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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#53 / 23 octobre 2003 / EDITORIAL

Je ne vais pas vous le faire à la Lellouch dans Un homme, une femme : « chabada-bada, chabada-bada » ni vous faire de la philosophie à la Marty Mac Fly dans Back to the Future : « Quand on veut très fort quelque chose, on finit toujours par y arriver », mais je rappellerai ce principe des anciens : Carpe Diem ! Je n’ai pas encore l’âge d’écrire mes mémoires, cela viendra en son temps, mais il est clair qu’à maintenant 34 ans, on n’en a plus 20… Je suis un enfant de 68. Pas un gosse des barricades, sûrement pas !!! Tous deux orphelins de père, mes parents travaillaient depuis l’âge de 16 ans : ils avaient autre chose à faire que d’aller faire les marioles rue Gay-Lussac avec les petits bourges parisiens manipulés par toute la pouillerie qui s’était répandue sur la France depuis les ghettos d’Europe Centrale, preuves vivantes que certains feraient bien de réviser leurs statistiques… Je suis né quinze mois après le mariage de mes parents, et je n’avais pas du tout été prévu dans le scénario. Histoire de commencer à bâtir ma légende qui veut que dès ma naissance, je fus un emmerdeur… C’est vrai que lorsque je revois les photos de cette petite crevette de 2 kilos 500 dans les bras de sa très jeune maman, j’ai du mal à réaliser que c’est devenu un mastard de plus d’un quintal, papa des quatre plus adorables bambins du monde et qui finalement, lance un cinglant démenti à tout ce qu’on lui avait seriné depuis qu’il était en âge d’entendre en étant parfaitement heureux tout en étant dans la dèche 353 jours par an, le contraire du businessman de Starmania : je fais ce que j’ai voulu faire. Ce journal, qui fête son anniversaire le même jour que son fondateur, a donc un an. C’est l’aboutissement de toute une évolution qui m’a fait passer du gaullisme au rexisme et de l’indifférence religieuse au catholicisme de tradition. « Octobre, c’est le mois des inventaires » dit la première phrase de Back to the Future. Revenons en arrière, 1977 pour être précis. Un jour, aux Sables d’Olonne, un petit garçon châtain de 7 ans 1/2, avec sa grand-mère, a croisé une petite fille blonde de 4 ans, elle aussi accompagnée de sa grand-mère. Se sont-ils regardés ? Nul ne le sait. C’était un petit garçon comme les autres, qui collectionnait les vignettes de football Panini dans son album Football 1977, avec une préférence pour les images 299 à 315 (l’AS Saint-Etienne). Mais il avait déjà commencé à écrire ses premiers textes sur la machine à écrire de sa grand-mère, un vieux modèle de 1931 datant du temps où elle était secrétaire trilingue, suite logique d’une petite enfance où il savait ses chiffres et ses lettres en deux langues (français et italien) n’ayant pas trois ans, ce qui lui avait valu de se faire traiter de « singe savant » par la directrice de l’école laïque locale. Quand sa mère lui demandait d’aller jouer dehors, elle le retrouvait assis sur le perron en train de lire. La petite fille, elle, était une sportive. A deux ans, elle escaladait déjà la grille de la maison. Voilà quelqu’un qui n’aura pas les deux pieds dans le même sabot. Le petit garçon a grandi. Il a maintenant 14 ans et passe toujours ses vacances d’été à Arcachon. Pendant que les autres jouent à des trucs débiles, il est étendu sur sa serviette et il lit. « Pose ton bouquin et va jouer ! Tu vas encore avoir le dos brûlé ! » « Ils sont bien gentils, mais pas question de lever le camp tant que je n’ai pas terminé cette page sur la marine de guerre norvégienne… Et ce soir, je continuerai d’écrire ma petite nouvelle de politique-fiction : un coup d’état communiste au Portugal qui amorce la Troisième Guerre Mondiale ». La petite fille a dix ans et a intégré le pensionnat d’élite de Malvières où elle se distingue par ses capacités à passer en luge par la trappe vitrée de la soute à charbon, à planter les tulipes à l’envers, à casser le lit en sautant dessus, bref, en montrant que l’on peut être une petite fille à la fois pieuse, serviable mais aussi espiègle. Comme la Camille des Petites Filles Modèles. A 17 ans, notre adolescent est toujours aussi rebelle. Bien sûr, rien ne le distingue à priori des autres : il écoute The Cure, Indochine, Century, A-ha comme la plupart des jeunes de son âge mais sans passion excessive : pendant que sa meilleure amie lit son journal pour jeune et s’extasie sur Europe, le groupe de rock suédois à la mode, lui préfère la page « matières premières » de La Tribune de l’Expansion et théorise ses conceptions sur la politique de dumping du Chili pour le cuivre. Ses cheveux sont devenus couleur corbeau, il garde les buts de l’équipe junior de hand-ball de sa ville, mais il a toujours la plus extrême méfiance envers tous les corps constitués et quand on lui parle du « paradis soviétique » ou du « paradis ploutocratique », il ricane en disant : « on m’a déjà fait le coup avec le Père Noël… ». Il n’avait pas encore compris que du haut des cheminées, six millions de pères-noël exigeaient le respect, mais il en prenait le chemin. En 1988, sa prof d’histoire, une socialiste qui se pavanait en manteau de fourrure offert par son richissime médecin de mari et dont la valeur aurait pu nourrir un enfant africain jusqu’à sa majorité (c’est facile de prôner la générosité avec le fric des autres chère médême), avait demandé le sempiternel exposé « hou hou fais-moi peur » sur les vilains nazis morts et enterrés depuis 1945. Pour le Goulag, on repassera, surtout qu’il y avait dans la classe la responsable des Jeunesses Communistes du lycée, une petite brunette pas vilaine au demeurant qui s’appelait Corinne et qui, cela allait de soi, était surnommée « la p’tite Coco ». La prof n’a pas aimé la couverture de l’exposé remis, un superbe aigle dessiné sur fond rouge, ni le passage sur l’idéal européen des Waffen SS. Les gens sont sectaires. Il avait acheté un news magazine, L’Express croit-on savoir, qui parlait du Front National car il se doutait du genre d’assimilation souhaitée par notre bobo et il ne voulait pas aggraver son cas… Et la fille me diriez-vous ? Elle a 14 ans et comme elle est très sage et en plus très belle, elle a le privilège de participer au défilé du 1er Mai en l’honneur de Jeanne d’Arc, à la tête de la délégation auvergnate, en uniforme de pensionnat (jupe grise, chemisier bleu ciel, veste et chapeau bleu marine) et tenant le drapeau français. Elle fit bien sûr la Une… Notre garçon voyant la photo se dit : « Mrkrpxzkrmtfrz (c’est du bordure, cf. L’Affaire Tournesol), mais pourquoi on n’a pas ce genre de filles au lycée ? ». En 1995, lui qui était aux antipodes de la secte moderniste, assiste à une messe à Saint-Nicolas-du-Chardonnet : vu le mal qu’on en disait dans les journaux, cela devrait lui plaire. Impression confortée par la vue de jeunes guides vendant des gâteaux qui lui rappelaient la fille en uniforme de pension de L’Express. Ite Missa Est ! Il ressort de l’église et dit : « Je suis chez moi ». La jeune fille fréquentait la paroisse Notre Dame de la Merci à Clermont-Ferrand. Elle lisait bien évidemment la presse nationale et appréciait à leur juste mesure les articles de celui que l’on présentait comme l’une des valeurs montantes de la presse dissidente. Ce qui devait arriver arriva, un 1er mai 1997, ils se rencontrèrent, se marièrent en octobre et vivent heureux avec beaucoup d’enfants. Vous l’avez deviné, le petit garçon des Sables d’Olonne était Henri de Fersan, la petite fille Armelle de Fersan…

Henri de FERSAN



#53/ 23 octobre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Quand la GPU de la pensée persécute les catholiques...
Quand la GPU de la pensée gâche l'anniversaire d'une adolescente...
Un assassin raciste honoré par la Mairie de Paris
Bataille entre intermittents du talent...
PRESSE-MEDIATS : Quand Le Midi Libre agresse les catholiques agresse les catholiques
Chassons le nazi avec La Gazette de Jeanne-Lucienne

AFFAIRES ETRANGERES : Suisse : était-ce Grouchy ? Non, ce fut Blöcher...
Malaisie : Mahatir... à vue !
Bolivie : le Président démissionne

SOCIETE: Du côté de la guerre raciale
46 mois de prison pour Rocancourt

SPORTS : Football
Rugby

CULTURE : Maud de BELLEROCHE Le Ballet des crabes Editions Dualpha

DEVOIR DE MEMOIRE : Tabou n°1
[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#53 / 23 octobre 2003 / ARTICLE

QUAND LA GPU DE LA PENSEE PERSECUTE LES CATHOLIQUES...

La liste des hommes d’église persécutés par le régime anti-chrétien et ses sbires s’allonge de jour en jour. « Il ne suffit pas d’avoir raison pour gagner en justice » déclarait Maître Wagner. C’est tout d’abord mon ancien professeur de sociologie, Claude Rousseau, qui a été inquiété par la GPU de la pensée pour un article paru dans Pacte, une revue catholique dirigée par l’abbé Guillaume de Tanoüarn. Qu’avait écrit ce sociologue réputé pour sa pondération ? Il avait évoqué l’incontestable « maghrébisation de notre société » et a mis en cause « la solidarité foncière entre les deux mondes (arabe et juif) », ce qui avait d’ailleurs été confirmé par le journaliste juif Michel Gurfinkiel qui déclarait dans Valeurs Actuelles du 7 décembre 2001 : « Le CRIF a pris la défense de l’immigration dans les années 80 et 90 ». Pour ces propos, et suite à la dénonciation de Sylvain Gatel, un khmer vert fanatiquement anti-catholique, le sociologue et le prêtre ont été condamnés à 3.000 euros d’amende, 3.000 euros de publications judiciaires et 1.500 euros de frais judiciaire mais la peine de prison avec sursis (deux mois) a été rejetée. A noter que la journaliste sioniste Oriana Fallaci avait été relaxée pour son livre La Rage et l’orgueil où elle avait comparé les Musulmans à des rats et où elle était défendue par maître Gilles-William Goldnadel, lui-même proche de la LICRA et vice-président de France-Israël, le président de la LICRA, lui, dirigeant Défendre et Agir avec Vigilance pour Israël et la Diaspora, notamment quand avec Gurfinkel précédemment cité, ils recevaient ensemble en juillet 2002 Jack Rosen, président de l’American Jewish Congress, une organisation juive fondée en 1920 qui avait joué un rôle déterminant dans les provocations anti-allemandes des années trente. Autres hommes d’église ayant eu affaire au Sanhédrin des temps modernes : le père Jean Rouquette, un gauchiste pourtant, qui a subi les foudres de la LICRA pour avoir comparé Sharon à Hérode, le procureur ayant demandé la relaxe. L’abbé Sulmont, 82 ans, lui, sera jugé le 19 décembre pour des propos jugés hostiles à l’Islam dans son Bulletin de Domqueur. Rappelons que la racaille de prétoire licrasseuse, qui va chaque shabbat à la Synagogue, lit hebdomadairement un livre faisant l’apologie de crimes contre l’Humanité (l’extermination des Cananéens) et en étudie un autre appelant à l’extermination des chrétiens (le Talmud). Mais cela en toute impunité, puisqu’il y a du racisme casher… A noter que le 18 octobre, la XIIIe Marche pour la Vie organisée par Renaissance Catholique a connu un grand succès. 5000 personnes, essentiellement des jeunes et des couples avec des poussettes, ont défilé de Notre-Dame-des-Victoires au Sacré-Cœur en récitant le chapelet et chantant des cantiques pour protester contre le génocide silencieux de notre peuple exigé par Rockefeller en 1974. Dans le comité d’honneur, on note notamment les noms des Cardinaux Gagnon et Stickler, de Mgr Calvet, Mgr Wladimir, Mgr Wlach, du secrétaire général du Front National, le professeur Bruno Gollnisch, mais également l’éminent cancérologue qu’est le professeur Lucien Israël, des écrivains Eugenio Corti et Vladimir Volkoff et, plus surprenant, le célèbre pilote automobile finlandais Ari Vatanen. A noter une pitoyable contre-manifestation organisée par le SCALP, Ras l’Front, le Planning Familial et autres rebuts de l’humanité chargés des basses besognes de la haute finance apatride, qui n’a pas été fichu de rassembler plus de 200 traîne-savates dont les slogans incitant à la haine religieuse constituaient le seul argumentaire… Combien de futurs Richard Durn ou de Florence Rey parmi eux ?




#53 / 23 OCTOBRE 2003 / ARTICLE

DEVOIR DE MEMOIRE

Malgré la répression, Jean Plantin continue avec acharnement son travail en faveur de la vérité historique. Le premier numéro de cette nouvelle revue est tout simplement passionnant, révélant des crimes alliés occultés ou méconnus, taillant en pièces certains mythes contemporains, avec des contributions de Mark Weber (USA), Robert Faurisson (France), Charles Provan (USA), John Sack (USA-Israël) et Eric Werner (Suisse). Au programme, un article sur Ernst Nolte et les campagnes de presse dont il a été victime de la part du New York Times et qui amenèrent à une agression en 1994 qui faillit bien être mortelle. Ensuite, un article sur les bombardements alliés qui tuèrent des détenus des camps allemands, notamment ceux du paquebot Cap Arcona et du cargo Thielbek, qui abordaient ostensiblement un drapeau blanc. Malgré ce dernier, qu’on ne pouvait pas ne pas voir, les Typhoon anglais les coulèrent, comme les Américains avaient mitraillé un sous-marin battant pavillon de la Croix-Rouge car plein de naufragés anglais, provoquant la mort de 7.600 détenus du camp de Neuengamme. Un autre article soulève un fait inconnu de la propagande officielle : un plan américain d’extermination par le gaz de la population japonaise sous le nom d’Operation Downfall (opération Décombres) en bombardant 25 villes japonaises et 25 centres industriels. Pour Tokyo, les Américains comptaient déverser 54.000 tonnes de gaz phosgène (chlorure de carbonyle), escomptant la mort de 5 millions de personnes. Ce projet était né du cerveau démoniaque du général William Porter, qui le transmit au général George Marshall qui le fit suivre le 14 juin 1945 à l’amiral Ernest King. Truman donna son accord le 18 juin, mais la capitulation japonaise rendit ce plan caduque. Toujours dans les crimes de guerres américains au Japon, un article sur l’inutilité militaire de la bombe d’Hiroshima, sachant que dès décembre 1944, les Japonais avaient demandé à se rendre et un court article sur les viols à Okinawa où environ 10.000 femmes ont été violées par les Marines américains en 1945. Toujours dans le registre des crimes de guerre, mais contre les Allemands cette fois, un article sur trois Juifs coupables d’avoir participé à l’extermination des Allemands de Pologne : Lola Potok, qui a sévi au camp de Gleiwitz et a notamment brûlé vif un jeune allemand de 14 ans pour le crime de porter un short scout qu’elle avait confondu avec celui des Jeunesses Hitlériennes, Salomon Morel, le boucher du camp de Zgoda qui tua personnellement au moins 1583 Allemands, le docteur Cedrowski, qui laissa mourir de faim et de froid 48 des 50 bébés des prisonnières allemandes... Un autre article sur les crimes de guerre israélien en 1948, notamment sur le massacre de Tantoura (23 mai 1948) commis par la brigade Alexandroni et des contributions sur le vrai-faux journal d’Anne Frank, l’affabulateur Miklos Nyiszli ou les trucages de l’exposition sur les crimes de la Wehrmacht. A noter que deux des auteurs, Provan et Sack sont « exterminationistes », le dernier cité étant d’ailleurs… juif ! Tabou n°1 – 20 € - Akribeia –45/3, route de Vourles – 69230 SAINT-GENIS-LAVAL – ISBN : 2-913612-07-5

 

 

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