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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#27 / JUIN 2003 / EDITORIAL

  « Affaire Scheckler, la piste terroriste écartée » titrait Le Parisien dans son édition du 18 avril. Comme pour l’affaire Brunerie, beaucoup de bruit pour rien. Bien que cet article rétablisse une parcelle de vérité, il est un pur moment de haine vipérine. Pas étonnant quand on voit que l’auteur de l’article s’appelle Albouy. Ainsi, il déclare que Scheckler était « un habitué de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet », rien n’est plus faux : il était de confession protestante (voir Le Libre Arverne n°17). Cet habile amalgame qui n’a pas lieu d’être vise à montrer du doigt les catholiques et les nationalistes en en faisant des terroristes potentiels. Cet article est criminel. Mais ce n’est pas là l’aspect le plus intéressant de la question. Comme lors de l’affaire Brunerie, nous voyons que le pouvoir et ses zélotes utilisent les prétextes les plus futiles pour envoyer ses pandores mettre leur groin dans nos affaires afin de remettre leurs fichiers à jour. D’où la nécessité de se constituer selon la formule du leaderless resistance adoptée aussi bien par les mouvements résistancialistes américains que par les islamistes . Nous savons tous qui est l ‘ennemi commun. Nous devons agir en symbiose contre lui, tout en conservant une totale autonomie entre les divers groupes de résistance. Pas de structure centrale, cela permet d’éviter au maximum les dangers de l’infiltration ou de se faire griller tout le réseau en cas de capture de l’un de nos chefs. Nous devons être insaisissables, être à la fois partout et nulle part. Nous devons être comme des virus qui mutent et affaiblissent l’organisme saturé de l’Etat

Henri de FERSAN



#27 / JUIN 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

PETIT PERE COMBESbr>
Le Festival du Pélican : Le Figaro

www.blaireau.com Le best-off de George Bush

PAROLE DE FLIC

PEUPLE ELU

TOUT FEU TOUT FLAMME(I)

TOUT FEU TOUT FLAMME(II)

T'EN VEUX, C'EST D'LA BLANCHE

ADIEU LE CLOWN

SI TU RENCONTRES UN JOURNALISTE...

ARRETE DE PSYCHOLER...


[ABONNEMENT] (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#27 / JUIN 2003 / ARTICLE

PETIT PERE COMBES

  La haine antichrétienne ne désarme pas. Pour le seul département de l’Essonne, plusieurs affaires ont défrayé récemment la chronique. Un instituteur intégriste laïc, Antoine Lubrina, a ainsi demandé l’expulsion des six religieuses de la Congrégation de la Miséricorde à la prison pour femme de Fleury-Mérogis (elles sont également présentes à Rennes, Fresnes et au dépôt du Palais de Justice de Paris). Ce fanatique que même les syndicalistes de FO refusent de suivre dans ses délires veut faire expulser les six religieuses de la prison où elles apportent une aide morale et éducative aux femmes détenues. Pourquoi cette haine contre des religieuses qui n’apportent que du bien. Simple : la même raison qui a poussé les fanatiques du tablier en peau de cochon à enlever à l’Eglise l’éducation et les secours aux malades : en nationalisant ceux-ci, on peut s’en mettre plein les poches, s’offrir des Porsches sur le compte de l’ARC, transformer la DDASS en bordel à fillettes ou l’Education nationale en fabrique d’ânes… Passons ensuite dans la commune de Bruyères-le-Châtel. Dans cette sympathique commune, il y a un château qui est la propriété du mouvement des Focorali, une communauté catholique reconnue par le Vatican et qui vise à créer de petites structures (les Mariapolis), des cités-pilote où les catholiques vivent entre eux. Encore une fois, les forces de la secte laïque ont usé de la peur pour imposer leur volonté. Dépeignant la paisible communauté des Focolari comme une secte dangereuse, la gauche et l’extrême gauche ont réussi à faire tomber l’ancienne municipalité et se déchirent actuellement dans leur lutte intestine… mais savent s’unir quand il s’agit de persécuter les catholiques. Pour terminer, allons dans la commune de Pussay… Un habitant de la commune, Dominique Michau, agriculteur de son état, avait érigé en 1999 dans son champ une croix dite « de Dozulé », c’est-à-dire mesurant 7,38 mètres (soit 1/100e de la taille du Golgotha).. Cette croix ne dérange en rien les habitants de la commune. Comme le témoignait Didier, le bistrotier du village dans un entretien accordé au Parisien Libéré le 13 juin, « Ici, personne n’en parle. Et cette croix ne gêne personne, en tout cas pas moi. C’est une croix catholique, il l’a érigée chez lui. A ce moment-là, on peut aller très loin. Tous les gens devant chez qui on construirait une église ou une mosquée pourraient protester. C’est n’importe quoi . Il y a des choses bien plus graves qu’une croix, même illuminée la nuit. Au moins, elle sert de repère sur la route ». Ce n’est pas l’avis du Maire de la commune, accessoirement le cousin de Dominique Michau, qui a fait ordonner par décision de justice la destruction de la croix. Ces trois affaires ne sont pas innocentes. Dans les deux premiers cas, les catholiques sont exclus officiellement parce qu’ils sont contre l’avortement et l’homosexualité. Le 21 juin, je donne une conférence à Saint-Etienne sur le thème : « Quelle place pour les catholiques et les nationalistes au XXIe siècle ? » Cette place, c’est à nous de la trouver. Ne comptons pas sur le régime et sur ses zélotes pour nous donner ce qui nous revient de droit. Notre avenir, c’est nous qui le bâtissons. Ayons confiance en nous, mais rien qu’en nous. Catholiques, nationalistes, tous unis contre l’ennemi commun ! La République ne nous a jamais acceptés. Ce n’est qu’une marâtre indigne qui préfère l’allogène à ses propres enfants. Cependant, sa laïcité s’écroule par pans entiers. Nous allons bientôt être l’ultime recours d’une société à la dérive

 

 

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