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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#49 / 25 septembre 2003 / EDITORIAL

Nos confrères de Sous la bannière évoquent dans leur numéro de juillet-août les persécutions subies par les familles ne voulant pas que leurs enfants soient endoctrinés par la secte républicaine. Nous avions vu dans l’éditorial du n°42 que « la liberté » est le seul avantage reconnu de la prétendue démocratie. La liberté scolaire est reconnue par leur « déclaration des Droits de l’Homme » qu’ils sont censés respecter, notamment par le biais de l’Article 12 : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteinte à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes » ; de l’Article 18 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion… » ; de l’Article 19 : « Tout individu a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions » ; de l’Article 26-3 : « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ». Inutile de préciser que, à l’instar de la Constitution Soviétique de 1936, tout ceci n’est que belles paroles destinées à appâter le gogo d’électeur… Essayez simplement de faire valoir vos droits quand vous n’êtes ni Juif, ni musulman, ni gauchiste, ni pédéraste, ni franc-maçon, ni membre de l’un de ces lobbies que craint la République ! Pour l’éducation, l’ADDFALISCO (Association pour la Défense du Droit des Familles à la Liberté Scolaire - 40, Grande Rue – 95510 VILLIERS-EN-ARTHIES, cotisation annuelle 16 €) nous met en garde contre de sales bestioles : les aspics. Rien à voir avec le serpent que la pharaonne Cléopâtre utilisa pour mettre fin à ses jours, mais ce mot est simplement les initiales de bien tristes personnages, généralement des femmes : AS comme assistantes sociales, P comme psychiatres ou psychologues, I comme Inspecteurs pédagogiques et CS comme Conseillers Sociologues. Comme tout régime totalitaire, la République a sa police politique. Les aspics en sont les agents. GPU (prononcer Guépéou) des temps modernes, elles traquent impitoyablement les familles qui ont des enfants « anormaux ». Les nombreux exemples donnés par Sous la bannière sont multiples et font souvent froids dans le dos, les aspics étant aidés par un arsenal judiciaire digne de l’URSS… Il y a notamment la loi du 18 décembre 1998 qui prétend lutter contre les Sectes. Votée à l’unanimité, c’est probablement la loi la plus hypocrite puisque conçue par trois députés socialistes… membres de la plus puissante et de la plus dangereuse des sectes : la F\ M\ ! Cette loi a été conçue pour éliminer les écoles privées catholiques (et elles seules) hors contrat. Pour être sûr que demain, même privés d’écoles libres, les parents n’aient pas la tentation de scolariser eux-mêmes leurs enfants, le pouvoir a concocté le décret du 23 mars 1999 sur « le minimum obligatoire de connaissance » pour les enfants soustraits à la broyeuse du régime. Or, dans un régime qui produit 30 % d’analphabètes par génération et ce malgré les moyens en personnel les plus importants du monde par rapport à la population, le décret laisse une totale latitude aux inspecteurs pour définir le fameux minimum. C’est la porte ouverte à l’arbitraire politico-sectaire… Cerise sur la gâteau, la loi anti-secte du 12 juin 2001 qui ne définit pas ce qu’on entend par « secte ». Les aspics ont donc l’arme absolue en main : « si les enfants de cette famille ne sont pas à l’école du régime comme tout le monde, c’est qu’il s’agit d’une secte. Ils n’ont donc aucun droit, il faut à tout prix récupérer les enfants ». Pour persécuter les familles chrétiennes, les aspics disposent d’un panel de procédés, le plus connu étant le harcèlement. Lorsqu’une famille est dans le collimateur, les familles aspics exercent un zèle que l’Education Nationale n’emploie plus depuis longtemps quand il s’agit d’instruire les enfants : tout y passe : demandes incessantes de formulaires et déclarations diverses, incitations du voisinage à la délation, pression sur l’employeur… La revue donne de nombreux conseils, tous excellents, pour faire tourner en bourriques les aspics, qui sont programmés comme des ordinateurs mais en beaucoup moins intelligents. Il donne aussi les « détails » qui font que votre famille est jugée « dangereuse » : enfants polis et bien élevés, bavardages du voisinage ou même délation pure et simple, absence de télévision, absence « d’information sur le SIDA » ou en faveur de l’avortement, livres et journaux non-conformistes, éducation religieuse… Bref, des « faisceaux de présomptions » qui peuvent vous coûter chers si vous n’êtes pas défendus. Cela rappelle cet extrait de 1984 : « Cependant, une équivoque et bizarre atmosphère s’attachait à lui. Il disait des choses qu’il aurait mieux valu taire, il avait lu trop de livres, il fréquentait le café du Châtaigner (…) Il n’y avait pas de loi, même pas de loi verbale, qui défendît de fréquenter le Châtaigner, cependant, y aller constituait en quelques sorte un mauvais présage ». Pour neutraliser les aspics, il faut un véritable réseau d’entraide catholique regroupant enseignants, médecins, juristes, une sorte de « ministère de l’Education nationale » privé qui pourrait fournir de l’aide à des familles menacées. J’ai eu vent d’une famille à qui on avait enlevé pendant quelques semaines les enfants pour les mettre à la DDASS, ordre ayant été donné de les maltraiter psychologiquement. D’autre part, on sait les connections liant la DDASS et la mafia pédomane (affaire des disparues d’Auxerre, affaire du Coral, affaire Barneron). Le rêve de certains mafieux serait de mettre la main sur des enfants de nos milieux qui, de par leur innocence et leur pureté, auraient une valeur marchande décuplée… A noter qu’outre ces excellents articles, on peut lire une étude d’Alain Kérizo sur le 11 septembre que nous aurions pu écrire mot à mot et qui met les points sur les i à l’heure où l’on assiste à une regrettable dérive sioniste chez certains de nos amis, toute aussi regrettable et dangereuse que la dérive islamolâtre constatée chez d’autres. Ni Salomon, ni Slimane, France d’abord ! Sous la bannière n°108 – juillet, août 2003 – « Les Guillots » - 18260 VILLEGENON – 40 € par an pour 6 numéros

Henri de FERSAN



#49/ 25 septembre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Vers une législation du racisme anti-Gaulois
Eduquons

PRESSE-MEDIATS : Revue de presse sur Nicolas Bavarez
Quand Le Figaro Magazine dénonce le "néo-poujadisme"

AFFAIRES ETRANGERES :La Chine masse des troupes à la frontière coréenne
Suède : le "néonazi" n'était pas coupable !!!

SOCIETE: Massacre du Grand-Bornand : l'assassin arrêté !
Sur le front de la guerre raciale

SPORTS : Football

CULTURE : L'Affaire du sosie de Paul VI
Succès pour Lisons sous les pommiers
Vae Victis 52

DEVOIR DE MEMOIRE : Marie de SAINT-HERMINE Une famille de brigands en 1793 Editions du Choletais - ISBN : 2-90250292-8


[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#49 / 25 septembre 2003 / ARTICLE

QUAND LE FIGARO MAGAZINE DENONCE LE "NEO-POUJADISME"

Grand dossier de Véronique Gousset dans les colonnes du Figaro-Magazine du 20 septembre sur « les nouveaux poujadistes ». Plusieurs personnalités sont ainsi accusées de bloquer le pays et de faire prendre à la France « du retard » : Isabelle Alonso, Guy Bedos, Guy Birenbaum, José Bové, Gérard Collard, Roger Hanin, Les Inrockuptibles, Thierry Meyssan, Pierre Marcelle, Karl Zéro, Alain Soral, Arnaud de Montebourg, José Bové et Politis. Toutes ces personnalités, à l’exception fortuite de Soral, sont de gauche et officiellement hostiles à ce qu’elles appellent « l’ultra-libéralisme ». En gros, ces individus sont les apparatchiks de la gauche bobo, les révolutionnaires de salon un tiers-mondisme, deux tiers mondains… La question se pose ? Pourquoi cette attaque en règle, dont certains passages auraient pu être écrits in extenso dans nos colonnes ? Les raisons sont multiples : tout d’abord, c’est un moyen comme un autre de médiatiser le danger de l’extrême gauche tout en la diabolisant, la droite espérant ainsi piéger la gauche en créant une extrême gauche à 10 % qui serait le pendant du Front National et avec laquelle il sera interdit moralement de s’allier. Pour cela, il ne faut pas seulement présenter l’extrême gauche comme violente et antidémocratique, il faut aussi la présenter comme antisémite, ce qui est plaisant quand on sait que l’idéologie gauchiste est intrinsèquement juive. Dans son livre Change the world without taking power (Changer le monde sans prendre le pouvoir), il légitime la violence et l’action directe « à partir du moment où elles contribuent à créer un monde meilleur ». Or, dans un monde où les trotskistes ou les autres membres des sectes marxistes tiennent une part importante des médiats et sont implantés aussi bien à FO (Blondel) qu’au MEDEF (Kessler), à quoi peuvent bien servir ces milices révolutionnaires ? Tout simplement à éradiquer toute opposition réelle au nouvel ordre mondial, c’est-à-dire les ANTIMONDIALISTES. Les altermondialistes, eux, ne sont que les supplétifs des mondialistes, chargés de canaliser les mécontentements vers des voies sans issues. Ils sont les « trotskistes d’en bas » chargés des sales besognes des « trotskistes d’en haut », soit pour affaiblir certaines entreprises convoitées par la haute finance apatride, soit pour attaquer ceux qui sont la vraie opposition au Nouvel Ordre Mondial. Nous allons assister peut-être à un retour aux « années de plomb » des années septante où l’on tuera au nom de l’idéologie. Remarquez que la gauche n’en est jamais vraiment sortie : des mouvements maoïstes des années septante on est passé à Action Directe dans les années octante, Florence Rey et Audry Maupin dans les années nonante et Richard Durn au début de cette décennie… Le pouvoir a besoin de cette extrême gauche car il sait que demain, la vraie opposition viendra le défier dans la rue. En fait, quand on lit bien l’article du Figaro-Magazine, le principal crime est – par nécessité de propagande – d’avoir diffusé certaines vérités occultées : Birenbaum et la corruption de la classe politique, Meyssan et le prétendu avion du Pentagone, Collard et la nullité de nos soi-disant intellectuels, Les Inrockuptibles et le rôle déstabilisateur de l’OMC, José Bové, la répression israélienne et les provocations du Mossad… On les accuse de « poujadisme », c’est-à-dire « de parler comme l’extrême droite ». Un dessin de Chard dans Rivarol il y a quelques mois résumait bien le dilemme d’une certaine gauche : on voyait Chirac répondre à un zélote à kippa : « Me soupçonner d’antisémitisme, moi qui ai dit non, non, non au racisme ? » Et son accusateur de lui répondre : « maintenant, il faut dire oui, oui, oui à Israël »… A l’heure où – y compris dans les hautes instances du judaïsme talmudique (notamment les B’naï B’rith dont le patron emploie un certain… Karl Zéro) – il est question du lâchage d’Israël, ce battage de garçons-coiffeurs, d’apprentis figaros, semble n’être qu’un vaste règlement de compte au sein de la famille israélite, ce qui est le cadet de nos soucis. J’ai dit plus haut que l’on n’avait pas à choisir entre Salomon et Slimane, je précise qu’on n’a pas plus à choisir entre Salomon et Simon. Que les requins se bouffent entre eux, ça les amuse et ça débarrasse…




#49 / 25 SEPTEMBRE 2003 / ARTICLE

DEVOIR DE MEMOIRE

Marie Rambure, née Marie de Sainte-Hermine, avait 16 ans lors de l’Holocauste du peuple vendéen. Elle a raconté son histoire dans un livre Une Famille de brigands en 1793, que les enfants de la laïque ou même du privé sous contrat ne liront sans doute jamais… Ils ne sauront donc jamais qu’il y a deux cent ans, dans la prétendue « patrie des droits de l’Homme », des centaines de milliers de femmes et d’enfants ont été exterminés parce qu’on les accusait d’être des « cléricaux » et des « réactionnaires », c’est-à-dire d’être ce qu’on appelle aujourd’hui des « extrémistes de droite » et des « intégristes catholiques », et que les « Républicains » se sentent probablement disposés à recommencer puisque les noms des tueurs révolutionnaires sont encore donnés à des rues, des stations de métro ou des établissements scolaires. Elle raconte la libération de son village par les royalistes, la virée de Galerne, la capture de sa sœur Geneviève à Fougères et son audacieuse libération par son mari, le comte Arthur de Sérant… Réfugiée à Nantes, Marie fut aux premières loges pour assister aux massacres commis par Carrier et les forces républicaines et à la veule passivité des Nantais (Nantes est d’ailleurs toujours un bastion de gauche…) avant d’être à son tour faite prisonnière avec sa mère, sa sœur et son petit neveu Louis, encore bébé (qui mourra en prison faute de soins). Un des rares Justes républicains qui se compromirent pour aider les catholiques persécutés, le jeune capitaine Charles Rambure, fit tout pour sauver des vies humaines. Apprenant par le petit Tonio, un enfant enlevé par des bohémiens que la famille de la comtesse de Sérant avait délivré et adopté (et qui deviendra l’abbé Antoine de Sérant), que la marquise de Saint-Hermine et ses deux filles allaient être noyées dans la Loire, il tenta avec le général Marceau de les délivrer. Carrier n’autorisa qu’une seule rescapée, ce sera la jeune Marie qui, en 1797, épousera son sauveur… Montant progressivement en grade, colonel de l’armée d’Italie, Charles Rambure fut promu général de division et nommé Grand-Aigle de la Légion d’Honneur après la bataille d’Austerlitz en 1805 avant de mourir en héros à la bataille d’Auerstaedt le 14 octobre 1806 aux côtés du maréchal Davout, son fils – devenu capitaine dans les Chevaux-légers – tombant lui aussi lors de la conquête de l’Algérie. Ce gros livre, qui a le mérite d’être un témoignage authentique et non une commande du Shoah-business, est essentiel pour le devoir de mémoire. Tout catholique digne de ce nom doit le lire et se souvenir que pour nous autres, la République n’a apporté que misère, mort et discrimination. Marie de SAINTE-HERMINE, Une famille de brigands en 1793, Editions du Choletais – 20 € - ISBN : 2-902502-92-8

 

 

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