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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#55 / 6 novembre 2003 / EDITORIAL

Je n’ai jamais supporté l’injustice. Je sais, l’expression a été galvaudée par des gens parfois peu recommandables, mais tant pis. Comme le disait l’écrivain tchèque Milan Hübl : « Pour liquider les peuples, on commence par leur enlever la mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu'un d'autre leur écrit d'autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu'il est, et ce qu'il était. Et le monde autour de lui l'oublie encore plus vite ». Nous devons retrouver notre mémoire et ce, à tous les échelons : continental, national, régional, la défendre à chaque instant. A l’heure où le régime UMP, alliance de l’équerre, du compas et de la synagogue, vient de porter une nouvelle atteinte à l’identité chrétienne de la France en supprimant le lundi de Pentecôte, nous devons faire notre devoir de mémoire. Comme je l’avais dit dans l’éditorial du premier numéro de cet hebdomadaire, nous n’oublierons rien. Trois questions se posent : qui sommes-nous ? Quelle place avons-nous ? Où allons nous ? Nous sommes leucodermes, nous sommes chrétiens, nous sommes Gaulois, voici notre carte d’identité. Nous sommes les héritiers d’une tradition multi-séculaire, d’un pays bâti par quarante rois, maintenu par deux empereurs et assassiné par cinq républiques. Des hauteurs de Chamalières et de Durtol, au sommet de la très justement nommée « montagne Percée », nous avons une vue imprenable sur la ville de Clermont-Ferrand. La masse noire de la cathédrale en pierre de Volvic se détache. On devine le Cours Sablon et ses immeubles haussmaniens. Puis, lancées dans le ciel, les cheminées rouges des usines Michelin, symbole de l’Auvergne conquérante au même titre que les coutelleries de Thiers et les fromageries de Saint-Nectaire. Puis, plantées comme des balafres, les cités HLM de « La Grande Muraille », de « La Croix-Neyrat » ou de Cournon, d’où il n’est rien sorti de bon, même pas un joueur de football. Plus haut, la masse imposante de Gergovie nous rappelle qu’ici, un jeune chef arverne se leva pour chasser l’envahisseur et le colon romain appelé par les collabos de l’époque contre leurs cousins germains. On se croirait en 1939… Le temple imposé par le colon sur le Puy-de-Dôme, à Orcines, et son orgueilleuse statue de Mercure haute de 39 mètres ont été détruits en 256. En face des païens vaincus, c’est la chrétienté triomphante avec la Vierge de Notre-Dame-de-Monton, construite en 1856 et son canon pris aux allemands en 1914-18 preuve de l’absurdité de la guerre civile européenne. Quelle place avons-nous ? La réponse est d’une cruelle évidence : aucune. Nos enfants sont dressés dans la haine de leur race et de leur culture. Ouvrez ce formidable appareil d’abrutissement des masses qu’est la télévision et les livres de propagande imposés par l’Education-sic Nationale-resic. Où est notre culture, notre mémoire, nos traditions ? Les chaînes musicales ne diffusent que de la musique allogène avec des vidéo-clips faisant la promotion et l’apologie des fils de Sem et de Cham et méprisant les fils de Japhet. Même chose dans les téléfilms et films de propagande où le racisme est présenté dans le sens inverse de la réalité, où on nous fait pleurer sur les mêmes victimes, de même que pour les films à prétention historique. Ne parlons pas de la promotion de la décadence sous toutes ses formes et vous remarquez que non seulement 20 % de la population n’a pas la moindre chance de se reconnaître dans une quelconque émission de télé ou quoi que ce soit qui ait trait à la culture officielle, mais qu’en plus, 85 % de la population est pour le moins sous-représentée dans des secteurs entiers. L’autre jour, j’étais dans un magasin spécialisé en matériel électronique pour y acheter un nouveau portable. Au fond de ce grand hangar que l’on essayait de nous faire passer pour une boutique, on y vendait des téléviseurs. Ces derniers étaient branchés qui sur TMC (des clips de musicaux), qui sur Canal Plus (du football). Heureusement qu’il y avait les logos, j’avais un moment pensé que ces superbes écrans plats captaient la télévision sénégalaise… La prophétie cruelle faite par Hitler dans Mein Kampf s’est réalisée : la France est devenue une colonie de peuplement afro-maghrébin. Où allons-nous ? Bonne question. Première constatation : nous serons submergés ethniquement d’ici une génération. Le challenge est d’une clarté limpide : sauver ce qui peut encore l’être. On me dira : « Il va y avoir du boulot ». Je répondrai : «Certes, et on n’est pas là pour tricoter ». Chacun à son rôle à jouer. Laissons les arrivistes faire de la politique, ils n’arriveront pas bien loin. Laissons les petits crétins Bac + trop faire de l’onanisme intellectuel devant leur glace en se disant « je vais percer, je vais percer ». Percez ailleurs, jeunes panaris… Notre action, pour le moment, sera culturelle. Voyons les choses : nous avons des valeurs communes, nous avons une homogénéité ethnique, nous avons une culture, une histoire, une mémoire, une langue et nous aimons nous retrouver entre nous comme le montraient les succès des BBR avant leur interdiction par F\ Delanoë … mais alors… bon sang, mais c’est bien sûr ! Nous sommes un peuple !!! Sommes-nous encore Français ? Evidemment, simplement c’est la France qui a disparu, remplacée par une entité métissée appelée « République hexagonale ». A toutes ces personnes qui se reconnaissent dans la fête des BBR plutôt que dans les dîners bobos de SOS-Racisme, dans le Pèlerinage de Chartres plutôt que dans la Gay pride, dans Mozart plutôt que dans Sniper, dans les tableaux pompiers du XIXe siècle plutôt que dans les tags, je vous dis ceci : vous êtes 20 % de la population, vous êtes une minorité ayant sa propre culture et vous n’êtes représentés nulle part sans aucun espoir d’amélioration. Que faire ? Partir ? Et pour aller où ? Contrairement à la communauté israélite nous n’avons pas de pays de rechange. Il nous faudra donc lutter. Pour le moment, le combat est culturel, il s’agit de recenser et de sauvegarder tout ce qui fait partie de notre patrimoine et de notre mémoire. Créons notre propre culture, contre-culture, notre propre état , contre-état… Notre France n’est pas Zidane, Goldmann, Dieudonné ; c’est Mermoz, Berlioz, Molière. Nos lieux de souffrances ne s’appellent pas Auschwitz, Gaza ou Soweto mais Les Lucs, Rheinberg, Tambov. Nos capitales ne sont pas Tel-Aviv, Bamako, Alger, mais Paris, Dijon, Vichy. Nous voulons que les valeurs, la mémoire, auxquelles nous tenons soient représentées dans tous les vecteurs possibles, et ce à concurrence d’au moins 20 % des budgets. Mettons le régime devant le fait accompli : soit il nous accorde les même droits que le reste de la population, avec des représentants dans toutes les instances dirigeantes, soit, nous allons entamer la lutte vers… L’INDEPENDANCE !!!

Henri de FERSAN



#54/ 30 octobre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : L'UDF tente sa chance
Sarközy découvre Sniper...
Remous à la CFDT

PRESSE-MEDIATS : Quand Le Monde donne un petit coup de shofar...
Quand L'Express parle de la "jeunesse"

AFFAIRES ETRANGERES : Irak : sale temps pour les collabos
RDC : un rapport accablant
Etat d'urgence au Sri Lanka

SOCIETE: Du côté de la guerre raciale

SPORTS : Football
Rugby

CULTURE : Du côté de la propagande...
Vae Victis n°53
[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#55 / 6 novembre 2003 / ARTICLE

QUAND L'EXPRESS PARLE DE LA "JEUNESSE"

Dans son numéro du 5 novembre, Marion Festraëts consacre un article aux jeunes qui s’engagent. Evidemment, on ne pouvait s’attendre à autre chose qu’à un article dégoulinant de moralisme « politiquement correct ». Le contenu de cet article rappelle les plus belles heures de la propagande soviétique avec les récits qui, parfois, étaient à peine apocryphes, sur le « courage et le dévouement » des pionniers et autres komsomols. Les exemples de L’Express, si tant soit est qu’ils existent réellement, ont été judicieusement sélectionnés : maghrébines comme Samira Kadès, Layla Rahhou, Nacera Harzoune ; membres de la LCR comme Alexandre Mamarbachi… Pauvre chair à canon dont la générosité va être récupérée à des fins pour le moins peu recommandables, et qui est prête à aller aider des gens au bout du monde mais qui laissera mourir d’indifférence le petit vieux dans son immeuble, le clochard du bout de la rue ou la gamine française victime des tournantes parce qu’ils sont un peu trop blancs donc sans valeur médiatique.... Il est bien entendu précisé que cette « jeunesse » a voté « massivement » au deuxième tour des Présidentielles pour Super-Escroc contre un homme qui, étudiant, était parti bénévolement aider les sinistrés néerlandais suite à la catastrophe de Zuidersee en 1953. Pas de jeunes de droite et, bien entendu, pas un seul nationaliste, pourtant premier parti de la jeunesse. Pour L’Express, un jeune identitaire étant de facto un « sous-homme », il est donc exclu de toute représentation un tant soit peu positive… Il va de soit que la vérité est toute autre. Les jeunes identitaires se mobilisent également beaucoup mais bien loin des projecteurs des médiats. A peu près tous les jeunes que j’ai connus étaient impliqués dans des causes altruistes. Le premier exemple qui vient à l’esprit, bien sûr, ce sont ces jeunes garçons qui rentrent au séminaire à Ecône et ces jeunes filles qui rentrent dans les ordres ou qui choisissent des professions médicales ou dans le corps enseignant (la majorité des jeunes filles de la tradition sont diplômées dans ces deux derniers secteurs). En matière de service et d’humanitaire, il n’y a pas mieux. Mais il y a aussi l’immense armée de l’ombre, qui, dans l’anonymat, aide. La jeune fille bénévole pour SOS Tout-petits, le jeune homme qui est allé apporter de l’aide matérielle aux peuples nicaraguayen, croate ou karen en lutte contre la tyrannie communiste, ces jeunes qui passent leurs vacances à restaurer les lieux de mémoire comme en Vendée, à rebâtir nos églises voire même à construire nos écoles. Ce sont ces jeunes qui, par le biais de Fraternité Française, Entraide nationale ou de La soupe du Roi nourrissent les nécessiteux. C’est cette jeune étudiante en Sciences Politiques qui prend sur ses loisirs pour faire du soutien scolaire bénévole, ce jeune père de famille qui trouve encore le temps de s’occuper de soutien psychologique aux enfants maltraités… Ce sont ces jeunes filles qui viennent aider les mères de famille nombreuses. Ce sont ces jeunes gens et ces jeunes filles qui organisent des convois humanitaires pour aider les chrétientés en souffrance à Madagascar, en Ukraine, en Belarus, en Albanie, là où on ne risque pas de voir arriver un gros sac de riz portant un tout petit Kouchner… Ce sont ces jeunes du FNJ qui bénévolement participèrent au nettoyage des plages souillées par l’Erika ou à l’aide des sinistrés du Gard et du Vaucluse. Un vieil adage catholique dit : « Que ma main gauche ne sache pas ce que donne ma main droite ».Le régime ne reconnaît pas ce que vous faites ? Après tout, quelle importance ? Nous n’avons rien à chaloir de l’opinion de la République et de sa valetaille de presse ! Les fruits de nos œuvres n’en sont que plus grands quand ils poussent à l’ombre. Continuons notre petit bonhomme de chemin, ceux qui doivent savoir ce que nous faisons le sauront. L’exemple vertueux, dépourvu d’orgueil, anonyme, loin des médiats est la meilleure façon de faire comprendre la supériorité de notre modèle de société. Comme disait Mussolini : « Assez de paroles, des actes ! ». J’adapterai juste cette phrase à la situation présente : « Assez de propagande, des faits ! »




#55 / 6 NOVEMBRE 2003 / ARTICLE

DU COTE DE LA PROPAGANDE...

La culture officielle entretenue artificiellement avec nos impôts nous gratifie dans cette période pré-électorale de quelques contributions de propagande, allant toutes dans le même sens, au mépris des 62 % de la population qui ne sont pas socialo-communistes… Pour commencer, la pièce de théâtre Danger… public de Frédéric Sabrou qui pose la question de la part des 20 % de « Français de seconde zone » dans cette société. La pièce parle d’une troupe de théâtre minable qui, surprise, joue devant un parterre plein. Or, elle découvre que le public est majoritairement composé de nationalistes. Elle refusera de jouer « pour ces gens-là ». Cette volonté d’exclusion ne fait que confirmer, de la bouche même de l’ennemi, la nécessité d’abord de créer notre contre-culture et de l’autre, ensuite d’obtenir à terme notre indépendance. Autre pièce de propagande, Le Jour du Destin (Michel del Castillo), faisant encore une fois l’apologie de la racaille anarchiste pendant la guerre d’Espagne et démonisant une fois encore l’Espagne du Caudillo avec les mêmes allusions injurieuses que dans Fiesta ou lors de la canonisation du très contestable Josemaria Escriva Balaguer. Il serait temps également d’avoir un film qui présente notre point de vue sur la guerre d’Espagne. Cependant, encore une fois, c’est l’argent qui manque, puisque 20 % de la population n’a pas accès à la redistribution des impôts qu’elle paie. Il faut donc exiger de l’Etat soit 20 % du budget de la Culture, soit l’indépendance pure et simple…

 

 

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