 Hebdomadaire nationaliste et catholique. Hebdo officiel du Royaume de France. #38 / 10 juillet 2003 / EDITORIAL « La vie de notre paroisse s’intensifie à mesure du rajeunissement de celle-ci. Dimanche dernier, nous avons organisé un pique-nique dans notre prieuré. Il y avait là de très nombreux jeunes couples et leurs (encore plus nombreux) enfants. Une nuée d’enfants de tous les âges, blonds pour la plupart, couraient dans le parc et autour du bassin. Fascinée par ce que « les grands » arrivaient à faire, ma cadette (Marianick, 2 ans et demi) essayait aussi de boire au jet d’eau. Nous avons ramené à la maison une petite rate mouillée comme une soupe… Hermine, mon aînée (4 ans bientôt), donnait ses ordres à des fillettes plus âgées qu’elle. En voilà une que l’on va retrouver cheftaine scoute dans quelques années… Sous les arbres du Prieuré de l’Enfant-Jésus à Plauzat, les mères de familles échangeaient des conseils, surveillant du coin de l’œil la nombreuse progéniture jouant près du bassin privé de son eau pour raison de sécurité. En ce qui me concerne, en bon journaliste nationaliste, je fais comme Brasillach : je suis partout, jetant un œil sur le match de rugby qui opposait les jeunes, échangeant des considération politiques avec notre jeune abbé, expliquant à quelques personnes les arcanes de la politique internationale ou de Radio Courtoisie. L’été étant là, nous commençons à recevoir les familles amies qui ont des enfants de l’âge des nôtres afin que nos bambins puissent s’amuser ensemble. Mardi, nous recevions donc une mère de famille et trois de ses enfants, dont les petites Thérèse et Rose évoquées dans l’éditorial du numéro 18. Mardi après-midi devrais-je préciser car mardi matin, je recevais la visite surprise d’un couple suisse de mes lecteurs… C’est dans ces moments-là que je vois confirmer ma grande théorie qui veut que nous formions, nous les exclus, une grande famille… Mais revenons à notre famille de la Tradition. Il n’est pas évident de trouver des arguments qui arrivent à frapper les partisans de la culture de mort dans la gangue putride qui leur sert de cœur, notamment sur la question de l’avortement. Utiliser des arguments de morale ? C’est parler en langage des signes à un aveugle… Ils ne peuvent tout simplement pas comprendre. Et même, voyons les choses en face, ils ne veulent pas comprendre. Cela risquerait trop de déranger leur petit conformisme hédoniste et criminel. Parler du risque démographique pour la France ? Ils sont perdus dans leurs délires esclavagistes d’immigrés payant gentiment leurs retraites… Comment essayer de faire rentrer dans le crâne des lemmings la notion d’instinct de survie ? Autant parler de polynômes creux à un surfer… La petite Rose a eu un problème cérébral diagnostiqué lors de la grossesse. Catholiques de tradition, son papa et sa maman ont bien évidemment refusé toute idée d’avortement. Elle est née avec un pied et une main handicapés, qui ont tendance à se recroqueviller. Rose doit subir une rééducation chez un kinésithérapeute et dormir la nuit avec une attèle qui lui maintient le bras et la jambe. Lorsque j’ai vu cette petite fille au visage rieur constellé de taches de rousseur, avec son serre-tête, ses grands yeux marron, ses bonnes joues et son petit nez, je me suis dit que dans une autre famille et avec un autre gynécologue, elle aurait eu moins de chance. Son handicap ? Il ne se remarque même pas. Elle a ri, elle a couru, elle a joué avec mes enfants comme n’importe quelle autre petite fille… Il n’est pas difficile de l’imaginer dans la vie de tous les jours, dans son enfance tranquille de petite fille sage, jouant à la poupée, écrivant avec application sur son cahier d’école, priant à l’église le dimanche, s’amusant avec ses petites camarades à la récréation… Quelle chance elle a de vivre dans une contre-société où l’avortement n’existe pas, où elle a le droit de vivre heureuse entourée de l’affection de ses parents et de ses cinq frères et sœurs, loin d’un monde où, pour un petit défaut physique ou tout simplement parce que sa naissance coïncide avec la date des vacances, sa vie se serait finie avant même d’avoir commencée, dépecée et aspirée du ventre de sa mère. J’ai soulevé Rose pour l’embrasser. J’entendais battre son cœur dans sa poitrine. Un cœur de petite fille bien vivante, à qui ses parents lui ont donné le plus beau cadeau qui soit : le droit, la chance de vivre. J’ai longtemps regardé la petite Rose jouer avec mes fillettes. J’ai longuement parlé avec sa maman. Je me suis rappelé de la Marche pour la vie qui chaque année draine en octobre des milliers de Parisiens contre la culture de mort. Je me souviens de ma première Marche, celle de 1994 ou 1995… Il y avait ces mères de famille avec leurs poussettes qui scandaient « Simone Veil, t’es foutue, les bébés sont dans la rue ». Il y avait ces jeunes filles, était-ce des Jeannettes, des Guides ou des demoiselles du MJCF, quatorze-quinze ans tout au plus, qui criaient : « De l’argent pour les mamans, pas pour les avortements » sous l’œil haineux d’une demi-douzaine de vieilles peaux flétries du féminisme décati et tératogène… Toute une société vivante, dynamique, qui fait front face aux forces obscures qui prônent l’éradication de nos peuples. Rose un jour deviendra une maman. Elle aura quatre, six, peut-être huit enfants… Et ce jour-là, ce sera une grande victoire de la vie, une nouvelle victoire des forces amenant au printemps de la France sortie du long hiver de la culture de mort. Rose, petite fleur de la tradition, n’a pas été arrachée avant d’être éclose. Quand je la vois rire, quand je la vois courir, quand je la vois jouer, quand je la vois embrasser sa maman, quand je la vois vivre, tout simplement, je me tourne vers le crucifix de mon chapelet et lançant un regard complice au Christ, je lui dis : « Ils ont encore raté leur coup.. »
Henri de FERSAN
#38/ 10 juillet 2003 / SOMMAIRE
EDITORIAL [adresse] Avertissement: Nuit gravement à la République. Attention: non estampillé par le Consistoire …. |
#38 / 10 juillet 2003 / ARTICLE
L’assassin présumé du Préfet F\ Claude Erignac, Yvan Colonna, a été arrêté en Corse du Sud le 4 juillet par les troupes d’élite du RAID. Déguisés en randonneurs, ils se sont camouflés dans les feuillages, derrière les rochers vers 17 heures. A 19 heures, le terroriste aux aguets descend vers la bergerie où il se réfugiait. Repérant les policiers, il tenta de s’enfuir mais, comme dans le pire des films comiques, il tomba et tous lui sautèrent dessus… Il était en fuite depuis le 23 mai 1999. La défense d’Yves Colonna, qui se prétend innocent de l’exécution de F\ Claude Erignac, sera assurée par maître Antoine Sollacaro qui déclare que son client nie également être à l’origine de l’attentat contre la gendarmerie de Pietrosella le 6 septembre 1997 (à ne pas confondre avec celui du 12 juin 2003) en Corse-du-Sud. Fils d’un député socialiste de la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, Jean-Hugues Colonna, qui fut également vice-président de la PACA et conseiller de Pierre Joxe, Yvan Colonna faisait parti du commando qui, le 6 février 1998, a abattu de trois balles le préfet Erignac, ce type de mort (trois balles) étant le sort que la Mafia réserve à ceux qui ont essayé de la doubler. Rappelons que ce haut-fonctionnaire proche d’Olivier Stirn, avait fait interner à l’asile le maire et conseiller général de Sartrouville Laurent Wetzel (CDS puis FN), coupable d’opposition politique alors qu’Erignac était Préfet des Yvelines. Ce rebondissement qui survenait en plein procès et quelques heures avant le référendum sur le statut de la Corse est trop beau pour être vrai… Il est certain que la droite est coutumière de ce genre de diversion. Sous Raymond Barre, le 2 novembre 1979, l’ennemi public numéro 1, Jacques Mesrine, était truffé de mitraille Porte de Clignancourt par les hommes du commissaire Robert Broussard. Il fallait faire oublier le « suicide » (l’assassinat) du ministre du Travail Robert Boulin près de l’étang de Hollande (78) le 28 octobre… Sous Jacques Chirac, le 21 février 1987, à Vitry-aux-Loges (45), Jean-Marc Rouillan, Nathalie Méningon, Jöelle Aubron et Georges Cipriani (Action Directe), sont arrêtés. Cette arrestation aurait dû être opérée bien auparavant, car le groupe gauchiste avait été repéré depuis bien longtemps. En effet, Rouillan et Méningon louaient une ferme à 4.200 francs par mois, sans donner l'illusion d'y travailler. De plus, ils roulaient dans une voiture de location (une Renault 11) non restituée (et donc considérée comme volée…) immatriculée en Belgique, dont les plaques n'avaient même pas été maquillées, mais également avec une Renault 21 volée à des policiers ! Il est impossible que les quatre terroristes soient passés inaperçus, surtout à la campagne où le moindre "étranger" venant s'y installer est aussitôt l'objet de la curiosité du voisinage. De même, il est étonnant de voir que la gendarmerie ne s'est pas intéressée plus que cela à ces curieux "babas-cools" belges. Leur arrestation survint deux mois après l’affaire Malik Oussekine, Pasqua ayant sérieusement besoin de redorer son blason, surtout après les attentats de septembre 1986. Entre-temps, Action Directe a pu faire son travail de sous-traitant du Mossad en assassinant Georges Besse, un ami de l’Irak, tout comme le général Audran assassiné par AD en 1985… Il ne faut pas croire que les socialistes sentent la rose dans ce genre d’affaires… Le 28 août 1988, trois prétendus « terroristes de l’IRA » étaient arrêtés à Vincennes (94). Il faut dire que les attentats s’étaient multipliés depuis mai 1981 : 30 attentats ayant provoqué 23 morts… De même, le 7 mars 1986, à Croisy (78), Régis Devaux, adhérant sous une fausse adresse au Front National, poignarde un colleur d'affiche du Parti Socialiste, Philippe Brocard… Or il se trouve que l'assassin est un sergent affecté au Fort de Vanvres, aux ordres du colonel Morel, dans une section spéciale de 120 hommes spécialisée dans l'infiltration des « groupes d'extrême droite » et travaillant en liaison avec des officiers de gendarmerie de la brigade de recherche des Minimes et avec le deuxième bureau des Renseignements Généraux. Deux jours plus tôt, un militant du Front National, Patrick Dhaine, avait été assassiné à Beaucaire (30) par une bande de Maghrébins, laissant une veuve de 20 ans et une orpheline de 2 ans… Les électeurs ne s’y sont pas trompés, votant « non » à ce référendum, échec supplémentaire de Sarközy. Rappelons que si le très régionaliste Bloc Identitaire avait appelé à voter « oui », le Front National avait préconisé le boycott du scrutin, ce qui est une nouveauté. Il serait intéressant de suivre les résultats en Corse du directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, Olivier Martinelli, alors que l’on constate un écart de vote entre le score du FN aux élections présidentielles et celui aux élections locales allant de 1 à 4 ! #38 / 10 juillet 2003 / ARTICLE
Portugal, Belgique, Luxembourg, France… En quelques semaines, l’ombre de Marc Dutroux a plané sur l’Europe. Commençons par l’affaire la plus ancienne, celle qui a frappé une nouvelle fois la Belgique… A Bruxelles, une petite fille de 9 ans prénommée Marie a été retrouvée le 1er mai enfermée dans le placard du studio de Daniel Meert, l’amant de sa mère. Dans l’appartement de celui-ci, les policiers trouvèrent de nombreuses photos montrant la fillette nue. Un examen médical de l’enfant montra que celle-ci avait été violée, mais bien avant... Meert avait « acheté » Marie à sa mère et visiblement destinait la fillette à alimenter les réseaux de photos pédophiles pornographiques diffusées sur catalogue. Un de ces réseaux dont était membre Philippe Houbart, la plume anti-lepéniste du Courrier Picard… Le 23 mai, un haut fonctionnaire du parlement luxembourgeois est arrêté dans la capitale du Grand Duché pour « incitation de mineurs à la débauche et détention d’objets à caractères pornographiques présentant des mineurs ». Il serait lui aussi membre d’un réseau. Le 26 juin 2003, en Belgique, la police arrête le Français Michel Fourniret, un probable pédophile multirécidiviste. L’une de ses petites victimes, une réfugiée burundaise de 13 ans, Marie-Ascension, a réussi à s’échapper de sa voiture alors qu’il l’avait enlevée pour la violer. Il est fortement soupçonné d’être le meurtrier de Céline, une lycéenne de 18 ans enlevée à Charleville-Mézières (08) le 6 mai 2000, de Manania Thumpong, 15 ans, violée et assassinée à Sedan (08), d’une fillette de 11 ans enlevée et attachée à un arbre le 18 décembre 2000 à Allandhuy (08), du meurtre et du viol d’Aline Jacquier, 18 ans, le 1er janvier 2001. Détail, Michel Fourniret a de la famille en région parisienne et possède un Citröen Jumpy de couleur blanche. Un véhicule de ce type a été vu peu avant la disparition de la petite Estelle Mouzin le 9 janvier 2003… De plus, alors qu’il n’a aucun emploi, les comptes bancaires de Fourniret affichent un crédit de plus de 30.000 euros. Question ? D’où vient cet argent ? A-t-il enlevé Estelle et si oui, à qui l’a-t-il vendue ? Au Portugal, une affaire de ce type a éclaté à la Casa Pia, une institution étatique destinée à l’enfance en détresse. Carlo Silvino, alias Bibi, employé de cet établissement, a été arrêté pour le viol d’un garçon de 16 ans. Il avait été plusieurs fois renvoyé mais à chaque fois réintégré… Et pour cause, il a fourni des adolescents pour des soirées spéciales où se côtoyait le gratin de la gauche portugaise : l’humoriste Herman José, l’ancien ministre socialiste Paulo Pedroso… qui ont été arrêtés ainsi que cinq autres personnes dont l’identité n’a pas été révélée. Sur les 4.500 enfants scolarisés à la Casa, au moins 128 ont été violés… Visiblement, rien à envier à notre DDASS nationale…
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