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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#56 / 13 novembre 2003 / EDITORIAL

La vérité fait peur aux zélotes du pouvoir. L’arme ultime de ce régime aux abois, c’est la censure, que ce soit sur la question de l’immigration-invasion ou sur la Seconde Guerre Mondiale. Le malandrin qui tente de dire la vérité est immédiatement lynché financièrement, cassé professionnellement… Récemment, c’est une autre imposture liée à la Seconde Guerre Mondiale qui vacille sur ses bases : De Gaulle en personne. Le diable portant souvent pierre, c’est l’un de nos pires ennemis, Georges-Marc Benamou, qui, pour de strictes raisons de commerce international (voir Le Libre Arverne n°54) s’est senti obligé de tirer sur l’usurpateur… Immédiatement, la presse juive, essentiellement Le Figaro Magazine et Marianne, s’est précipitée au secours de celui qui a tant servi la cause d’Eretz Israël avant d’être lourdement châtié en 1968-1969 pour sa seule infidélité… Dans le journal de Dassault, homme qui pourtant avait voulu éliminer de Gaulle en 1962 (il avait été le principal bailleur de fonds de l’OAS via un certain Giscard d’Estaing qui lorgnait sur Matignon…), un énorme dossier de 16 pages sur le personnage : « De Gaulle, que reste-il de la légende ? » sous l’égide de… F\ Max Gallo, brossant un portrait à l’eau de rose de l’immonde personnage. Homme de toutes les trahisons, de tous les reniements, l’homme qui a détruit la France est devenu une sorte d’icône… Il faut le rappeler, le hurler, le seriner jusqu’à épuisement : De Gaulle s’est rendu aux Allemands comme un lâche à Douaumont en 1916 et il lui faudra toute la protection de Pétain pour ne pas être considéré comme déserteur. Il a subi une défaite écrasante à Moncornet en 1940 que ses services de propagande ont transformé en victoire, la vraie victoire étant celle d’Arras où l’armée britannique a mis en déroute une unité d’élite de la SS : la Totenkopf ! Il est parti à Londres en mission et n’y est resté que parce que les Anglais, ayant besoin d’un deux étoiles quelconque, avaient saboté son avion pour l’empêcher de rentrer. Il n’est resté général que quelques semaines, la décision du 22 juin 1940 signé du ministre de la Guerre de la IIIe République (et non de Vichy), le mettait à la retraite avec le grade de colonel de réserve. Il a falsifié en 1943 son livre Vers une armée de métier, y ajoutant les considérations sur l’arme blindée qui le font passer pour visionnaire. Il a rétabli en 1944 l’ignoble décret Crémieux qui nous a fait perdre la confiance des Arabes. Il a laissé, parfois encouragé, les communistes à massacrer 97.000 à 150.000 personnes de 1944 à 1946. Il a livré les Harkis aux bouchers du FLN. Il nous a fait perdre l’Algérie et l’Empire après avoir menti aux Pieds-Noirs… Il a retiré la France de l’OTAN pour aider l’URSS qu’il a toujours admirée. Il a livré, sous couvert de « modernisation » l’économie française aux cartels mondialistes apatrides (voir le livre d’Henry Coston, Les Financiers qui mènent le monde)… En 1968, comme en 1916, 1940, 1946, il a fui courageusement comme un larron devant l’adversité, se réfugiant éploré dans le treillis de Massu, implorant l’aide de l’armée contre quelques jeunes braillards qu’il obtiendra au prix de l’humiliante amnistie des résistants de l’OAS… Dans Marianne du 3 novembre, c’est JFK lui-même qui monte au créneau : « Nouvel attentat contre le général De Gaulle » qui est une volée de bois vert contre son coreligionnaire et ancien ami Benamou. Et d’appeler à son secours rien de moins que le fanatique trotsko-sioniste Vidal-Naquet, spécialiste de la Grèce antique et docteur sans thèse, ce qui le rend effectivement apte à parler de la Seconde Guerre Mondiale et de la Guerre d’Algérie, lui l’ancien collabo du FLN. Avec son élégance coutumière, il déclare : « ce livre est une merde » et accuse Benamou d’avoir « largement gonflé » le chiffre des harkis tués, alors qu’il n’a fait que donner les chiffres officiels que tout le monde connaît. Toujours cet éternel négationnisme de l’anti-France. Benjamin Stora, de la même tribu, prétend qu’on n’a « rien caché » sur la guerre d’Algérie, ce qui fait sourire… Toujours dans la même ethnie, Pierre Joxe, le fils du criminel, de celui qui fut le «Papon » du génocide Harki, fulmine : « on fait le procès des artisans de la paix ». Même son de cloche chez Mesmer qui, bien sûr ressort les arguments éculés de la haute finance apatride sur le fait qu’on ne pouvait pas garder l’Algérie et minimise son rôle et celui de Joxe sur le génocide Harki. On est en droit de se demander : pourquoi la juiverie se cramponne-t-elle à un De Gaulle comme la corde soutient le pendu ? La réponse est très simple : parce que De Gaulle (dont Armand Bernardini, l’éminent (et ô combien insupportable) érudit spécialiste d’onomastique jurait mordicus dans le n° 7 de L’Ethnie française de janvier 1943 que son nom venait de l’hébreu Dogol, « qui se glorifie ») n’avait rien à refuser à la Synagogue, à tel point que Le Franciste du 23 juin 1941 le brocardait ainsi : « De Gaulle s’appellera désormais : de Galilée ! ». Rétablissement du décret Crémieux, présence au gouvernement des Blum, Debré, Joxe, Chaban, Neuwirth, Foccart…, soutien sans faille à l’URSS financée par la banque Warburg, destruction planifiée du petit commerce au profit des trusts… Il faut appliquer avec un zèle extrême la « jurisprudence Vichy » et éradiquer la lèpre gaulliste avec ses propres armes. Tout d’abord, il faut reconnaître juridiquement le génocide allemand de 1945-1950, le génocide harki et le communisme comme idéologie ayant commis des crimes contre l’humanité. Ensuite, montrer la collaboration de De Gaulle avec ces trois faits désormais imprescriptibles. Ensuite, le reste tombera tout seul : le nom de De Gaulle sera voué aux gémonies et celui qui a empoisonné l’âme française pendant trente ans retournera dans les poubelles de l’histoire dont il n’aurait jamais dû sortir…

Henri de FERSAN



#56/ 13 novembre 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : Qui veut la peau de Radio Courtoisie
Alermondialistes, mais mondialistes quand même...

PRESSE-MEDIATS : Quand la presse parle des "intellectuels"
Quand Elle insulte le Pape

AFFAIRES ETRANGERES : Australie : Pauline outragée, mais Pauline libérée
Guatemala : much noise about nothing
Irak : comme d'habitude...

SOCIETE: Sniper : menteur et collabo
Prison à vie pour le tueur de la Green River
Du côté de la guerre raciale

SPORTS : Football
Rugby

CULTURE : Lecture et Tradition n°315-316

DEVOIR DE MEMOIRE : Il y a 65 ans : Die Kristallnacht
Mise au point sur l'esclavage

[ABONNEMENT] (52 n°) : 170 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#56 / 13 novembre 2003 / ARTICLE

QUAND LA PRESSE PARLE DES "INTELLECTUELS"

Après des articles simultanés sur De Gaulle (voir l’éditorial), Marianne et Le Figaro Magazine dissertent en quasi-stéréophonie sur les intellectuels. Les « Grands esprits » se rencontrent. Le jour du shabbat (sabbat en français). Avec son style inimitable, Marianne avait consacré le 29 septembre un épais dossier à la question avec les contributions de Jean-François Kahn (qui signe de son cache-texte : Serge Maury), Guy Konopnicki, Philippe Petit et Philippe Murray. Ceux qui ont suivi les numéros précédents de ce journal et quelques « festival du Pélican » parus dans sa revue-sœur savent que nous avons souvent épinglé la fausse rébellion de Marianne qui essaye de jouer la carte de la fausse originalité pour espérer gratter quelques subventions lui permettant de vivre… Le dossier est intitulé toute honte bue « Le naufrage des intellectuels d’en haut ». L’article le plus hilarant est celui de cette vieille canaille de Konopnicki qui fustige les intellectuels passés de l’extrême gauche à la défense du grand capital : Goupil, Glucksman, Bruckner, Adler, Kriegel, Finkielkraut… Quel est le point commun entre ces individus sans talents, Konopnicki et les gros financiers ? C’est la question du jour à 100 shekels… 20 % des Français sont exclus de toutes représentations, y compris bien sûr dans le milieu intellectuel. Pourtant, ils existent ces intellectuels et ils sont beaucoup moins médiatisés que les rebelles en papier-mâché que nous cite l’EDJ (attention, citation n’est pas approbation…) : combien de fois voyez-vous dans la presse du régime des articles des vrais dissidents ? Qui, hors de nos milieux, a entendu parler du néo-maurrassien Yves-Marie Adeline qui, à sa manière, essaye de repenser le monarchisme ? Qui a lu hors du ghetto les réflexions enflammées du barde apocalyptique qu’est Guillaume Faye ? Et la pensée néo-païenne structurée autour de Philippe Randa, Pierre Vial ou Eddy Marsan ? Et les jeunes loups de 1969, la nouvelle vague néo-rexiste des Jérôme Bourbon, Vincent Reynouard et Henri de Fersan auquel on peut rajouter le très prometteur Louis Naillac, qui prônent un national-catholicisme aussi dur que décomplexé ? Une œuvre riche, dense, profonde, allant des travaux d’Etienne Couvert contre la Gnose à la tentative de pagano-christianisme d’un Jean-Paul Bourre. Vaste panorama auquel ne manque même pas l’iconoclaste de service en la personne de Christian Bouchet, encore plus contesté dans son milieu qu’au dehors… Retenez-bien ces noms si vous ne les avez jamais entendus. Ce sont les intellectuels du peuple qui souffre, ceux qui, imperturbablement, scient les piliers du régime et qui, une fois la libération obtenue, auront enfin accès à la parole en lieu et place de ces minables pitres sans talents qui monopolisent la parole depuis trop longtemps en raison de copinages politiques ou ethniques… Dans Le Figaro Magazine du 8 novembre, le journal libéral convie 10 « intellectuels » à venir s’exprimer sur leur milieu. Encore une fois, cela s’adresse à 82 % de la population, donc sans intérêt aucun pour nous. De vieux messieurs incarnant de vieilles idées pour lesquelles ils ont abandonné leur vieille idéologie : Besançon, Debray, Finkielkraut… Cela sent la vieille momie et l’idéologie non pas de caveau mais de fosse commune. Nous n’avons pas de complexe à avoir : pour avoir longuement observé cette engeance, l’avoir écoutée parler, je dirais que comme la Série C du Calcio est supérieure à la première division luxembourgeoise, le plus humble des nôtres vaut largement autant que le meilleur des leurs.




#56 / 13 NOVEMBRE 2003 / ARTICLE

IL Y A 65 ANS : DIE KRISTALLNACHT...

IL Y A 65 ANS : DIE KRISTALLNACHT Le 9 novembre 1938, éclatait la Nuit de Cristal où, encadrée et excitée par une poignée de SA qui agissaient sans ordres, une part du peuple allemand s’en est violemment prise aux intérêts juifs suite à ce qui a été à leurs yeux la provocation de trop… Suite à l’assassinat de l’attaché d’ambassade Ernst von Rath le 7 novembre par Herzl Gryspan (un juif de 17 ans l’ayant officiellement confondu avec son supérieur) qui faisait suite à la destruction par attentat du dirigeable Hindenburg et par la prise d’assaut du Bremen par des extrémistes juifs dans le port de New York, des SA encouragés par Goebbels incitèrent au pogrom. Notons que la version officielle arrangeait tout le monde, mais il semblerait qu’il n’y ait pas eu confusion. La victime avait bien été tuée par le jeune Juif en parfaite connaissance de cause, sans erreur sur l’identité de celle-ci. D’après des recherches actuelles (et qui ne viennent pas, mais alors pas du tout, des milieux révisionnistes…), le fringuant diplomate allemand avait été purement et simplement assassiné par son jeune amoureux juif pris d’une crise de jalousie… Il est intéressant de noter que Goebbels, probablement le plus antisémite des chefs nazis, est le seul responsable de ces dérapages, comme l’a prouvé David Irving. Göring parlera le 10 novembre de « violence infâme ! ». Hitler alla personnellement en Bavière pour faire cesser le pogrom et fit protéger par l’armée certains commerces juifs de Munich, comme Bernheimer (marchand d’art). Le même jour, le petit docteur dût subir le courroux successif d’Hitler et de Göring. Le 12 novembre, en plein conseil des ministres, Göring jugea ces pogroms préjudiciables à l’économie allemande. Le bilan était lourd : 35 juifs lynchés, 190 synagogues endommagées, 7.500 magasins pillés (le pillage de Margraf, le célèbre joaillier juif de Berlin coûta au Reich 1,7 million de marks !). Le simple verre des vitrines que seule la Belgique produisait fit plonger de 6 millions de marks le commerce extérieur allemand. «Rien que ça suffirait pour vous coller le dos au mur ! » hurla Göring à Goebbels. En représailles, 20.000 Juifs furent arrêtés (mais les anciens combattants de 14-18 ne furent pas concernés) et la communauté dût verser une amende de 1 milliard de marks… A la mi-septembre 2003, 10 militants de formations qualifiées par les médiats de « néo-nazies » ont été interpellés avec un arsenal jugé par la police allemande comme « le plus important depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale ». Ces « terroristes » avaient, toujours selon la police, projeté d’assassiner le 9 novembre le Président allemand Johannes Rau, le chef de l’exécutif bavarois Edmund Stoiber et plusieurs dignitaires juifs qui assistaient à la pose de la pierre de fondation d’une synagogue. Comme le dit le journaliste dissident américain « Terrible Tommy » : « Pourquoi en envoyer une douzaine forcément infiltrée quand un Palestinien peut faire ça tout seul ? ». Au même moment, un « mémorial de l’Holocauste » connaissait bien des déboires : l’entreprise Degusda qui avait participé à la construction des 2.700 stèles de béton censées commémorer les « millions de juifs européens victimes de la barbarie nazie » avait commercialisé l’insecticide « Zyklon B », inventé par le juif Fritz Haber (inventeur également du gaz moutarde, Prix Nobel 1918, chassé d’Allemagne en 1933). Cet insecticide était massivement utilisé pour désinfecter les vêtements pleins de vermine des détenus pour juguler les épidémies de typhus, la propagande de guerre alliée accusant le Reich d’avoir utilisé ce gaz à des fins d’extermination de masse, tâche pour laquelle il n’était pas du tout approprié…

 

 

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