"Al Iffriquiyah al Azraq"

Histoire de L'Empire Commercial d'Africablue

par Philippe Bondurand

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Evolution historique du drapeau :

C.A.S.H.E.R. (752-812) Empire d'Africablue (812-885) Africablue (885-1001)
   
  Africablue depuis 1001  

Les origines maurétaniennes de l'Africablue : La Légion de Laghouat

C'est en 686 au plus fort des pérsécutions anti-protestantes en Polycia que Louis Étienne Abraham Durand, veuf de 28 ans, et ses 2 fils âgés de 4 et 2 ans débarquent à Oran, en Maurétanie, fuyant les persécutions dont sont victimes les Camisards. Louis, frère d'un pasteur, sait lire et écrire. Arrivé sans le sou, il réussit à survivre et à élever ses enfants en servant d'écrivain public et d'intérmédiaire auprès de la communeauté indigène. Remarié 4 ans plus tard avec Fatiha une indigène chrétienne nestorienne, il en aura 1 fils et 2 filles. Sauvant son fils et son camarade de jeu Salomon ben Youssouf de la noyade, il noue ainsi d'excellentes relations avec Youssouf ben Isaac, important commerçant disposant d'un remarquable réseau de correspondants sur les routes caravanières. Les problèmes de langue ne sont pas encore résolus à l'époque et honorablement connus de tous les milieux, Louis finit ses jours comme un traducteur faisant autorité, reconnu par les tribunaux. Sa haute moralité en fait aussi souvent un arbitre choisi pour trancher des litiges délicats entre des systèmes de droit dissemblables.

Son fils ainé, Louis Elie Charles, fera des études de droit, il fondera bien plus tard les bases doctrinales du droit Maurétanien. Il est l'un des rédacteurs en 729 de la grande Charte de Maurétanie. Ses descendants resteront pour la plupart des juristes, donnant plusieurs ministres au royaume.

Le Cadet, Henri Louis Etienne, après une enfance quelque peu dissipée, très jeune sans mère, s'engage en trichant sur son âge comme tambour. Quand il revient, à 25 ans, de ses pérégrinations militaires il reste discret sur ces dix années. Il s'associe alors avec son frère Benjamin et Salomon ben Youssouf et s'occupe bien entendu de la sécurité des caravanes et des factoreries.

Le troisième fils, Benjamin Mounir Boutros, parle encore mieux que ses frères toutes les langues de Maurétanie, il lit et écrit en Français et en Arabe littéraire. Son amitié avec Salomon, le fils du marchand Youssouf le pousse à s'associer avec lui pour fonder un empire commercial sans précédent. Accompagnant, voire devançant l'extension vers le Sud, l'entreprise Durand et Salomon s'installe à Laghouat en 729, le lendemain de l'entrée des troupes Maurétaniennes qui auront été bien aidées par la Légion commandée par Henri qui à alors 41 ans dont 26 passés à batailler dans la région.

Les Maurétaniens ne laissant que quelques troupes, c'est par un accord spécial que la légion Durand devient la Légion de Laghouat qui demeure responsable de la sécurité du Grand Sud jusqu'à la transformation du territoire en province Maurétaine en 811.

De la création à l'Empire (729-812)
C.A.S.H.E.R. (752-812)

A partir de 729, Laghouat devient le débouché d'un important trafic caravanier. Dès 730, Henri Durand, sur le conseil de Louis sépare les missions de la Légion de Laghouat, qui dispose d'une aide financière Maurétaine de celles des gardes escortant les caravanes hors du territoire.
Reconstituant petit à petit une deuxième armée privée, il passe en 750 la main à son petit-fils Jean-Henri, dit John, 20 ans, qui recrute de plus en plus au sud du Désert, notamment chez les Peuls et chez les Mandingues. Soucieuse du commerce caravanier, la compagnie Durand-Salomon se heurte rapidement aux intérêts du commerce triangulaire et donc sur le terrain aux trafiquants d'esclave dont l'activité diminue les débouchés et à ceux d'ivoire, concurrents directs.
Se basant sur une idéologie puritaine et appuyé non seulement par ses cousins de Laghouat mais par tous les marchands maurétains John brandit en 752 l'étendard bleu de la liberté et fonde un empire aux limites floues, à la capitale itinérante composé d'un territoire discontinu et de clients: l'Africablue.
Sous John (752-783), l'Empire est encore très nominal. Sa dénomination officielle en dit long : Compagnie Africablue des Commerçants Honnêtes Et Respectueux de la loi divine. John en est le Président. L'étiquette veut qu'il soit seul à être appelé "Chef", même par les rois...
A la fin du règne, par un habile mélange de beaucoup de diplomatie, beaucoup de force montrée et un peu de force employée, les clients qui au début affluaient volontairement pour profiter des débouchés Maurétains mais sans pour autant abdiquer leur indépendance sont rentrés dans le rang.
L'Africablue touche la Maurétanie à l'Avant, la mer des brumes à babord et s'étend vers l'arrière jusqu'au Fleuve Walaou. Plusieurs états plus au Sud sont plus ou moins clientélisés. A l'Est, toute la savane est rallié jusqu'au plateau Ouadaï.
Le règne de Salomon Henri Charles, son fils qui monte sur le trône à 33 ans, est plus bref (783-795). Il change le nom de l'État en "Empire Africablue" et fonde une capitale (Fatiha) sur le fleuve Walaou, tout près des comptoirs Polyciens. Salomon reste appelé "Chef". Saint-Louis est la plaque tournante du commerce Polycyano-africablue. Gorée reste cependant un point important du trafic d'esclaves. Un grave conflit éclate avec des marchands d'esclave soudaniens qui bien armés par les puissances étrangères résistent plusieurs années. Salomon semble plus occupé par la construction de son palais et d'une somptueuse capitale. Ses généraux souhaitent mais ne parviennent pas à forcer de bataille décisive ou employer la Réserve. Les rezzous et la contre-guerilla, compliqués de graves conflits tribaux dans un contexte fiscal serré par la construction mettent l'économie à mal.
Michel-Henri lui succède en 795, il a 23 ans. Moins tourné vers les dépenses immobilières, il s'emploie tout d'abord à obtenir une victoire rapide. Renouant avec la tactique des colonnes très mobiles de son grand-père, il retrouve le contact avec les chefs coutumiers et dès lors, parfaitement informé, il lance ses colonnes en un immense filet à travers le continent. En 800, il n'y a plus de trafiquants d'esclaves sur le plateau soudanien. Seule la côte, en général peu salubre aux Azraqiens reste aux mains des comptoirs étrangers, mais d'autres régions de Soudanie deviennent les fournisseurs de main d'œuvre forcée.
Profitant de la guerre en Bugdumil, l'Africablue entre au Walaou quand le petit détachement Polycien y capitule devant les phenixians (810) et prend Gorée d'assaut dans la foulée grâce à l'appoint d'une flotte privée financée par.... Durand et Salomon. Le gouvernement Maurétain obtient dans la foulée l'intégration définitive du Grand Sud (811). Disposant d'un port, l'Africablue n'a plus besoin de base arrière.
Le 2 Décembre 812, Michel-Henri est couronné Empereur de l'Africablue au Palais de Fatiha. Il proclame une constitution inspirée de celle de la Maurétanie avec un caractère confédéral affirmé mais lui réservant le pouvoir militaire. Les armoiries sont dorénavant d'Éléphant plain. (gris bleu en héraldique maurétaine)

De l'Empire au congrès de San Antonio del Mar (812-885)
Empire d'Africablue (812-885)

L'âge d'or de l'Africablue c'est la fin du règne de Michel-Henri. Jusqu'à sa mort en 862 à un âge canonique, l'Empereur parvient à maintenir un difficile équilibre interne et externe. Il tente prudemment de renforcer les liens entre les composantes d'un empire qui compte diverses religions, diverses races, un nombre incalculable de tribus et de dialectes. En ce sens la Constitution de 840 est un pas décisif, intégrant comme "clients intégrés" tous les états de Soudanie babord.
Son fils Jean-Michel (862-880) doit faire face à une menace extérieure sans précédent. Agé de 60 ans lors de son accès au trône, son règne est un long déclin. Refusant trop longtemps de faire appel à la Maurétanie ou de moderniser la flotte, il cède d'importants territoires aux colonisateurs mais aussi à des chefs locaux soucieux d'indépendance. Les Polyciens prennent la SOP en 878 après une feinte sur le royaume Ashanti (client simple) qui déplace la Garde. Dans les années qui suivent, tout les clients simples de l'Arrière se regroupent dans l'Etat du Thalos qui connaît une forte immigration
Son petit-fils Henri-Elie (880-907) se lance immédiatement dans une politique activiste, fomentant des révoltes dans les territoires perdus (notamment celle de Behanzin). Il joue aussi sur les quelques trafics qu'il contrôle encore pour mettre la panique dans les marchés de matériaux précieux. Impressionné par le décollage économique du Tenryuu, il fonde entre l'Empire du Soleil Levant et le sien un axe diplomatique fort et utilise les mêmes méthodes pour développer le pays, notamment dans la région de la Mer des Brumes. Enfin il use de toute l'influence des Durand d'Oran pour rallier la Maurétanie à sa cause. Cette influence sera déterminante dans l'ordre de mobilisation de l'armée Maurétaine qui est la cause principale du congrès qui se réunit à San Antonio del Mar en 885



Du congrès de San Antonio del Mar à la guerre du Libra (885-945)
Africablue (885-1001)

Au congrès de San Antonio del Mar, c'est toute la Soudanie qui est découpée. La Maurétanie s'y porte garante de l'Africablue, désormais, et quelque soit son autonomie interne, l'Africablue est le nom de l'Empire Soudanien... de la Maurétanie. C'est lors de ce congrès que l'Africablue est limité à ses frontières actuelles, tracées à la règle, dit-on, sur une table de roulette. La résidence de l'Empereur change au gré de son humeur, même si le Palais de Sedhiou, construit en Casamance par l'Impératrice Joséphine, épouse de John II est particulièrement apprécié. La capitale administrative est désormais Niamey sur le fleuve. Les appétits de la Polycie ont été modérés par son désir de conserver l'alliance Maurétaine importante pour ses voies de communication.
Henri-Elie garde son trône, mais désormais il doit compter avec le ministre de l'Africablue dans le gouvernement du Roi de Maurétanie. Ce sera souvent un Durand, mais cela ne suffira pas à aplanir les difficultés, désormais l'intérêt Maurétain prime sur ceux de l'Empire.
Sans changer la constitution, le premier ministre est désormais choisi en commun avec la Maurétanie. Le régime intérieur se durcit quelque peu. La situation la plus comparable est celle de la Polygonie vis à vis de la Polycie : le protectorat.`
Son fils John II (907-932) maintient l'alignement avec la Maurétanie. Il se concentre sur les progrès de l'hygiène et de la santé ainsi que de l'éducation. En 912 il épouse en secondes noces Joséphine, fille du Duc de Casamance qui prend une grande part au gouvernement
Louis Étienne (932-957) lui succède, diplômé de l'école militaire Phénixiane et de Favonia-Hesperia,. dès 937 il réorganise l'armée.
L'Africablue participera à la guerre du Libra à partir de fin 942 avec 4, ses troupes seront intégrées dans l'armée Maurétaine commandée par le Roi de Maurétanie, avec l'Empereur d'Africablue comme chef d'État-major (!), le Prince Impérial est général commandant la division de la garde.

De la guerre du Libra à la crise dynastique (945-964)

Ce sont deux divisions azraqiennes qui venant de Dali et de Cote de l'Or se rejoignent en Oostegenberg. Le Prince Impérial commande la Garde qui franchissant le Foix et le Grobule, enlève Madurodam, le repère des Oligarques.
Dès le lendemain de la victoire, l'Africablue est déchirée par un débat opposant 3 conceptions radicalement différentes de l'avenir de cet immense territoire. Les intégrationnistes désirent que l'Africablue s'intègre à la Maurétanie, constituant pour cela de nouvelles provinces. Les indépendantistes rêvent de revenir à un Empire indépendant et uni qui n'a en fait jamais existé complètement. Les sécessionnistes veulent l'indépendance de leur propre région.
Le mouvement intégrationniste est malheureusement noyauté par une coalition islamiste et communiste dont le but plus ou moins avoué et de dissoudre la Maurétanie dans une grande fédération socialiste de Soudanie, ouverte de la Maurétanie au Jamland. A partir de 956, l'influence du Cosmos devient prépondérante et coupe ce mouvement de tout support en Maurétanie même ou il avait d'abord était accueilli avec une certaine sympathie.
Les indépendantistes sont trop marqués par un royalisme hors de mode, ils sont de plus désavoués par le Prince Impérial qui réprouve leurs conceptions absolutistes et leurs méthodes fascisantes.
A la mort de l'Empereur, en 957, le Prince Impérial décide de consulter les populations par référendum. Pressé par ses amis, il refuse longtemps d'expliciter son choix personnel.
Finalement, le Prince Impérial s'adresse à la population dans une dramatique allocution radiodiffusée. Il y explique que deux solutions seulement lui paraissent réalistes : un fédéralisme rénové ou l'indépendance des régions. C'est entre ces deux choix seulement que la question sera posée. Quant à lui, il abdiquera de toutes façons à l'issue du référendum, soit en faveur de son neveu Assad, soit pour laisser la place aux nouveaux états.
Le choix d'Assad surprend, mais Abd'Allah revient spécialement du Mexique pour soutenir le jeune homme et Sélim enregistre une allocution à la radio ou il renonce également au trône. On murmure que, dans l'ombre, un conseil de famille s'est tenu où Asma, ayant reçu le soutien de Marie-Joséphine, a rassemblé les enfants de Joséphine aux dépends des filles du premier lit, pour éviter de laisser la couronne à un prince élevé à l'étranger. Le même conseil de famille a changé les règles de direction des sociétés de la famille impériale. L'héritage de John II n'est pas concentré sur l'héritier mais au contraire dispersé : une part par enfant légitime, une demi-part par enfant reconnu. Cette répartition permet de ressouder la famille autour d'Assad. Enfin, Philippe-Mounir exige pour se retirer qu'une nouvelle constitution plus démocratique soit établie en cas de maintien de l'Union.
Désorientée, la population choisit à une courte majorité la Fédération. Assad monte sur le trône mais décédera avant d'avoir pu consolider son pouvoir. Le Prince Impérial quant à lui remporte le prix Nobel de la Paix, puis est nommé Secrétaire Général de la Sainte Alliance, poste dont il démissionne avec fracas au lendemain de la guerre des Neufs-Jours. Il décède le 13 Février 975 à Alger, en Maurétanie.

De la Régence à l'indépendance (964-1001)

Son petit-neveu Nicolas-Philippe, né à Sedhiou en 961 est âgé de 3 ans quand il monte sur le trône. La régence est assurée officiellement par sa mère de 964 à 982, mais en réalité le rôle de ses grands-mères restera important même après sa majorité légale car elles détiennent la réalité du pouvoir économique. Une loi anti-trust a été votée qui a eu pour effet de supprimer plusieurs monopoles détenus par la famille Durand. Une nationalisation de leurs biens a été évitée de justesse. Avec la longue régence, on a appris à gouverner le pays sans l'Empereur. Quand Nicolas-Philippe prête serment le 3 Février 982, il est acquis qu'il sera un souverain constitutionnel dans le style Maurétain.

Petit à petit, la Maurétanie et l'Africablue s'installent dans une relation d'égal à égal. Le Parleur Impérial aux Animaux (ministres des Affaires étrangères) Louis Etienne N'Diaye prend de l'importance. Homme de diplomatie, il obtient le 8 juin 1001 l'indépendance totale de l'Empire.

Africablue depuis 1001

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