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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#45 / 28 août 2003 / EDITORIAL

La fillette serrait de ses petites mains potelées le réseau de fil de fer barbelé qui, heureusement pour ses menottes, n’était pas électrifié… Ses yeux fiévreux regardait de l’autre côté de la « frontière » qui commençait juste devant la ligne des sapins, un no man’s land (ou plutôt, dans ce cas, un no tree’s land) permettant aux patrouilles de passer. Le camp de réfugiés s’étendait à perte de vue entre ce qu’on appelait jadis l’autoroute A-71 et la frontière de l’Etat libre de Nouvelle-France. La ville de toile n’avait pas de nom. Mais elle avait entendu les soldats l’appeler « le Purgatoire ». « C’est quoi un purgatoire ? » avait-elle demandé à sa maman. En larmes, elle lui avait répondu : « C’est l’antichambre du paradis ma chérie… ». Elles avaient fui la région parisienne, leur cité HLM en flammes, entassant leurs maigres affaires dans la petite voiture. Celle-ci était tombée en panne sèche à quelques kilomètres de la zone libre, elles avaient fini à pied, dans le froid et la neige. Par chance, elles avaient évité les groupes de pillards qui maraudaient partout dans le pays. La mère ne savait que trop le sort qui lui aurait été réservé à elle et à sa fillette si jamais elles étaient tombées entre leurs mains. Les avaient fini par atterrir là, sans aucune possibilité d’aller plus loin, ni même de faire marche arrière. On leur avait attribué une tente pour elles deux, un sac de couchage, un réchaud, des couvertures et des vêtements de rechange. Elle avait remarqué que les femmes étaient séparées des hommes, sauf les couples légitimes qui avaient leur propre camp à 5 kilomètres de là. De temps en temps, on entendait de courtes rafales d’armes automatiques ou l’on voyait un véhicule blindé s’avancer sur l’ancienne autoroute, probablement pour une mission ponctuelle… Matin, midi et soir, des religieuses et des dames en blouses blanches de la Croix Rouge venaient distribuer de la nourriture. Parfois, elles étaient accompagnées d’un monsieur en imperméable de cuir noir, avec un brassard tricolore barré en lettres gothiques noires du mot « COMPOL ». La fillette avait demandé à une dame qui ils étaient. Celle-ci, apeurée, lui avait répondu : « Surtout mon poussin quand tu en croises un, baisse les yeux… C’est le commissariat politique ! Quand ils entrent dans le camp, c’est pour faire pendre quelqu’un… ». Une sirène hurla dans le camp et une voix crachota dans un haut-parleur : « distribution ravitaillement catégorie E, J1, J2, J3F, AF sur la place d’armes ». Lentement, elle s’y rendit avec sa mère… Puis, son repas avalé, elle reprit sa place, les mains accrochées au fil de fer, à regarder de l’autre côté jusqu’à la nuit tombée. « Maman, pourquoi on ne peut pas aller de l’autre côté ? ». La femme n’osa pas regarder son enfant. Elle murmura : « Ils ne veulent pas que l’on rentre. Ils disent que si la France est à feu et à sang, c’est de notre faute. Ils ne veulent pas que l’on recommence les mêmes erreurs ici. Ils n’ont pas confiance en nous, je crois qu’ils ont peur qu’on les trahisse ». Cette nuit-là, la fillette sortit de sa tente sans réveiller sa maman et à la lumière d’un mirador écrivit sur une page blanche arrachée de l’un des rares livres sauvés de l’appartement familial la lettre suivante : « Monsieur l’Impérator, ma maman et moi nous sommes au camp de réfugiés que les soldats appellent le purgatoire. Ici, il fait très très froid, ma maman, elle tousse beaucoup et les dames avec des croix autour du cou, elles disent que ce serait une épidémie et que ma maman, elle va peut-être mourir. Ma maman, elle a dit qu’on n’a pas le droit d’aller de l’autre côté parce que les gens du camp ont été méchants avec les gens de votre paradis et que vous craignez qu’on soit encore méchant. Moi je vous promets que ma maman et moi, on sera sage et qu’on ne fera plus de bêtises comme avant. Gros bisous. Ludivine, camp de réfugiés 71, secteur 5, allée 25 » Elle plia la lettre et écrivit de l’autre côté : « A Monsieur l’Impérator, Palais du paradis de l’autre côté des barbelés ». Elle marcha longtemps et furtivement, glissa la lettre dans un poste de garde où la sentinelle était captivée par un quart de finale de coupe de Nouvelle-France de Rollerball. Le lendemain passa. Vers 18 heures, à la tombée de la nuit, la lumière d’une lampe-torche éclaira l’entrée de la tente. Celle-ci s’ouvrit, laissant apparaître un homme en gabardine de cuir noir. Commissariat politique. Il tenait en main la lettre de la fillette. Serrant dans ses bras sa petite fille et se voyant déjà finir au fond d’une fosse commune, la mère rassembla en hâte leurs quelques affaires et suivit le Compol. « Ils viennent la nuit », pensa-t-elle, « ils viennent toujours la nuit… ». On les fit monter dans un véhicule 4 x 4 qui arriva au poste frontière. Des sentinelles en uniforme bleu nuit saluèrent à la romaine : « Ave Imperator ! ». Le Compol leur rendit leur salut en levant son bras : « Ave Imperator ! ». Ludivine allait enfin voir ce qu’il y avait de l’autre côté de la ligne… La forêt se transforma rapidement en plaine, au fond de laquelle on voyait les lumières d’une grande ville. Le 4 x 4 tourna à droite sur ce qui avait été jadis une aire d’autoroute. Elles furent ensuite invitées à monter dans un hélicoptère qui les amena bien loin de là. Elles se retrouvèrent au milieu d’une véritable ruche humaine. Des hommes et des femmes en uniforme allaient et venaient en se hâtant. On les fit s’asseoir dans une antichambre. Ludivine regardait tout autour d’elle, les yeux écarquillés. Sur les murs de marbre noir, il y avait gravé en lettres d’or la devise du régime : Croire en Dieu, Combattre l’ennemi, Obéir au Parti. La maman essayait de deviner où on les avait amenées. Pour le moment, rien de menaçant à court terme. Une secrétaire en uniforme s’engouffra dans la pièce et cria à la cantonade, à l’intention des différents employés du service : « Il arrive ! ». En un éclair, le personnel administratif sortit des bureaux et se plaça le long du couloir. Une vague de bras tendus et de « Ave Imperator » salua l’arrivée de ce dernier, césarien dans son grand uniforme blanc d’amiral, cumulant sur ses larges épaules les fonctions d’Imperator, de Ministre de l’Intérieur et de Secrétaire Général du Parti. « C’est qui maman le monsieur avec des lunettes qui est à côté de monsieur l’Impérator ? ». « Ce doit être le général Petit, le ministre de la Propagande ». Sans regarder la mère et la fille, l’amiral lança à la second-maître secrétaire : « Rien de spécial depuis hier ma petite Charbonnier ? ». « Nous avons amené céans la petite fille qui vous avait écrit hier ». « Parfait, mettez-moi en vidéoconférence avec les Finances, la Reconquête, les Affaires Etrangères et les Opérations Spéciales… on a la Propagande ici… Mais avant toute chose, amenez la mère voir le docteur, si elle continue à tousser comme ça, elle va nous laisser ses poumons sur le carrelage ! Lancez un e-mail procédure rouge à tous les centres médicaux et pharmaceutiques du pays : qu’ils se préparent à faire face à une épidémie de pneumonie sur la frontière nord. Appelez le mess et demandez qu’on apporte à la petite un chocolat chaud et une tenue d’hiver des louvettes du parti. Elle grelotte de froid avec ses collants trempés et ses mauvaises chaussures ». Commença alors un véritable conseil des ministres par télécrans pour sceller le sort des réfugiés : la Nouvelle-France devait-elle faire preuve de miséricorde ? Autoriser les enfants réfugiés à franchir la frontière fit l’unanimité. Pour les adultes et les grands adolescents, le débat fut plus long. « Justice a été rendue, plus que rendue ! » s’exclama le ministre de la Propagande, qui se souvenait des premiers jours de l’épuration et de certains débordements d’unités de maquisards pour le moins indisciplinées qui avaient obligé l’Impérator – qui n’était alors que commissaire politique général du secteur militaire Volcans-Limagne – à quelques sanctions disciplinaires radicales qui avaient frappé ceux qui s’étaient pris pour des FTP… Rétrospectivement, la vue de quelques sauvageons pendus aux réverbères de Cournon et le spectacle peu réjouissant de quelques jeunes filles tondues comme brebis avec un panneau autour du cou « J’ai souillé ma race » firent plus pour glacer les volontés de révolte et inciter une certaine catégorie de population à partir que toutes les harangues du ministre de la Propagande. A cela s’était ajoutée l’épuration politique : de l’île de Noirmoutier aux contreforts du Forez, le commissariat politique avait éradiqué tout ce qui de près ou de loin avait collaboré avec l’ancien régime, sans que cela ne suscite des réactions de la part d’une population qui voulait surtout éviter les ennuis : la propagande hystériquement antifasciste du régime avait fini par se retourner contre lui… Ayant éliminé toute menace interne, le nouveau régime avait encore accru sa stabilité avec le « plan suricate » qui avait amené en Nouvelle-France la totalité des Boers sud-africains descendant des Huguenots chassés par Louis XIV. Dès le lendemain, l’armée néo-française prenait le contrôle des camps de réfugiés et, comme dans l’évangile, séparait le bon grain de l’ivraie. Sa mère étant hospitalisée pour soigner son début de pneumonie, Ludivine passa sa première nuit de néo-française dans un pensionnat voisin. Deux ans plus tard, le ministère de l’Intérieur remettait à sa mère une nouvelle carte d’identité remplaçant l’ancienne surchargée d’un « R » rouge qui indiquait des réfugiés. La maman de Luvidine pensa immédiatement à cette chanson des Byrds : « Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel. Un temps pour enfanter, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant. Un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour détruire, et un temps pour bâtir. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour gémir, et un temps pour danser. Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour en ramasser; un temps pour embrasser, et un temps pour s'abstenir d'embrassements. Un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter. Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler. Un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix ». Elle apprit ultérieurement que cette chanson était tout simplement tirée de la Bible (Ecclésiaste, III, 1-8)…

Henri de FERSAN



#45/ 28 août 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Vive le Roy !
Anarchie verte
Poujade dépose le bilan
L'Alsace se mobilise contre la Turquie

PRESSE-MEDIATS : Quand un photographe va trop loin...
Quand Rouart parle du déclin de la France...

AFFAIRES ETRANGERES : Attentats en Inde
Catastrophe spatiale au Brésil

SOCIETE: Cournon : sauvageons : 2, Babou : 0
Des ronds, des ronds, mon petit Papon...
A Cergy, la Pizza est livrée chaude et le livreur repart froid...

SPORTS : Football
Athlétisme

CULTURE :Le Livre Jaune n°6 (collectif)
Fête du Livre de Châtel-Guyon

[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#45 / 28 août 2003 / ARTICLE

POUJADE DEPOSE LE BILAN

Le 27 août, l’ancien député Pierre Poujade, dont le nom de famille restera à la postérité sous la forme « poujadisme », désignant une jacquerie des classes moyennes, est décédé à La-Bastide-l’Evêque (Aveyron) à l’âge de 82 ans. Né le 1er décembre 1920 à Saint-Céré (Lot), il est le fils d’un militant de l’Action Française. Typographe, entré très jeune dans la vie active, il milita aux JPF (les jeunesses du PPF) en compagnie de Maurice Duverger, le futur juriste. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il combattit dans l’aviation anglaise après s’être enfui de France par l’Espagne et en 1945, retourna dans son village natal et devint libraire. Elu conseiller municipal gaulliste en 1953, il lança le 29 novembre de cette année-là à Cahors l’Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA) avec Frégéac, un forgeron conseiller municipal lui aussi, mais communiste. En janvier 1956, il fit élire 50 députés à l’assemblée sous l’étiquette UFF (Union Fraternité Française). Le système contre-attaqua avec une violence inouïe : un tiers du groupe est invalidé sous des prétextes pour le moins douteux. Poujade est allé jusqu’à s’attirer les foudres de la presse britannique et surtout de la puissante maçonnerie juive, les B’naï B’rith et leur créature française, la LICA (qui n’était pas encore LICRA) qui interdit aux Juifs d’en être membres. L’ancien combattant de la « France Libre » était traité de nazi et d’antisémite. Et pour cause… Nous sommes, rappelons-le, en 1956 et les supermarchés et autres hypermarchés n’avaient pas encore liquidé le petit commerce. L’ennemi principal de Poujade était Edgar Faure, accessoirement avocat de Jean Walter, du trust Mines de Zellidja et bénéficiant du soutien de la banque Worms, tout en étant très lié à un petit état moyen-oriental cher à Madame Lucie Faure, née Meyer… Magistralement démontrée par Henry Coston dans son livre Les 200 familles au pouvoir, la politique de destruction du petit commerce a été planifiée par Pierre Mendès-France, l’homme qui brada l’Indochine pour permettre à ses amis de la Banque Lazard de casser les reins à la Banque d’Indochine suite à l’OPA ratée de… mai 1954 (tiens, tiens…). On comprend mieux pourquoi Poujade dérangeait. En 1958, seuls deux députés poujadistes retrouvent leur fauteuil… sous une autre étiquette : Jean-Marie Le Pen (CNI) et Emile Luciani (UNR). Devenu antigaulliste, il appela à voter Lecanuet aux présidentielles de 1965 avant de revenir dans le giron gaulliste en soutenant Robert Boulin aux législatives partielles de Libourne en 1966. Rallié au régime, il devient vice-président de la Caisse nationale assurance-maladie des travailleurs indépendants puis administrateur de la Caisse Régionale Midi-Pyrénées à partir de 1972. Faisant liste commune aux européennes de 1979 avec le CNI de Philippe Malaux, il appela à voter Mitterrand aux présidentielles et aux législatives de 1981, ce dernier récompensant Poujade par un strapontin au Conseil Economique et Social, sorte de cimetière des éléphants des gloires déchues. Juste retour des choses, c’est un député poujadiste, Robert Pesquet (actuel secrétaire départemental du MNR de la Manche), qui monta le faux attentat de l’Observatoire en 1959.. Pierre Poujade avait appelé à voter Mitterrand en 1988, Chirac en 1995 et Chevènement en 2002.




#45 / 28 août 2003 / ARTICLE

Le Livre Jaune n°6

La suite du Livre Jaune n°5 (voir Le Libre Arverne n°43) intitulée comme il se doit Livre Jaune n°6, permet de cerner un peu plus le profil des auteurs. Sur le plan religieux, le voile s’est levé : ils sont bouddhistes, d’où leur hostilité systématique au Vatican, dans un mélange subtil et diabolique de vérités (infiltrations maçonnes et juives) et de sornettes (le Vatican dirige les Illuminés)… Sur le plan politique, l’un des auteur au moins appartient à la gauche anti-mondialiste, comme le prouve ses thèses pour le moins délirantes sur le Vatican et la CIA que l’on croirait tout droit sorties du département A du KGB (désinformation / manipulation de l’opinion). Tout n’est pas à jeter, loin s’en faut, dans ce livre, mais il est nécessaire de savoir tirer le vrai du faux. Le livre a été écrit par plusieurs auteurs (au moins trois), dont l’un au moins est très sérieux et un autre pour le moins « exotique ». Parmi les thèses qui me semblent crédibles, les origines d’Helmut Kohl. Selon l’un des auteurs, le nom de famille aurait été changé sous le Reich, le n originaire étant transformé en l. Juifs de Galicie, Salomon et Sara Kohn ont donné naissance à un petit Henoch Kohn, devenu ensuite Helmut Kohl, patronyme moins marqué… Autre hypothèse crédible : l’instrumentalisation de la délinquance par le gouvernement. On sait par d’autres livres (Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale de Yann Moncomble) que la CIA, le KGB et le Mossad étaient (et doivent être toujours) les premiers trafiquants de drogue de la planète. On apprend maintenant que loin d’inquiéter les dirigeants, l’insécurité est accrûe volontairement par eux. Leurs objectifs : faire passer une loi sur le contrôle des armes à feu afin d’empêcher toute possibilité de révolte. Autre révélation intéressante : le fait que William Casey, directeur de la CIA et l’une des deux personnes avec George Bush père chargée de « contrôler » le président Reagan, était un drôle d’anticommuniste… En effet, tout comme Rockefeller exploitait le pétrole de l’URSS, lui avait la haute main sur les usines de camions Kama, les plus importantes du monde et fleuron de l’industrie… soviétique !!! Autres révélations intéressantes, la liste des propriétaires des chaînes de télévision. On s’aperçoit que la prétendue « pluralité de la presse » est un leurre : c’est le même cartel de banques qui dirige toutes les chaînes ! Un autre auteur parle de la théorie de la Terre creuse. Je n’ai pas suffisamment de connaissance en géologie pour pouvoir m’exprimer à ce sujet. Par contre, l’histoire de la Lune possédant une atmosphère et les Américains kidnappant des gens pour les envoyer coloniser Mars elle aussi habitable, c’est de la mauvaise science-fiction. Le livre fait ainsi état de la disparition du paquebot Amelio et de ses 165 passagers le 14 juillet 1977 entre Barcelone et Tunis. Le problème, c’est qu’il n’en est fait aucune mention de cette disparition dans le Quid qui donne tous les naufrages importants (plus de 20 morts). Pourquoi l’Amelio n’y figurerait pas alors qu’on signale la disparition corps et biens du Monique en 1953 ? Cette histoire m’a tout l’air d’un hoax… En conclusion, ce livre n’est pas totalement inintéressant dès qu’on sait séparer ce qui est possible de ce qui ne l’est pas… Le Livre Jaune n°6 – Les Editions Félix – Lux Diffusion – 302, rue de Charenton – 75012 PARIS – 33,5 € franco de port – ISBN : 99903-75-04-6

 

 

 

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