’idée de la sécession. Elle est désagréable à entendre, je le conçois, mais c’est la seule solution. Nous y reviendrons dans les prochains éditoriaux.. Il est de plus en plus prouvé scientifiquement que les homosexuels sont des malades et qu’il est possible de les guérir. Remarquez, quand on voit les faits divers impliquant gays et lesbiennes, on en arrive à cette conclusion… Les travaux du docteur Gérard van den Aardweg vont dans ce sens. Pour lui : « les homosexuels vivent leur handicap de deux manières. Certains sont tourmentés mais s’efforcent de vivre normalement; ils méritent notre compassion et notre aide. D’autres méritent une réponse ferme, un refus clair. Ce sont ceux qui prétendent être non seulement reconnus mais approuvés ; qui, par haine envers la sexualité normale, l’autre sexe, le mariage comme union physique et psychique de l’homme et de la femme, veulent renverser radicalement les idées et les mœurs, homosexualiser la société, abolir la norme de l’hétérosexualité, du mariage, de la famille. Ils se prétendent exclus mais cette « victimisation » est tyrannique. Elle veut imposer à tous les opinions, les désirs, les prétentions des homosexuels, sous peine d’être accusés d’injustice. Contrairement aux dires du pédéraste Kinsey, il n’y aurait pas 10 % d’invertis dans la population. Au Danemark, en quatre ans ce mariage » a concerné moins de quatre mille homosexuels sur cinq millions d’habitants. A peine 0,08 %. Etre « fidèle» dans ce milieu signifie de ne pas avoir eu plus d’une vingtaine de partenaires... Espérer un foyer stable dans ces conditions est un non-sens. Le couple homosexuel est névrotique, immature et égocentrique. Il ne vit pas un véritable amour mais un narcissisme obsessionnel, autodestructeur. Les liaisons vont « de drame en drame, par des drames » dit le psychiatre hollandais Arndt. Elles sont tension, jalousie, vengeance, attachement et détachement infantiles, déception, solitude et dépression ; elles aboutissent souvent à des suicides. Et l’on voudrait y insérer des enfants en adoption ? On ne peut être plus injuste envers les enfants, qu’ont le droit naturel d’avoir une maman et un papa. En plus, les homosexuels ont une vie dramatiquement raccourcie. Selon une étude de Cameron, elle est en moyenne de quarante ans, la moitié de la vie normale ! Assassinats, accidents, Sida et autres maladies sexuelles, infarctus et suicides font que 9 % seulement des homosexuels atteignent l’âge de soixante-cinq ans. Le professeur Siegmund remarque que nulle part dans la littérature mondiale on ne parle d’un couple homosexuel âgé. Si vous ajoutez une pratique de relations anormalement fréquentes, une sexualité obsessionnelle, on ne voit aucune place pour des enfants adoptés dans un couple homosexuel. Ce serait l’enfer. Masters et Johnson l’ont établi. Joseph Scheidler, militant pro-Vie aux USA, raconte que lors des actions de sauvetage les plus violents opposants sont les homosexuels. Au Caire, lors de la Conférence mondiale pour la population des Nations-Unies, le psychiatre Navarro-Valls a déclaré que le programme d’avortements mondial présenté avait été établi par une poignée de lesbiennes de Manhattan. Quant au fameux « Mémorandum » du docteur Fredenck Jaffe, président de Planned Parenthood, le plus grand organisme d’avortement du monde, il recommande d’ « encourager l’accroissement de 1’homosexualité » pour réduire la natalité ». Tout cela ne qualifie pas les homosexuels pour adopter des enfants. Homosexualité et pédomanie ont des origines communes. Le désir homosexuel naît comme réaction d’un adolescent qui « en tant qu’homme » se sent inférieur aux camarades de son propre sexe pourvus de la virilité dont il se croit privé. Le désir d’être reconnu, respecté et aimé le désir d’attention et de sympathie sont érotisés. Le contact intime lui semble la satisfaction la plus intense de son tragique désir d’amour, le gage le plus sûr de l’obtention de ce qu’il cherche. Le désir homosexuel est le songe impossible d’un adolescent qui se dramatise. Ainsi il y a des homosexuels qui désirent de jeunes hommes, des adolescents, voire de jeunes garçons. Cette attirance égocentrique égoïste ne donne pas : elle prend, arrache souvent par violence psychique et physique. La haine de la féminité chez les hommes, la haine des hommes fondée sur un complexe d’infériorité chez les lesbiennes ne peuvent qu’atteindre l’enfant de l’autre sexe. Un tiers des cas de pédomanie sont de nature homosexuelle. Suivant le Gay Report 1979, 23 % des homosexuels actifs et 6 % des lesbiennes ont eu au moins une fois un rapport sexuel avec des enfants. L’étude de Bell et Weinberg arrive aux mêmes chiffres. Cet aspect suffit à justifier l’interdiction totale de l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Et puis l’atmosphère étouffante des liaisons homosexuelles contamine l’entourage. L’anormalité devient perversion, voire destruction. D’où, chez les enfants, névroses, psychopathies, conflits intérieurs, solitude, complexes d’infériorité et d’exclusion, dépression, plaintes psychosomatiques, attitudes de défi, carences de contact et de liaison, immaturité psychique, blocages, problèmes sexuels, formation défectueuse de la conscience morale, difficultés à l’école, honte, et, plus tard, suicide... » Quand on lit Le mal interdit ou La Bassine rouge, on ne fait qu’abonder dans le sens du docteur van den Aardweg. La pathologie de Danièle Gutierrez (la mère de Bénédicte), celle de Martine Laverne (la mère de Camille) ou de « Madame Solange » (l’amante de la mère de Camille) rejoint tout à fait cette analyse. La mère de Camille est d’ailleurs morte de cette jalousie : ivre de haine parce qu’elle s’était aperçue Solange était amoureuse de Camille et non d’elle, elle but ce soir-là plus que de raison et eut un accident de la route où, brûlée vive dans sa voiture, elle eut durant quelques instants l’idée des souffrances qu’elle avait infligées à sa fillette. Chaque fois que la question de l’homoparentalité revient dans le débat, je repense à ces deux petites filles martyrisées par ces véritables harpies dégénérées. Pourtant, ce n’étaient pas des « marginales » : Danièle Gutierrez était directrice d’école laïque, ses maîtresses étaient souvent institutrices, Martine Laverne était cadre de direction et « Madame Solange » agent immobilier. Comment ne pas avoir le cœur qui saigne en imaginant Bénédicte, ses cheveux blonds massacrés au ciseau par sa mère, recroquevillée dans un coin de la cuisine, frappée à coup de câble électrique pendant que l’amie de sa mère lui demandait quand elle pourrait se « débarrasser de cette sale môme » qui les « empêchait de vivre heureuses à deux ». Comment ne pas s’indigner en imaginant Camille, le corps couvert de bleus, battue par sa mère parce qu’elle avait « mal nettoyé les carreaux » et qui, sous couvert de « soins », subir les jeux sexuels de la concubine… Dans les deux cas d’ailleurs, la même haine pathologique de l’homme que l’on reporte sur l’enfant, coupable d’être « le fruit de la honte », conçu par rapport hétérosexuel… Danièle Gutierrez obligeait sa fille à lire tous les articles et voir toutes les émissions sur des pères incestueux et en faire des rédactions. Quant à Camille, elle avait connu la même chose avec sa mère et Solange mettant en rapport « sa douceur » face « à la brutalité des hommes qui sont pires que ta mère ». « L’homosexualité n’est ni une tare héréditaire ni une fatalité. Le remède est simple: il faut remédier aux carences. Si c’est une mauvaise éducation qui a produit une tendance homosexuelle, il faut rééduquer. Si de mauvaises conditions ont entraîné un comportement pervers, il faut créer de bonnes conditions. C’est ce que j’essaye de faire dans mon cabinet, par mes écrits et conférences. Le pire, pour un malade, est de lui cacher qu’il est malade. Où trouvera-t-il la force de sortir d’une maladie qu’on lui cache? Il faut en finir avec le pessimisme de l’idéologie homosexuelle, avec le message politiquement correct: “Mon pauvre monsieur, ma pauvre dame, vous êtes une victime de la nature, vous n’y êtes pour rien. Je vais tout faire pour que l’on vous considère comme les autres... “C’est une façon d’enfoncer ces personnes encore plus dans leur perversité accidentelle, de les enterrer vivantes. Un tel comportement révèle une maladie sociétale. Une société qui met sur le même plan déviation et normalité, pathologie et santé, est encore plus névrotique que les névrosés. ». Ces travaux ont d’ailleurs été confirmés récemment : une étude de la Société européenne de reproduction humaine a montré le 30 juin que les lesbiennes sont trois fois plus sujettes au syndrome des ovaires polykystiques (excès d’hormones mâles) que les femmes hétérosexuelles. On pourrait très bien éradiquer l’homosexualité si on le voulait, par simple traitement médical. Mais le voudraient-ils ? Le débat reste ouvert : peut-on soigner les gens de force ? L’affaire récente de cette femme Témoin de Jéhovah est dans toutes les mémoires. Le problème, c’est qu’on pourrait, sous un autre gouvernement, demander des « soins médicaux » contre les mal-pensants qui sont forcément des « malades » (révisionnistes accusés de « nier l’évidence », catholiques de tradition accusés de « dépendance religieuse » voire mère de famille nombreuse, la gauche a toujours su justifier ses crimes par un discours pseudo-scientifique…). Une telle mesure serait applicable que si nous sommes certains que la gauche n’a aucune chance de revenir au pouvoir.

Henri de FERSAN



#37/ 3 juillet 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Raffarin et l'enfer socialiste...
Stasi et la laïcité

PRESSE-MEDIATS : Quand Libération bichonne les anars
Quand Le Journal du Dimanche parle de l'O.A.S.

AFFAIRES ETRANGERES : L'Israël condamné à disparaître
Un avion suédois abattu en 1952 retrouvé...

SOCIETE : Clémence judiciaire pour les terroristes de Barr

La Gaystapette se mobilise

SPORTS : Football
Formule 1

CULTURE : La Peau de l'Ours (Mikaël PETIT)
Vigilance (REVUE)

[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#37 / 3 juillet 2003 / ARTICLE

RAFFARIN ET L'ENFER SOCIALISTE

  Le 1er juillet, le premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait un dérapage pas bien méchant mais qui a eu le mérite de révéler que les socialistes sont de fieffés hypocrites… A l'occasion du 50e anniversaire du Parti populaire européen (PPE) à Strasboug, il a déclaré : « La France n'est encore, dans son chemin du paradis, qu'au purgatoire puisqu'il reste des socialistes. Le Premier ministre slovaque [Mikulas Dzurinda] m'expliquait tout à l'heure qu'il n'y avait que deux destinations pour le socialisme : le paradis, mais c'était déjà fait, et l'enfer où là, ma foi, il était déjà arrivé». Aussitôt, les Tartuffes s’indignèrent… Jean-Marc Ayrault déclara : «Aujourd'hui, [Raffarin] a franchi toutes les bornes de la bêtise en suggérant que le salut de la France passe par l'élimination des socialistes. Même Le Pen n'a jamais osé aller aussi loin. A ce niveau de répétition, on ne peut plus parler de maladresse ou de dérapage. [...] Il n'est plus question de rigolade quant à trois semaines d'intervalle [Raffarin] ajoute l'injure à l'injure.» Evoquant ensuite «ceux qui ont sacrifié leur vie pour cet idéal [le socialisme], de Roger Salengro à Pierre Bérégovoy», il a ajouté : «Monsieur Raffarin ne mérite plus le titre de Premier ministre, il a perdu toute raison, il a jeté l'honneur des socialistes aux chiens.» Et d'«exiger» à la fois des excuses du chef du gouvernement et que Jacques Chirac «désavoue son Premier ministre». Et de rajouter : « On ne peut pas continuer ainsi à mépriser, insulter l'opposition socialiste [...]. La lettre [de Raffarin] a un côté un peu dérisoire. [...] Un an après le 21 avril, il était important de réagir». Et de vanter l'attitude de Jean-Louis Debré, applaudi sur les bancs de la gauche, après sa décision d'interrompre les travaux. Jetant une pierre dans le jardin de Raffarin, le président de l'Assemblée a «témoigné de la sincérité de M. Ayrault qui est celle d'un vrai républicain» et affirmé «solennellement l'estime et la considération qu'il porte à l'ensemble des membres de son groupe». Le PS n’est pas pour rien le parti de Jaurès, Blum, Mendès-France, Fabius et autres geignards du ghetto. On va faire un petit devoir de mémoire pour se souvenir que question mépris de l’autre, haine de l’adversaire et appel à l’élimination, les socialistes firent bien pires que « Raffarin de Ramasse-cons ».On va commencer par F\ André Delelis, ministre du Commerce et de l’Industrie en mai 1981 et auteur du fameux : « Pour satisfaire les aspirations au changement du peuple, il aurait fallu au lendemain du 10 mai (…) en révoquer quelque-uns, emprisonner les autres et même en fusiller quelques-uns » (meeting de Montreux-Château, mars 1982). On peut parler aussi de F\ Paul Quilès : «Il ne faut pas dire : des têtes vont tomber, comme Robespierre à la Convention, mais dire lesquelles et le dire rapidement » (Congrès de Valence, octobre 1981). Sans parler du respect des femmes vues par F\ Jean Auroux : « Femme bigote, tu es ma serve et non ma sœur » (Trente-six jours du moi). On pourrait aussi s’attarder sur Pierre Joxe qui multipliait les déclarations de ce type : de Philippe Malaud, patron du CNI, il dira : « C’est un agent des trusts et des châteaux » et de Jacques Chirac (en 1976) : « On verra sans doute sourdre autour de lui les trois composantes du fascisme : démagogie, violence, corruption (sic !) ». N’oublions pas non plus comment les socialistes avaient accueilli Jean-Marie Le Chevallier, alors député-maire de Toulon, lors du débat sur le budget de la Défense : sur une intervention de quelques minutes, il fut interrompu 11 fois de manière injurieuse par des élus PS et PC dont (en ce qui concerne les socialistes) Odette Grzegrzulka, Didier Boulaud, Robert Gaïa, Guy-Michel Chauveau, Michel Meylan et Bernard Seux. Rappelons aussi ce que disait le journal du PS, sur Alexandre Soljenitsyne : « Le personnage inquiète physiquement. Même bien lavé ; et bien rasé, il offre le côté douteux du moujik des légendes, avec ses sillons qui burinent la face et lui donnent un aspect simiesque, celui des singes tristes qui regardent passer les promeneurs du dimanche » (L’Unité, 24 janvier 1975).On pourrait multiplier les exemples à l’infini




#37 / 3 juillet 2003 / ARTICLE

QUANDLE JOURNAL DU DIMANCHE PARLE DE L'O.A.S.

 Le 29 juin, Le Journal du Dimanche par la plume de Judith Schlumberger, commente une émission de télévision consacrée à l’OAS et réalisée par l’ignoble Georges-Marc Benamou, celui-là même qui éructait sa haine des Français dans Globe, son torchon renfloué avec l’argent volé dans les caisses de Elf. Son article est un pur morceau de haine brute, non sans colporter les mensonges historiques d’usage. Judith Schlumberger, dont les articles précédents dans le J.D.D. laissent deviner qu’elle est plus ashkénaze qu’alsacienne, se prend pour une redresseuse de tort alors que manifestement, elle n’a aucune connaissance sur la guerre d’Algérie, comme beaucoup de ses confrères. Pour tout dire, on sent dégouliner sa haine sémite… «Ils (..) n’ont pas peur de faire étalage de leur médiocrité, de leur absence d’humanité et de leur indifférence à propos de l’histoire. Quand leurs propos ne suscitent pas le sourire, ils font froid dans le dos. « Il fallait que la peur change de camp », dit un ancien membre de l’OAS » (…) ces témoignages d’anciens de l’OAS sont comme de saignantes tranches de vie. Ils sont tous droits dans leurs bottes, sans aucun regret ni remords. « Ces hommes venaient d’horizons très divers mais ils ont tous ce point commun », explique le réalisateur François Margolin. La mainmise de la France sur l’Algérie, tel était leur credo. Cela leur suffisait pour tuer et détruire (..) A Oran, l’un des principaux bastions de l’OAS, Français et Algériens s’entre-tuent. Les troubles feront plus d’une centaine de morts parmi les forces de l’ordre, les civils européens et algériens. Des violences qui se poursuivront encore après l’indépendance. Comment a-t-elle l’aplomb d’écrire des inepties pareilles. Comme le disait Audiard, « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». C’est elle la médiocre et l’insensible. Son texte n’est qu’un crachat sur la tombe des 200.000 harkis et pieds-noirs victimes qui du génocide, qui de la purification ethnique de 1962… Parmi tous les livres traitant du drame algérien, j’en recommande deux tout particulièrement : Torture ? Ils ont dit torture ! (Cercle National des Combattants, 4,57 €) et Aspects véritables de la rébellion algérienne de Jean-Pierre Rondeau (Dualpha, 26 €). On voit des photos insoutenables des crimes du FLN, ceux contre qui luttait l’OAS et elle seule ! Regarde, Schlumberger, regarde bien ces photos… Oh, je sais, pour toi ce ne sont que des goïm et des gojas, mais regarde un peu ce qui amené des dizaines d’officiers à sacrifier leur carrière pour abattre Charles-le-dérisoire, le complice de ces crimes… Regarde le cadavre de la petite Josiane Barral, 12 ans, poignardée à mort et violée sur son lit d’enfant… Regarde celui du petit Robert, 13 ans, qui a eu les deux jambes arrachées à mi-cuisse par une bombe placée dans un trolleybus rempli d’enfants le 12 novembre 1956. Regarde celles des enfants d’El-Halia égorgés par le FLN le 20 août 1955… Mais pour toi, ce n’était que des pieds-noirs, des ennemis du progrès… Si je n’ai pas confiance en la justice de mon pays, j’ai confiance en la justice divine… Peut-être que dans des temps futurs, la situation de la France ressemblera à celle qui prévaut actuellement en Algérie ou au Sierre-Leone, Schlumberger subira le sort des Pieds-Noirs d’Algérie… Lorsqu’elle sentira la lame de rasoir des nouveaux fellouzes l’éventrer de bas en haut en partant du vagin (à moins qu’ils ne préfèrent la dépecer vivante à la scie électrique comme à Cherif-Chouf au Liban en 1975), peut-être regrettera-t-elle amèrement que personne ne vienne à son secours. En tout cas, nous lui dirions en montrant son article de l’an 2003 : « Vous mangiez dans la gamelle du pouvoir ? J’en suis fort aise… Et bien dégustez maintenant… ». Je laisse Rabbi Shlomo conclure cet article (fort accent séfarade) : « Oï Oï Oï, Ti n’es qu’ine zalopérie d’ashkénaze »…

 

 

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