En août 1690, quelques 2000 soldats anglais, à bord de 32 navires,
remontent l'estuaire du fleuve St-Laurent, sous les ordres de l'amiral
Phipps. Cette troupe était partie de Boston, capitale de la colonie
anglaise du Massachusetts, et plus grande ville de Nouvelle-Angleterre.
Leur objectif est de prendre la ville de Québec, capitale de la Nouvelle-France.
À quelques jours de navigation de Québec, les anglais décident de
débarquer à Rivière-Ouelle, dans la seigneurie de la Bouteillerie,
cela pour s'y ravitailler en provisions de en eau potable. |
Rivière-Ouelle est alors un petit village peuplé principalement
de paysans, d'agriculteurs et de quelques pêcheurs. La flotte anglaise
ne s'attendais pas à quelque résistance que ce soit de ces modestes
colons français. Et bien, les envahisseurs ont eu surprise d'une solide "réception" ! Les colons ont eu vent qu'une flotte anglaise remontant le fleuve St-Laurent, et ils avaient des craintes pour leurs terres et leurs biens. Ils ont alors décidé qu'ils résisteraient. |
Le seigneur de la Bouteillerie n'était pas à Rivière-Ouelle lors
de l'arrivée des anglais. Il était à Québec pour y rencontrer le
gouverneur Frontenac, justement pour discuter de l'arrivée imminent
de la flotte ennemie et de la menace qu'elle constituait. |
À Rivière-Ouelle, ils n'étaient qu'une quarantaine de
paysans, avec de vieux mousquets, pour défendre leurs terres. Aucun
soldat. Ils avaient besoin d'un commandant pour les diriger, et bien
c'est nul autre que le curée du village, l'abbé de Francheville qui
commanda le petit groupe de défenseurs du village. |
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Et le jour vint où des navires anglais s'ancrèrent près des rivages
de Rivière-Ouelle, et des chaloupes furent mises à l'eau et s'approchaient. |