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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#46 / 4 septembre 2003 / EDITORIAL

Comme disait ce brave Forrest Gump : « La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sais jamais sur quoi on va tomber ». A cette phrase, je pourrais rajouter : « La vie, c’est comme une partie de Championship Manager : les inconnus sont parfois meilleurs que les vedettes ». Quand je joue Saint-Etienne, je place sur la liste des transferts les stars de l’équipe : Pouget, Fellahi, Olesen, Baudry, Esposito, Oliveira, Alex, Rodrigao et à la place, je m’offre les joueurs de niveau mondial qui végètent dans des clubs de troisième division anglaise (Duff, Griffiths) ; de seconde division écossaise (Kerr), ou dans des championnats mineurs (Tsigalko et Milevsky de Biélorussie, Koren de Slovénie, Piiroja d’Estonie, Harasimowicz de Pologne…) me construisant avec une enveloppe dérisoire une équipe de niveau mondial. Dans la vie, c’est la même chose. Les gens formidables ne passent jamais à la télé, ceux qui souffrent vraiment aussi d’ailleurs. Le « Politiquement correct » ne m’intéresse pas. Le système nous a fermé ses portes ? Fort bien, fermons la porte au système. Le but de ce journal, comme de notre maison d’édition, est de donner des informations, des analyses que vous ne trouverez pas ailleurs. Même chose pour les livres ou la rubrique « devoir de mémoire » : nous parlons de ce que vous ne lirez jamais dans la presse du régime. L’échec de la droite nationale au second tour des Présidentielles de 2002 montre qu’il y a un énorme travail de fond à faire. Quelles leçons en tirer pour nous autres nationalistes ? Il y a certaines attitudes préjudiciables qu’il serait bon de revoir car, croyez-en mon expérience acquise in vivo pour la bonne et simple raison que je viens d’en face, nos ennemis comptent bien s’engouffrer dans cette faille. Ces attitudes concernent d’ailleurs aussi bien les personnes du premier cercle que celles du second. La première attitude qui nous nuit est ce que j’appelle le syndrome de l’autruche. « Moi, vous comprenez, je ne fais pas de politique » ou sa variante : « Il ne faut pas mélanger politique et religion ». Comme je le dis toujours : « Ne t’occupe pas du gouvernement et lui s’occupera de toi… ». La religion catholique n’a pas pour vocation à constituer des théocraties (d’où l’adage du Christ : « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », le seul qui s’y est risqué, Savonarole, a plutôt mal fini…), cependant, elle doit constituer l’armature de la direction de nos états. C’est dans cette optique que Louis XIII consacra la France au Sacré-Cœur. La seconde attitude, c’est un certain amateurisme dans l’organisation. Même si je reconnais avoir fait une grosse bêtise en choisissant « économie-finances » en maître de sciences politiques (j’ai découvert trop tard que ma vraie spécialité était « communication », cela m’a coûté la mention bien), j’ai retenu suffisamment de stratégie marketing pour pouvoir donner deux ou trois conseils en passant, un peu comme Nestor Subiat (15 sélections et 5 buts en équipe nationale suisse, il a participé à la Coupe du Monde 1994) quand il a signé à Orange. Quels sont vos objectifs, amis nationalistes ? La victoire. Sachez qu’un parti politique n’est pas l’absolu : il lui faut des relais dans la société pour contrer la propagande du régime et faire face à une probable interdiction si par hasard on gagnait les élections. Au côté du parti, il faut donc un appareil clandestin composé de cadres non-encartés qui pourront le reprendre en main en cas de dissolution. Mais le parti n’est pas tout, loin s’en faut. L’avantage de nos milieux est que nous brassons toutes les classes sociales, tous les corps de métiers, toutes les tranches d’âge, ce qui permettra de constituer non pas un parti, non pas une association, mais bel et bien une contre-société avec son gouvernement, son administration, son parlement, ses forces régaliennes, sa presse, sa culture, son identité, sa mémoire, son église et son peuple. Nous vivons dans une dictature feutrée, un totalitarisme de l’édredon : quand on vous étouffe lentement, personne ne vous entend crier… Nous n’irons pas jusqu’à dire comme les maoïstes « être dans le peuple comme le poisson dans l’eau ». Nous n’avons pas à nous immiscer dans le peuple comme ces intellectuels déclassés et bourgeois que furent les maos : nous sommes le peuple ! Progressivement, nous devons nous substituer à l’Etat et à ses carences volontairement entretenues. Nous devons habituer la masse immense des gens sans conscience politique définie au fait que nous sommes une alternative. Pour cela, nous avons besoin de tout le monde. Nous devons être organisés selon le système de la nébuleuse, un peu à la manière des systèmes solaires : une étoile centrale autour duquel tout tourne et un assemblage de planètes elles-mêmes ayant leur propre réseau de satellites. L’Etat ayant décidé de plus donner suite à un nombre croissant de demandes populaires et étant enchaîné par les lobbies qui paient, manipulent et tiennent nos politicards, nous avons une occasion historique de montrer la supériorité de notre régime en répondant nous-mêmes à ces demandes. Notre doctrine est celle d’une union nationale : nous ne devons pas entrer dans le jeu haineux de l’ennemi, celui de la « lutte des classes », « guerre des sexes » et autres « conflit des générations », qui ne sont que facteur de discorde et de guerre civile fomentée par les apatrides gauchistes selon la théorie trotskiste dite « du saucisson » (on détruit la société rondelle par rondelle). Nous savons cependant que comme « Tout le monde il n’est pas beau, tout le monde il n’est pas gentil », la vie est une lutte permanente. Il est plus facile cependant d’aplanir les différends et de trouver un consensus dans notre société : quand le patron sait que l’Etat ne le spoliera pas pour engraisser les parasites, les colons et la nomenklatura décadente, il sait qu’il sera plus compétitif et qu’il pourra augmenter l’ouvrier. Les plus grands patrons, ceux qui ont fait le bonheur de leurs ouvriers, les Krupp, Michelin, Renault, Ford, avaient tous trois points communs : ils étaient goïm, chrétiens pratiquants et politiquement TRES à droite… Pourquoi les ouvriers allemands, majoritairement communistes en 1933 sont-ils devenus rapidement les plus zélés défenseurs du Reich ? Tout simplement parce que 99 % d’entre eux n’avaient jamais lu Marx et que s’ils étaient communistes, c’était surtout parce qu’ils crevaient de faim sous Weimar. Le nazisme ayant instauré le régime le plus socialement progressiste du monde tout en ayant l’économie la plus compétitive mondialement, les ouvriers allemands se détournèrent tellement du communisme qu’il n’eut jamais la moindre audience en RFA et qu’il ne se maintient en RDA que sous une forme national-bolchévique soutenue à bout de bras par les tanks russes… Tout d’abord, il faut informer le peuple de nos buts, de ce que nous lui proposons, sans le prisme déformant et la propagande de l’état. C’est le rôle de nos écrivains et journalistes, ce qui explique pourquoi notre presse et nos auteurs doivent être soutenus par la structure centrale. Chaque section régionale et départementale doit avoir une bibliothèque, une structure de formation des militants et être abonnée à la presse de nos idées. La structure centrale doit également se doter d’un centre de recherche (financé à la fois par la propagande et la sécurité) où seront décortiqués tout les livres et journaux parus, qu’ils soient neutres ou écrits par l’ennemi afin d’être capable de torpiller n’importe quel argumentaire ennemi et ce, dans tous les domaines. Il faut également être capable de protéger les gens qui s’adressent à nous et qui nous font confiance. Par des actions ciblées de groupes d’intervention, il faut appliquer les décisions de notre cellule judiciaire qui remplacera une justice d’état gangrenée par le racisme et la haine politique (un magistrat sur trois est d’extrême gauche !) : il faudra faire des exemples pour que chaque petite racaille ait conscience que chaque gamine de souche violée, chaque petit Gaulois racketté se soldera par le sévère châtiment des coupables et des mesures de rétorsion contre la communauté toute entière si celle-ci cautionne le crime par son silence. Le même traitement sera infligé aux collaborateurs qui, dans ce genre d’affaires, prennent partie pour le délinquant contre la victime. C’est par la peur que les Musulmans arrachent des droits à l’Etat, c’est par la peur que les Juifs sont couverts de privilèges, c’est par la peur que les Corses ont l’impunité qu’ils ont. Moralité : notre dignité et nos droits seront respectés le jour où nous serons suffisamment dissuasifs pour que l’ennemi sache que le moindre geste menaçant à notre égard risque de se terminer très mal pour eux. C’est ni plus ni moins que le bon vieux principe de la dissuasion nucléaire : montrer sa force pour ne pas à avoir à s’en servir…

Henri de FERSAN



#46/ 4 septembre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Perben se débarrasse de Millon
Attac tente de gommer son étiquette gauchiste

PRESSE-MEDIATS : La gauche rend Finkielkraut Mossad...
Quand la presse fait de l'acharnement thérapeutique...

AFFAIRES ETRANGERES : Irak : la résistance frappe un collabo : 82 morts !
Don't cry for them Argentina...

SOCIETE: Un lycée privé pour les Musulmans
Incitation légale au viol

SPORTS : Football
Athlétisme

CULTURE :Tintin en Irak (YOUSSOUF)

DEVOIR DE MEMOIRE :Il y a 70 ans, le génocide ukrainien

[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#46 / 4 septembre 2003 / ARTICLE

ATTAC TENTE DE GOMMER SON ETIQUETTE GAUCHISTE

Ravalement de façade chez Attac. Non pas les grands magasins au logo rouge, mais l’organisation non-gouvernementale aux idées de même couleur. Celle-ci voudrait bien casser son image d’organisation gauchiste et avoir un profil plus consensuel afin de développer son recrutement comme il le signala dans Le Monde du 28 août. Jacques Nikoloff, toujours membre du PCF et fils d’un membre du Komintern envoyé en mission en France, espère éviter la mainmise trotskiste sur son mouvement. On peut organiser une collecte pour l’achat d’un lot de piolets s’il veut… Il déplore notamment le saccage du stand du PS au Larzac (voir Le Libre Arverne n° 43) et regrette aussi que «le fonctionnement de certains collectifs (qui caractérisent l’organisation du mouvement «altermondialiste») relève parfois d'une caricature de démocratie». Et d'envisager «des systèmes de pare-feu à mettre en place pour décourager les groupuscules qui tentent de les manipuler en sous-main». L'université d'été de l'association Attac a réuni les 20 et 21 août quelques 900 participants à Arles pour dénoncer la «mondialisation libérale». Un tiers d'entre eux est enseignant, 44% ont entre 50 et 65 ans, 88% ont fait des études supérieures. L’extrême gauche, justement occupe actuellement le devant de la scène médiatique, utilisant ses très nombreux relais dans la presse, notamment dans Le Monde, Le Parisien ou Libération. Cette progression virtuelle commence à énerver certains cadres du PS, à commencer par Bertrand Delanoë, alias « l’éléphant rose »… Invité à la Fête de la Rose le 24 août à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) en compagnie de Françoise Seligmann, ancienne collaboratrice de Mendès-France, sa marraine politique et celle de Pierre Joxe et Arnaud de Montebourg (cherchez l’intrus), il a déclaré son refus à ce que le PS s’allie à la LCR car « l’extrême gauche n’a produit dans son histoire que de l’impuissance et des dérives totalitaires ». Parce que le PCF a fait mieux ? Eternelle hypocrisie social-démocrate… Mêmes interrogations à l’Université d’Eté du PS à La Rochelle le 29 août. Plusieurs membres du PS ont ainsi fait part de leur volonté de s’allier avec l’extrême gauche : Henri Emmanuelli bien sûr (ancien du PCF tout en étant directeur de la Banque Lazard…) mais aussi Vincent Peillon et Arnaud de Montebourg. Le 29 août encore, c’était l’Université d’Eté de la LCR à Gourette (Pyrénées-Atlantiques). Besancenot a déclaré : « La LCR doit maintenant devenir un vrai parti politique. Pour contrer le FN et offrir à la classe populaire une alternative à gauche, nous devons rendre le vote anticapitaliste utile et crédible ». Les pontes du MEDEF n’ont pas à ranger leur carnet de chèque : un nouveau parti va replacer le PCF dans la manipulation de la classe ouvrière vers des voies sans issues.




#45 / 4 SEPTEMBRE 2003 / ARTICLE

UN LYCEE PRIVE POUR LES MUSULMANS

Je déteste les pharisiens, les hypocrites, les gens qui prêchent le contraire de leurs actes. Mes enfants seront scolarisés en privé hors-contrat, donc je n’ai pas le droit moralement de m’attaquer à ce lycée privé musulman qui vient d’ouvrir ses portes le 3 septembre. Le proviseur de l’établissement, Sylvie Taleb, a accueilli les adolescents, six filles et six garçons, en les présentant comme des pionniers. «J’espère que vous saurez vous montrer dignes de la confiance que nous a accordé l’Education nationale, que vous vous comporterez bien dans la rue», leur a-t-elle déclaré. Elle a souligné l'importance de l'existence d'un lycée musulman, pour que «les jeunes musulmans arrivent à mieux se connaître» pour «mieux s'intégrer à la société française. Nous demanderons dans cinq ans un contrat de partenariat à l'Education nationale, sur le modèle de ce qui se pratique dans le privé catholique», a précisé Taleb. Le budget de fonctionnement du lycée est de 150.000 euros, financé par les dons des fidèles, et les frais de scolarité se montent à 1.000 euros par an et par élève. Notons que le régime continue d’accorder aux Juifs et aux Musulmans ce qu’il refuse aux catholiques. En effet, aussi bien pour les écoles Loubavitch (intégristes juifs) financées au Conseil Régional d’Ile de France par la totalité des élus à l’exception des Verts et de ceux de la droite nationale, que pour ces lycées musulmans, il n’y a aucun contrôle de l’état sur le contenu des programmes (l’enseignement de l’histoire ancienne et des sciences naturelles y est interdit et les enseignants doivent porter la kippa, l’accès de l’école étant interdit aux non-Juifs), alors qu’il est obligatoire selon la loi Debré de 1959, celle-là même qui a tué l’école privée catholique. « Nous serons pauvres mais libres » avait parfaitement compris en son temps mademoiselle Luce Quenette (et Dieu sait que lorsque je regarde ma trésorerie, je ne pensais pas être aussi libre !). Les écoles privées catholiques hors-contrat qui forment l’élite de la France de demain, qu’elles soient dirigées par des ecclésiastiques (école de la Fraternité Saint-Pie X) ou des laïcs (La Péraudière pour les garçons, Saint-Franc pour les filles), sont persécutées (nous en parlerons dans le n°48). Par contre, les écoles religieuses juives et musulmanes qui fabriquent à la chaîne des disciples du Docteur Goldstein ou d’Oussama Ben Laden, bénéficient non seulement de la bienveillance de l’état mais aussi de son financement. Que votre oui soit oui et que votre non soit non. République et catholique sont totalement incompatibles. Chaque personne se réclamant de la religion de Notre Seigneur Jésus-Christ doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour détruire le régime en place ou, faute de mieux, aider à l’arrachement de notre indépendance. Comme aurait pu dire Lucas Mangope, quand on ne peut pas avoir l’Azanie, il faut se contenter du Bophuthatswana…

 

 

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