Plantaciones
de Hachich, un peligro para los ultimos
cedrales del Rif
La expansion de
los cultivos de cañamo indio de donde
procede buena parte del hachich que se consume
en Europa, esta causando una grave
deforestacion de las montañas del Rif,
al norte de Marruecos.
En
las montañas del Rif se conservan
algunas de las formaciones forestales mas
valiosas del norte de Africa : encinares,
alcornocales, robledales, abetales y, sobre
todo, esplendidos bosques de cedro del Atlas (Cedrus
atlantica)
Una
de las cuatro especies actuales del genero
exsistentes en el mundo (hay tres en el
mediterraneo y otra en el Himalaya)
Todo
este patrimonio natural esta fuertemente
amenazado debido a la deforestacion causada
por ciertas actividades humanas como el
sobre-pastoreo,la recoleccion de leña y
el carboneo. El proceso se ve agravado por la
elevada pluviosidad y la accidentada orografia
de esta region, que la convierten en una de
las de mayor indice de erosion del mundo, pero
es sin duda la espectacular expansion del area
de cultivo del cañamo indio, (o
Kif,como se le conoce en Marruecos), alentada
por la fuerte demanda en los paises
Europeos de su principal derivado,el Hachich,
lo que mas esta destruyendo los fargiles
ecosistemas de las montañas del RIF.
La
zona mas afectada es la de Ketama, en la parte
oriental del macizo, pero el peligro se esta
extendiendo rapidamente hacia otras areas. el
proceso consiste basicamente en el progresivo
clareo y eliminacion final del bosque,
por parcelas, para su cultivo. Una vez
agotado el suelo, estas aprcelas se abandonan y
da comienzo entonces un grave proceso erosivo.
El
cañamo ha sido cultivado
tradicionalmente en el area desde hace
siglos.Esta permitido su cultivo y su consumo,
Aunque no el trafico, lo que en un principio
fue una explotacion a pequeña escala y
para consumo local, se ha convertido poco
menos que en un Monocultivo industrial, a
causa de los grandes beneficios que genera el
comercio ilegal del hachich.
El
resultado ha sido la aparicion de mafias
organizadas y la corrupcion, a lo que se le
une la pasividad de los servicios forrestales
Marroquies, una falta de legislacion moderna y
eficaz y el echo de que la region del Rif sea
una de las mas deprimidas del pais.
Apoyo
internacional
Las
soluciones a esta situacion insostenible pasan
por modernizar y adecuar la legislacion
forestal y conservacionista, elaborar un plan
de ordenacion territorial-labor ya comenzada
por el gobierno Marroqui- y sobre todo crear
una extrategia especifica para la region que
ofrezca alternativas reales y efectivas al
lucrativo cultivo del cañamo
Este
objetivo tendria que contar con la ayuda
financiera de los paises desarrollados,
especialmente los Europeos, por ser
responsables directos del conflicto social,
economico, y ecologico que se da en el
Rif.
Actualmente
el grupo ecologista AZIR de Alhucemas, esta
trabajando en este asunto y necesita apoyo
internacional. Desde aqui pedimos a los
lectores de Quercus que envien cartas
cortesmente redactadas, a las autoridades
forestales de Marruecos solicitando la
proteccion urgente y efectiva de las masas
forestales del pais.
Autor :
Juan Miguel Gonzalez, naturalista del Grupo
Balear D’Ornitologia (GOB) y expedicionario
del fondo para la foca del mediterraneo
Revista :
Quercus N° 179 / enero 2001
NATUWEB
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DEMAIN
magazine
N°
53 du 02/03 au 08/ 03/2002 . page : 11
Massacre
écologique a Al-Hoceima
Les
champs de corail rouge de la région de Al-
Hoceima sont pillés sans vergogne, en dépit
des décisions officielles et de toutes les
conventions internationales.
L’association
AZIR pour la protection de l’environnement
vient d’exiger l’arrêt immédiat de
l’extraction du corail rouge (Corallium
rubrum) des sites maritimes allant de la
plage «Tara Youssef » a la plage
« Yeleche », a l’ouest
d’Alhoceima, faisant partie du projet de
parc national, avec l’interdiction de
l’exploitation dans les autres sites lors de
la période de la reproduction (juillet – août).
Un
communiqué de l’association a affirmé la nécessité
de créer les conditions de la protection et
du contrôle par le biais des fonctionnaires
du ministère de la pêche maritime qui
devraient exercer leur contrôle des quantités
extraites a bord même des bateaux concernés.
Ceci en plus de la nécessité de faire des études
de la part des secteurs concernés, ou avec
l’aide de l’étranger, pour connaître
l’état et la situation des champs de corail
rouge. L’association a incité les
responsables a respecter les engagements
internationaux dans le domaine de la
protection du corail rouge, et particulièrement
la convention de Barcelone, en 1992, et la
convention de Washington.(CITES )
En
1992 le Maroc avait déclaré la région de
« Topo » parc national dans le
cadre de la politique nationale de protection
de l’environnement et du programme de création
d’un réseau de parc nationaux, surtout que
la région est considérée comme faisant
partie des meilleurs domaines naturels riches
par leur diversité biologique sur le versant
méditerranée marocain. L’association a
insisté sur le fait de ce projet dispose de
soutien des plus grandes institutions
internationales de la protection de
l’environnement, comme Greenpeace, le Fonds
mondiale
de
protection de la nature (WWF),
surtout que l’objectif du programme, financé
par la Banque mondiale et le PNUD, est la
protection des dernières colonies de corail
rouge au Maroc. Mais, au lieu de voir les
parties concernées veiller a l’application
de ce programme, dit l’association, on a noté
l’arrivée de trois sociétés (Ste Samerif
– Ste Acherki Mimoun –Ste Elda Nord
Corail) avec
leurs bateaux ( Barjavel ,Argo et Elda)
venus exploiter cette richesse maritime, sans
que l’association ne sache si la licence
d’exploitation dont ils disposent se base
sur une étude scientifique définissant les
quantités disponibles et les possibilités de
leur exploitation commerciale. Données qui ne
peuvent être réunies qu’avec l’existence
sur place d’un staff humain spécialisé
dans la plongée sus-marine et la collecte des
renseignement directs, avec recensement des
colonie de corail et la location de leurs
sites. Même l’institut National de
recherche halieutique ( INBH ), relevant du
ministère de la pêche marine, ne dispose pas
de ce genre de techniques, dit
l’association. Les universités marocaines,
ayant fait de la recherche dans le domaine
maritime, n’ont pas, non plus, d’expérience
a ce niveau.
L’extraction
ce fait, dit l’association, dans l’absence
de contrôle exercé a bord des mêmes bateaux
par des fonctionnaires du ministère compétent,
dont la mission serait d’enregistrer les
quantités extraites et d’empêcher tout dépassement
en la matière.
Voilà
une association qui ne mâche pas ses mots,
pourvu qu’il ne soient pas engloutis
par les flots.
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