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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#51 / 9 octobre 2003 / EDITORIAL

Franchement, on serait riche, qu’est-ce qu’on s’ennuierait… Il y en a qui disent que les pauvres sont malheureux. Les pauvres « du monde » probablement. Les pauvres de la Tradition, il y en a bien plus qu’on ne le croit, prennent les choses avec philosophie : la prière n’engraisse pas, comme disait le fakir, mais au moins, elle permet de supporter le plus efficace des régimes : celui du frigo vide par manque d’argent. « Tout ce qui ne nous tues pas nous rend plus fort » disait Nietzsche. Parfaitement exact. J’ai eu ma part d’avanies, de celles qui vous forge un caractère. Je sais ce que c’est que de vivre dans une pièce suintant l’humidité et gelée parce qu’on a pas les moyens de faire réparer un carreau cassé. Je sais ce que c’est que de se coucher le soir en se demandant comment on va manger le lendemain. Je sais ce que c’est que de mettre ses derniers centimes sur la table d’un café, buvant des lèvres le breuvage chaud qui sera votre « repas de midi », en regardant du coin de l’œil le voisin, philosophe sans talent mais ethniquement correct, qui se descend à lui tout seul une bouteille de champagne à 1000 francs… Enfin, comme je dis toujours : « Il ne faut pas se plaindre, ça pourrait être pire… ». Les garçons ne doivent pas pleurer, c’est bien connu. « Boys don’t cry » comme disait la chanson… Remarquez, ça en fait des hommes et cela leur sera bien utile plus tard. Quand papa rentre crevé de l’usine et n’a qu’une envie, lire Le Parisien peinard devant la télé, quand maman rentre stressée du bureau et pose son manteau sur le divan plutôt que dans la penderie, signe qu’elle va repartir avec papa faire les courses, on apprend à relativiser ses problèmes. Pourquoi ennuyer les autres ? Ils sont déjà très occupés par les leurs… Cela donne des gens qui partent dans la vie avec un gros avantage : le désespoir ne les gagne pas. Habitués à ne compter que sur eux-mêmes, ils ne peuvent qu’être agréablement surpris lorsqu’ils reçoivent une aide inattendue. Mais si les hommes forgés dans l’acier de la vie peuvent faire ce qu’ils font, c’est parce qu’ils sont soutenus. Vous pouvez avoir les meilleurs bombardiers lourds, les meilleurs divisions blindées, si par hasard vous n’avez pas l’infanterie d’accompagnement et les chasseurs qui vont avec, vous êtes perdus. On admire toujours, ça et là, les prises de positions courageuses, suicidaires disent les pusillanimes, d’un Serge de Beketch, d’un Vincent Reynouard, d’un Henri de Fersan pour prendre des exemples que je connais bien… Mais que seraient ces trois empêcheurs de falsifier en rond sans leurs chères épouses. Car s’il n’y avait pas Danièle de Beketch, Marina Reynouard et Armelle de Fersan, les trois susnommés auraient cédés depuis longtemps. Pour faire mon Forrest Gump de base, la vie, c’est comme un match de football : ça ne se gagne pas à 11 mais à 16… Le remplaçant qui rentre en jeu à la 65e minute parce que la star est épuisée joue un rôle capital : il doit maintenir. Un jour où je m’esbaudissais de la fermeté de caractère de Danièle et du courage de Marina, Serge me reprit au vol et me dit : « Henri, quand votre tour viendra, vous ne reconnaîtrez plus votre femme ». Parfaitement exact. Le Fersan ayant bossé tout l’été se trouva fort dépourvu quand l’URSSAF fut venu… Les temps sont durs. Très durs. Il y a des soirs où le frigo est plus vide qu’un éditorial de Paris Match. Ma tendre épouse a pris les choses avec une philosophie digne d’éloges et faisant entrer dans le crâne des plus rétifs au catéchisme la définition de la vertu de patience. Il y eut des soirs où le repas fut intégralement constitué de châtaignes ramassées dans les bois, sauf pour les enfants qui n’ont manqué de rien. On serre les dents, on prie, on travaille et on attend des jours meilleurs qui viendront forcément. Sursum Corda. Nos ennemis méprisent nos femmes, il suffit de lire leur prose. Pour ceux que la littérature gauchiste donne des symptômes sartriens (nausée et mains sales), je leur conseille de lire la nouvelle Armel de l’excellent livre Rien de Grave de ma non moins excellente consœur Gabrielle Cluzel, ils comprendront ce que je veux dire… Reste que devant l’adversité, celles que l’anti-France prend pour des bourgeoises popotes et un peu godiches se transforment en lionnes qui dévorent tout sur leur passage. Il y a de la Corse chez la femme de Tradition : elle a l’air docile comme ça mais touchez à son homme et vous allez passer un sale quart d’heure qui pourrait très bien être le dernier. Plaie d’argent n’est pas mortelle. Nous continuerons vaille que vaille, même si le journal a trois mois de retard. Je suis comme le 92e d’infanterie dans les tranchées : on a des pertes, on souffre, on a froid, on a faim, on est fatigué, mais on tient. Parce que l’on sait que l’on gagnera et que derrière nous, on peut compter sur l’appui du 176e qui nous relèvera le temps que l’on récupère. Une guerre se gagne autant au front qu’à l’arrière, un match de football se gagne autant sur le terrain que sur le banc. Dans les grands moments de désespoir, il nous arrivera parfois de mettre un genou à terre. Mais on ne mettra jamais le deuxième car nous savons que nos femmes nous soutiendront. Et ce ne sont pas mes confrères qui ont connu la tempête, ceux que j’ai cité comme les autres (je pense à Ratier, Faurisson, Villemarest, Peltier), qui me contrediront...

Henri de FERSAN



#51/ 9 octobre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Islamisation de la France : un rapport inquétant...
35 heures : les nantis se cramponnent à leurs privilèges

PRESSE-MEDIATS : Quand la presse parle du féminisme
Quand Le Monde parle du Front National

AFFAIRES ETRANGERES :Les Centrafricains rappellent les Français
La résistance palestinienne frappe, Israël se venge sur la Syrie...

SOCIETE: Sur le front de la guerre raciale
Bidonnage antiraciste aux Etats-Unis
Strasbourg en deuil...

SPORTS : Football

CULTURE : Aventure de l'Histoire n°8 Editions Didro

DEVOIR DE MEMOIRE : FFI n°31
Il y'a quarante ans, il y a quelques jours, deux plans de subversion des Etats-Unis
[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#51 / 9 octobre 2003 / ARTICLE

LA RESISTANCE PALESTINIENNE FRAPPE, ISRAEL SE VENGE SUR LA SYRIE...

Le 4 octobre, à 14 heures 15, une bombe humaine s’est fait exploser dans le restaurant Maxim (qui signifie « excellent » en hébreu… Je vois déjà nos lecteurs s’alarmer… non, celui de Paris Maxim’s tient son nom de son fondateur Maxime Gaillard en 1893), par ailleurs quartier général de l’équipe de football du Maccabi Haïfa (fondée en 1919, 5 titres de champion d’Israël et 5 coupes nationales, la vedette nationale Yaniv Katan y joue) dont trois joueurs étaient présents au moment de l’attentat. Le bilan est très lourd : vingt morts (y compris le chahid) dont cinq enfants et soixante blessés (dont les trois footballeurs susnommés). L’attentat a été revendiqué par l’organisation Al Qods qui a déclaré que « l’opération de martyrs a visé un rassemblement de sionistes ». Haïfa étant la ville la plus laïque du pays, l’attentat se place dans la stratégie redoutablement efficace des terroristes musulmans : s’en prendre à la bourgeoisie israélienne pour la convaincre de partir pour les Etats-Unis et ainsi ruiner l’économie de l’état hébreu. Le profil du chahid est très significatif : il s’agit d’une jeune femme de 29 ans, Hanadi Tayssir Djaradat, qui était considérée comme l’une des plus prometteuses avocates palestiennes et qui a ainsi vengé la mort de son frère et de son fiancé tués par l’armée israélienne au mois de mai. Les chahid ne sont plus recrutés désormais dans les camps, mais appartiennent maintenant aussi aux classes aisées, preuve de la désespérance de tout un peuple, qui a choisi de frappé Haïfa comme pour lancer un message très clair aux Juifs : «Vous nous faites mourir à petit feu, vous avez tué notre avenir, mais nous ne mourrons pas tous seuls… ». Un communiqué du Ministère Palestinien de la Santé a déclaré que depuis 3 ans, 30 nourrissons palestiniens sont morts faute de soins à cause des soldats juifs. 53 femmes palestiniennes sur le point d’accoucher se sont vues interdire par la soldatesque hébraïque l’accès à l’hôpital. Elles furent obliger d’enfanter sur le sol, en pleine rue. Et à 30 reprises, cela s’est terminé par la mort du bébé et des dommages irréversibles pour la mère, en violation totale de la Convention de Genève. Ils n’ont pas perdu la main depuis l’époque où ils dirigeaient la щк (prononcer « tchéka ») et visiblement, ils n’ont pas médité ce qui leur est arrivé pendant la dernière guerre… Les représailles de Tsahal ont été multilatérales : les camps de réfugiés de Gaza et de al-Boureij ont été bombardés par les hélicoptères de l’état hébreu. Mais, fait nouveau depuis 1974, les représailles se sont étendues à la Syrie, pays certes éminemment détestable, mais cette fois innocent ! Le 5 octobre, à l’aube, l’aviation israélienne frappait un camp d’entraînement situé à Aïn-As-Sahed, à 15 kilomètres au nord de Damas au motif que « la Syrie a refusé de tenir les engagements qu’elle avait pris auprès des Etats-Unis après la guerre d’Irak de fermer les onze quartiers généraux d’organisations terroristes installés sur son territoire » si on en croit le porte-parole de Sharon, Raanan Gissin. Le Président Bush, otage du ZOG, a reconnu « le droit d’Israël de se défendre » (quels précurseurs ces fils de Sion : ils se défendent avant l’attaque !). Sans se démonter, Israël rétorquera : « Cette attaque constitue avant tout un avertissement adressé à Damas, mais Israël ne souhaite pas d’escalade avec la Syrie. L’attaque aérienne n’a d’ailleurs pas visé des postions ou des soldats syriens mais un camp d’entraînement pour des terroristes palestiniens financé et contrôlé d’un point de vue idéologique par l’Iran ». Sharon est soutenu par ceux qui manipulent le pantin Bush et qui ont la particularité d’être des « conservateurs » d’un genre très particulier. Prenons par exemple Christopher Hitchins (à ne pas confondre avec son frère Peter) : à la fin des sixties, il était trotskiste. Paul Wolfowitz et Dick Cheney ont pour plus proche conseiller sur la question irakienne Kanan Makiya, un trotskiste. Wolfowitz est également très proche du trotskiste Stephen Schwartz avec lequel il partage une admiration commune pour Max Shachtman, l’un des fondateurs du Parti Communiste Américain qui finira belliciste acharné quand les intérêts des Etats-Unis coïncideront avec ceux de son ethnie. Les partisans de Shachtman (appelés les schachtmanites) infiltreront l’administration Reagan, notamment par le biais de Jeanne Kirkpatrick (ministre de la Justice puis ambassadeur à l’ONU) et d’Elliott Abrams (impliqué jusqu’au cou dans le scandale de l’Irangate, monté par George Bush Sr et visant à vendre des armes à l’Iran de Khomeyni, allié objectif d’Israël contre… l’Irak de Saddam Hussein !). Fort du soutien de ses frères américains, le général Sharon espère également régler définitivement le cas Arafat. Tsahal avait proposé de le faire mourir « accidentellement » dans son bunker de Muntaka. « Il faut tuer Arafat ! » hurle le Jerusalem Post dont l’un des membres du conseil d’administration n’est autre qu’un certain… Richard Perle ! Pourtant, Sharon se voit déstabiliser par ses propres frères d’armes : L’ancien président de la Knesset, Avraham Burg (qui occupa le poste de 1999 à 2003) protesta dans les colonnes du Herald Tribune du 6 septembre contre « le règne d’une clique amorale et corrompue, aussi sourde à l’égard des citoyens israéliens qu’elle l’est à l’égard de ses adversaires » (Sharon et ses fils sont impliqués dans divers scandales). Il est rejoint dans ses critiques par Ami Ayalon, ancien chef du Shabak (équivalent israélien de la DST) qui demande « à partir d’une initiative de paix fondée sur des bases claires ; deux Etats pour deux peuples ; retour aux frontières israéliennes de 1967 et Jérusalem ville ouverte »). De même, Sharon a occulté un sondage de juillet 2003 indiquant que 74 % des 300.000 colons Juifs en Palestine occupée seraient prêts à retourner en Israël. Il est vrai que Sharon n’a cure de ces critiques et de ces remarques. Il a sa solution à la question palestinienne : n’avait-il pas dit en 1982 qu’il était prêt à provoquer une troisième guerre mondiale si celle-ci permettait « la survie d’Israël » ? N’a-t-il pas fait dire par l’un de ses proches, l’universitaire van Creveld, que la seule chance de survie d’Israël serait la déportation massive des Palestiniens en toute impunité, Israël menaçant d’éventuels pays récalcitrants avec ses armes de destruction massive, bien réelles celles-là (Israël est la troisième puissance nucléaire mondiale) ? Il est donc clair que le Roch (équivalent de führer en hébreu) Sharon a une solution pour la plus grande gloire de « Nazisraël ». Une solution finale…


#51 / 9 OCTOBRE 2003 / ARTICLE

DEVOIR DE MEMOIRE

C’est à un véritable devoir de mémoire auquel s’est attelé notre ami Jean-Charles Letram qui n’est que le nom de plume du dessinateur JC, l’immortel inventeur des deux plus sympathiques saucisses de l’histoire de la BD, la « de souche » Chipo et la Merguez « d’importation »… « Ce numéro est dédié à toutes les victimes non-communistes du communisme » précise-t-il en introduction. Citations, extraits de livres, permettent de montrer l’aspect génétiquement criminel de l’idéologie la plus meurtrière de tous les temps avec l’Islam… En quatre pages, JC réalise le tour de force de faire un tour d’horizon complet des horreurs de cette idéologie de haine puisant ses racines dans le Talmud qui fut le livre de chevet des parents de Oulianov dit Lénine, Mordeshaï dit Marx et Bronstein, dit Trotsky. Remercions au passage JC de citer nos travaux de synthèse (en l’occurrence L’Imposture antiraciste) et de rappeler les citations abjectes des Malraux, Brecht, Aragon dont les noms souillent encore trop de rues et d’établissements scolaires français… Tout d’abord, citant Courtois, Hoffmann et Soljenitsyne, il rappelle que le crime de masse et le crime contre l’humanité occupent une place centrale dans le fonctionnement du système soviétique, que Lénine et Staline ont procédé à l’élimination sociale et physique de tous ceux qu’ils suspectaient de vouloir s’opposer à leur domination, qu’ils ont instauré le système des camps de concentration et que Staline a été un plus grand criminel que Hitler... Viennent ensuite les témoignages : la directive de Lénine d’août 1918 demandant de pendre les paysans non-communistes, la description des massacres d’Astrakhan en mars 1919 (5.000 personnes des classes bourgeoises et 4.000 ouvriers et soldats mutinés noyés et fusillés en une semaine), les charniers découverts en Estonie en janvier 1920 à Rakvere et Dorpat, et Reval (Tallinn) avec la barbarie coutumière des Juifs de la Tcheka : officier aux épaulettes clouées sur les épaules, archevêque Platon congelé vivant, prisonniers dépecés à la hache… Ensuite, on lit le témoignage poignant du héros Kravchenko, cet Ukrainien qui, dans J’ai choisi la liberté, a évoqué le génocide de son peuple en 1932-1933… Ensuite, un autre témoignage sur les convois de la mort en avril 1933 amenant les victimes du racisme social talmudique entre les agglomérations et le camp de la mort de Nazino où 6.000 personnes furent abandonnées sans nourriture, ni outils, ni habitations et moururent tous de faim. Ensuite, un témoignage sur les massacres commis par les éléments juifs de la Tcheka dans la ville ukrainienne de Vinnista en 1937 où 30.000 personnes furent exterminées. La population locale se vengera cruellement de ses bourreaux lors de la libération de la ville par les troupes allemandes… Ensuite, un extrait d’un jugement du NKVD sur Vassili Sidorov, né en 1893 à Setchevo et arrêté le 13 février 1938 pour avoir évoqué les crimes de Staline et les purges. Condamné à mort le 16 juillet 1938 pour « propagande contre-révolutionnaire caractérisée par des propos défaitistes », il sera fusillé le 3 août 1938, sa famille dépouillée de tous ses biens et sera réhabilité à titre posthume le 24 janvier 1989. Puis, rappel du massacre des officiers polonais non seulement à Katyn (4404 morts) mais aussi à Piatichatki (3896 morts) et Miednoje (6287 morts). Il y a également un témoignage sur la Roumanie, notamment les tortures infligées par la Securitate fondée par Walter Roman (l’oncle d’Alexandre Adler) aux opposants, notamment menées par un certain lieutenant-colonel Turcanu, criminel devenu bourreau communiste, qui s’acharnait sur les étudiants chrétiens, probablement pour complaire à ses maîtres hébraïques et un autre témoignage sur le camp de la mort de Lovetch en Bulgarie. Bref, un rappel indispensable de l’horreur rouge, pour que personne n’oublie. FFI n°31 – octobre 2003 – 2 €

 

 

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