hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#43 / 14 août 2003 / EDITORIAL

«  :: Des nouvelles à priori sans lien entre elles me sont parvenues ces jours-ci, mais qui montrent bien que quelque chose est en train de changer insidieusement. Le 9 juillet, Lord Hartle Shawcross, procureur représentant la Grande-Bretagne au procès (illégal) de Nuremberg, s’est éteint en paix dans plus utilisé le document à charge référencé URSS-378, plus connu en France sous la forme d’un livre, Hitler m’a dit, d’Hermann Rausching (ancien responsable du NSDAP de Dantzig, exclu de celui-ci), dans lequel Hitler faisait part de ses projets de conquête du monde, des plans fantastiques pour la création d'un Empire allemand mondial qui inclurait l'Afrique, l'Amérique du Sud, le Mexique, et finalement les Etats-Unis… Parmi les citations accablantes attribuées à Hitler par Rauschning figurent ces affirmations mémorables : « Nous devons être brutaux. Nous devons le redevenir avec une conscience tranquille. C'est seulement de cette manière que nous pourrons extirper la sentimentalité de notre peuple ... Est-ce que je propose d'exterminer des nations entières? Oui, cela aussi je le ferai ... J'ai le droit naturel de détruire des millions d'hommes des races inférieures qui prolifèrent comme de la vermine ... Oui, nous sommes des barbares. Nous voulons être des barbares. C'est un titre honorable ». L'historien suisse Wolfgang Hänel a passé cinq ans à enquêter sérieusement sur le livre [de Rauschning] avant d'annoncer ses conclusions : le célèbre Conversations avec Hitler était une fraude totale. Le livre n'avait aucune valeur, «excepté celle d'un document pour la propagande de guerre des Alliés»... Les paroles attribuées à Hitler, démontra-t-il, ont simplement été inventées ou empruntées à de nombreuses sources différentes, incluant des écrits de Ernst Jünger et de Friedrich Nietzsche. La description de Hitler entendant des voix, se réveillant la nuit avec des hurlements convulsifs et montrant, terrorisé, un angle vide de la chambre en criant «Là, là, dans le coin !» fut empruntée à une petite histoire de l'écrivain français Guy de Maupassant. Le faux mémoire fut conçu par Emery Reves et Henry Wickham-Steele dans le but d'inciter l’opinion publique des pays démocratiques, et particulièrement aux Etats-Unis, à la guerre contre l'Allemagne… Or, Shawcross était revenu le 16 mars 1984 sur ses positions du Procès de Nuremberg. Lors de son discours de Stourbridge, il déclara : « Aujourd’hui, je suis convaincu que Hitler et les Allemands n’avaient pas voulu la guerre. Mais nous avons déclaré la guerre à l’Allemagne dans le but de la détruire, en accord avec notre principe d’équilibre des pouvoirs, et nous avons été encouragés par les « Américains » de l’entourage de Roosevelt. Nous n’avons pas écouté le plaidoyer de Hitler nous demandant de ne pas participer à cette guerre. Il nous avait proposé la coopération de l’Allemagne. Au lieu de cela, depuis 1945, nous avons été confronté au pouvoir immense de l’empire soviétique. Je me sens honteux et humilié de voir que ce que nous reprochions à Hitler, nous continuons à le faire, de manière implacable, seulement sous une autre étiquette ». Le même jour, notre correspondant aux Etats-Unis (Côte Ouest) nous faisait parvenir un long article du général russe Anatoly Wolkow, deux fois blessé au combat lors de la Seconde Guerre Mondiale. Reconnaissant la supériorité de l’Allemagne dans de nombreux domaines, il a déclaré que la Seconde Guerre Mondiale avait été provoquée par le fait que l’Allemagne n’avait plus besoin des banques internationales, empêchant ceux qui les contrôlaient de continuer à piller le pays et que l’Allemagne n’a pas du tout « attaqué » la Russie (ce qui implique que Wolkow admet la validité des travaux de Viktor Suvorov prouvant qu’en juin 1941, l’Allemagne était en légitime défense contre l’URSS… Le 15 juillet, un événement qui aurait dû faire la Une de tous les journaux si nous vivions en démocratie : le Musée d’Auschwitz a finalement reconnu ce que les révisionnistes disaient depuis des années : une partie de la « chambre à gaz » et du crématorium I, présentés depuis des années aux visiteurs comme étant d’origine, datent en fait d’après-guerre ! On sait que « faute avouée est à moitié pardonnée », mais il est nécessaire de rappeler que le professeur Robert Faurisson avait été le premier à le dire, la première fois en juin 1978 dans un article intitulé Le Problème des chambres à gaz, suite à sa grande enquête menée dans le complexe concentrationnaire en 1975-1976, où il avait réussi à se procurer les plans originaux de ce dernier, montrant que les bâtiments présentés comme des « chambres à gaz » avaient été trafiqués après-guerre… Un vol d’anges passe. Le silence se fait. Puis une voix monte, jusque là occultée par le tintamarre holocaustique. Une voix qui parle d’un génocide : celui de la population allemande. Le 12 juillet, Ingrid Zündel, la femme du célèbre dissident germano-canadien, a republié dans la lettre d’information de son mari (Zundelsite) un texte du 31 mai 1996 sur les abominables crimes de guerre des Alliés, avec un témoignage poignant de Leonora Geier (née Cavoa, étant une bi-nationale allemande-brésilienne) qui pendant la guerre vivait à Hirschberg, complété d’un autre venant de l’une des trois personnes suivantes : Bernhard Wassmann, Reiner Halhammer ou Kyrill Wratilavo (l’identité précise n’a pas été donnée). Faite prisonnière par la 1ère Armée russe le 16 février 1945, son passeport brésilien ne lui fut d’aucune utilité. Elle était alors secrétaire au Service de Travail du Reich à Vilmsee-Neustettin avec 500 autres jeunes filles. Dès les premières heures de captivité, les Russes lui ordonnèrent de déshabiller elle-même cinq jeunes filles allemandes qui furent violées par des Polonais puis lacérées au couteau, l’une d’elle, âgée de 17 ans, eut les bras brûlés avec de l’huile enflammée et fut violée avec une barre de fer. Après les viols, la plupart des jeunes filles furent massacrés à coups de barre. Au total, 2.000 jeunes allemandes ont été violées et exterminées en trois jours dans la région. L’un des hommes cités plus haut participa à la reconquête de la ville avec les 20 derniers Panther de son unité (non précisée, mais probablement la brigade Cottbus-Grossdeutschland au vu des éléments donnés) et nota les dépositions, notamment des témoignages de viols impliquant toutes les catégories d’âge, des fillettes aux vieilles dames. La découverte de ces atrocités donna une motivation supplémentaire aux soldats allemands qui résistèrent jusqu’en mai 1945, infligeant à l’envahisseur des pertes énormes. Le 1er août, Telegraph Networ évoque un sujet tabou : les jeunes touristes allemands, essentiellement des adolescents en séjour linguistique, sont régulièrement agressés au seul motif de leur nationalité par des jeunes gavés de haine anti-allemande et de shoah-business… Sir Peter Torry, ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin, demande à ce qu’on ne limite plus l’image de l’Allemagne à Hitler. Vœu pieux. La seule solution serait, bien évidemment, que les petits Anglais apprennent un peu les crimes commis contre les Allemands… Si on ajoute à cela le dernier livre de Grass (voir Le Libre Arverne n°10), de Bacque (voir Le Libre Arverne n°42) ou de Friedrich (voir Les Lettres Fersanes n°25), on voit que le sarcophage commence à se fissurer. Une nouvelle fois, rappelons cette citation de William Yeats : « Le centre se désagrège et tout se décompose inexorablement ».

Henri de FERSAN



#43/ 14 août 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Réunion identitaire à Toul
Vent Bové sur le Larzac

PRESSE-MEDIATS :Quand Marianne parle du racisme
Quand Transfert se livre à un hoax sur Internet

AFFAIRES ETRANGERES : Colombie : Villepin n'en rate pas une...
Liberia : My Taylor isn't rich anymore...

SOCIETE: La preuve par l'Afrique du Sud
Refuge ethnique au Pays de Galles

SPORTS : Football

CULTURE :Le Livre Jaune n°5 (collectif)
Stratégies 2002-2003(Henri de FERSAN)

[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#43 / 14 août 2003 / ARTICLE

QUAND TRANSFERT SE LIVRE A UN HOAX SUR INTERNET

  Nouveau rebondissement dans la prétendue affaire « SOS-Racailles » (voir Le Libre Arverne n° 23 & 40) : un journal Internet, celui-là même qui avait abondamment diffusé les délires du MRAP, prétend sous la plume de Jean-Marc Manach (patronyme qui signifie en hébreu : Dieu m’a fait oublier) avoir retrouvé le grand chef suprême de « nazisraël » qui se cachait derrière SOS-Racailles… Skippy le Grand gourou s’appellerait en fait Joël Sambuis et serait mondialement connu dans son immeuble. La version officielle de la vérité si je mens est que Sambuis était un « militant néo-nazi ». Un de plus. Décidément, le clone de Mengele doit les cloner à la chaîne dans la base secrète de Nouvelle-Souabe ! Bien entendu, il n’a jamais été nazi mais… membre de l’UNI et du RPR dont il assurait le service d’ordre dans le sinistre SAC. Sac où Sambuis a été pris la main dedans, puisqu’il a été mis sur la touche de la politique grenobloise et perdu son emploi de chef du rayon hi-fi aux Nouvelles Galeries de Grenoble pour une banale histoire d’escroquerie. Un sous-Carignon, un mini-Pasqua le gaulliste gaulé.. Selon la version officielle de Transfert, il aurait été condamné par le TGI local à 5 ans de prison par contumace pour escroquerie. Sauf que cette peine n’existe pas en droit pénal français… Da ns les procès de Tribunal de Grande Instance, on est condamné « par défaut » et non « par contumace » qui ne concerne que les Assises… L’article avait lancé la rumeur que l’autre identité de Sambuis était Pascal Joël Boduin et d’exhiber un passeport au nom de Zhoël Paskal Boduin de nationalité… russe ! Or, selon Manach, le passeport aurait été fabriqué avec de faux papiers français. Dans ce cas, on aurait eu une nationalité FRANÇAISE et JOEL PASCAL alors que son nom a été visiblement été traduit par quelqu’un dont la langue maternelle emploie le cyrillique et non l’alphabet latin (Traduire Ж par Zh montre que le document original ne pouvait pas être français puisque dans notre langue, on traduit ce caractère par J, on dit Joukov et Jdanov, Zhukov et Zhdanov étant la transcription anglo-saxonne !). De plus, on l’accuse d’avoir détourné 12 millions d’euros, soit dix fois la fraude annuelle en matière de commerce électronique. 12 millions ? Pourquoi pas 6 millions partis en fumée pendant qu’ils y sont. Du haut des cheminées, les Pères Noël exigent le respect !!! Pour nos amis d’Occidentalis, la politique du MRAP et de Transfert est claire : « Je suis très intéressé par cette affaire pour deux raisons. La première, c'est par curiosité : il y a une tel fossé entre ce qui est réaliste et ce qui est dit que ça excite mes interrogations. La deuxième, c'est que le MRAP et ses alliés, qui sont nos adversaires, montrent là leur méthode sournoise. Ecrire des textes pour créer de toute pièce des amalgames : sos-racaille - néonazi - islamophobes - terroristes - escrocs. La construction même des articles joue sur ces différents tableaux dans un patchwork sans queue ni tête, sans rationalité, sans sérieux, et par un vocabulaire fallacieux. Pourquoi ? Je vois plusieurs raisons. 1/ Discréditer notre mouvement aux yeux de l'opinion publique, pour éviter que les gens nous rejoignent. Faire passer l'idée : "Vous voyez, ces judéo-néonazis islamophobes sont pilotés par des terroristes et des escrocs". Toujours la vieille technique islamo-gauchiste de l'amalgame. 2/ Faire peur à nos participants et sympathisants. "Oh là là, dans quel guêpier vous vous êtes fourrés !" Sur certains forums et newsgroups, les auxiliaires habituels des droitdelhommistes prennent d'ailleurs le relais en s'adressant à leurs contradicteurs. C'est du genre : "Tu vas voir les flics vont débarquer chez toi." ou "T'as vu ce qu'on a fait à ton chef ? Bon alors écrase sinon on lâche aussi le morceau pour toi." Là encore, méthodes de terreur, pour ne pas dire terroristes. On reconnaît là aussi les recettes familiales. 3/ Eviter le débat de fond (islamisation, immigration, délinquance, etc.) sur un terrain en disqualifiant l'adversaire, présenté comme peu sérieux, voire néfaste (escroc, terroriste). Bien sûr, ça ne correspond à aucune réalité, mais c'est une technique éculée chez les mahométans et les droitdelhommistes, et digne des procès de Moscou ou de Prague. On ne discute pas des idées de l'adversaire, on le traîne dans la boue pour ensuite lui reprocher cette boue. 4/ L'évitement de l'argumentation et du débat de fond procèdent aussi du fait que nos adversaires sont conscients de la validité de nos positions. Il suffit de comparer les interventions qui ont lieu ici avec les écrits du MRAP. Nulle part, chez eux, les problèmes ne sont abordés rationnellement. Juste par l'anathème, l'invective et l'amalgame, pour forcer des conclusions allusives et erronées. Là encore, la similitude dans les manières de faire est flagrante. C'est bien pourquoi cette "affaire" nous concerne au premier plan. Parce qu'elle met en évidence les méthodes "d'en face", et aussi parce que nous devrons ajuster notre combat à ces méthodes. Mais dans l'ensemble, je ne me fais pas trop de souci. En effet, nous avons la vérité pour nous, et c'est pour cela qu'ils construisent des mensonges. Mais l'expérience montre que la vérité triomphe toujours du mensonge ». Comme le disait Saint Jean, « La Vérité rend libre ! »




#43 / 14 août 2003 / ARTICLE

LIBERIA : MY TAYLOR ISN'T RICH ANYMORE...

  Après de longs palabres (spécialité locale), le président-dictateur du Libéria Charles Ghankay Taylor a accepté le 11 août de remettre le pouvoir entre les mains de son vice-président Moses Bah, qui devenait ainsi le 22e président du pays au moins jusqu’aux élections présidentielles du 14 octobre 2003. De violents combats de rue avaient frappé la capitale Monrovia le 25 juin : les clans tribaux réglaient leurs comptes à l’artillerie lourde (touchant même l’ambassade des Etats-Unis), ce qui n’avait pas empêché les rebelles du LURD (Libériens Unis pour la Démocratie) de prendre le port et ainsi rendre la position de Taylor intenable. Après la démission de ce dernier, le LURD a déclaré déposer les armes par son porte-parole Sekou Fofana. « J’ai accepté le rôle de l’agneau sacrificiel dans la crise au Libéria » déclare le dictateur déchu, qui avait fait jouer le rôle du gigot à feu le président Samuel Doe (il l’avait fait dépecer vivant le 9 septembre 1990 par son allié Prince Johnson), avec lequel il avait rompu en 1983. Il faut dire que Doe était un autochtone de la tribu des Krahn (près de la frontière ivoirienne) alors que Taylor est un métis d’afro-américain et de Gio, tribu de la région de Nimba (le triangle riche en fer et cannabis qui s’enfonce entre la Guinée et la Côte d’Ivoire). Taylor va partir en exil à Calabar, au Nigeria. Il va être le premier président du pays à survivre à un coup d’état et a obtenu l’assurance de l’impunité par les accords d’Accra signés le 11 août dans la capitale ghanéenne. Pourtant, Taylor avait reçu 1 million de dollars pour accueillir des membres d’Al-Qaida en 2001…

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1