Troisième génération - Le Grand Dérangement

Ambroise Comeau et Marguerite Cormier

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      Marguerite Cormier
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            Les ancêtres de Marguerite Cormier

      Leurs enfants



AMBROISE COMEAU MARGUERITE CORMIER


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Marguerite Cormier



Marguerite Cormier serait née avant le recensement de Beaubassin en 1714 lorsqu'elle compte parmi les enfants de Germain Cormier et Marie Leblanc. Vers 1732, elle épouse Ambroise Comeau . Ensemble, ils s'installeront à Chipoudie.

En plus de vivre des années difficiles durant l'exil avec son époux et ses enfants, comme tant d'autres Acadiens, Marguerite Cormier verra des membres de sa famille déportés.








Les ancêtres de Marguerite Cormier

Le père de Marguerite, Germain Cormier est né vers 1680 le fils de Thomas Cormier et Marie-Madeleine Girouard. Vers 1703, il est mentionné au recensement comme nouveau marié avec son épouse Marie Leblanc, fille d'André et Marie Dugas. La mère de Marguerite Cormier, Marie Leblanc est née vers 1687. Elle passera les dernières années de sa vie à survivre les périls de l'exil et se rendra à la Ville de Québec où elle est décédée le 16 janvier 1758 vers l'âge de 70 ans.

Germain Cormier et Marie Leblanc auront douze enfants. Germain Cormier s'éteigna vers l'âge de 70 ans entre les recensements de 1752 et 1754-55. Germain est le petit-fils des pionniers Robert Cormier et Marie Péraud.

Selon la Société historique acadienne "Le 8 janvier 1644, Robert Cormier, maître charpentier de navire à La Rochelle, son épouse Marie Péraud et leur fils Thomas se sont engagés à prendre le navire Le Petit Saint-Pierre, afin de venir travailler au fort Saint-Pierre, en l'île du Cap-Breton. C'est ainsi que l'histoire de la famille Cormier en Amérique débute."

Leur fils Thomas Cormier est devenu charpentier comme son père et il épousa vers 1668 à l'âge d'environ trente-deux ans, Marie-Madeleine Girouard, fille de François Girouard et de Jeanne Aucoin. Après leurs noces, ils se sont établis à Port-Royal. Thomas Cormier et Marie-Madeleine Girouard compteront parmi les premiers colons de Beaubassin.

Source: Société historique acadienne, Université de Moncton






À ce jour, neuf enfants nés de Ambroise Comeau et Marguerite Cormier, ont été trouvés dans les registres et recensements.

  1. Marie Comeau, baptisée à Chipoudy le 12 avril 1733. (Registre confond le nom de famille de sa mère, Marguerite Cormier avec celui de sa tante Marguerite Thibodeau, épouse de Maurice Comeau). Marie est témoin au marriage de sa soeur Marguerite.

  2. Marguerite Comeau, née à Chipoudy entre 1733 et 1741, épouse le 21 janvier 1757 à Port La Joye Michel Brun (Charles et Anne Caissie). Marguerite Comeau est décédée avant le recensement de 1790.

  3. Catherine Comeau, née le 21 février 1741, baptisée au registre de Beaubassin le 18 juin 1741, elle épouse vers 1763 Joseph Bourg (Joseph et Anne Cormier); Catherine Comeau est décédée à Bonaventure le 8 mai 1817, veuve et âgée de 76 ans.

  4. Jean-Baptiste Comeau, né vers 1743, il épouse vers 1774 Marie-Esther Babin (Joseph et Marguerite LeBlanc). Jean-Baptiste Comeau est décédé à Carleton le 27 novembre 1780 à l'âge de 37 ans.

  5. Madeleine Comeau, née le 14 mai 1746 et baptisée à Beaubassin le 10 juillet 1746.

  6. François Comeau dit l'ainé, né vers 1746, il épouse vers 1768 Marie Le Blanc (Joseph et Madeleine Girouard)

  7. Agnès Comeau née vers 1749, elle épouse Charles François Allard (Jacques et Marguerite Brousseau). Agnès Comeau est décédée à Carleton le 16 juin 1778 à l'âge de 29 ans.

  8. François Comeau dit le jeune, né vers 1750, il épouse
    1. Carleton le 27 juillet 1778, Marie Baudry (François Baudry et Marie-Madeleine Boissel)
    2. vers 1795, Élisabeth (Isabelle) Boudreau (Athanase et Félicité Orillon)
    François Comeau dit le jeune, décède à Pointe-aux-Pères (Bathurst) vers 1832 vers l'âge de 82 ans.

(White - Notes)






BRINS D'HISTOIRE



Le Projet de Déportation

"Beaucoup de facteurs ont contribué à la création de ce que nous appelons l'identité acadienne. Parmi ceux-ci, nous pouvons identifier surtout: une expérience commune partagée par les premiers colons, une mentalité unique développée après avoir été laissés seuls par la mère patrie, une langue et une religion communes qui n'étaient partagées qu'avec très peu d'autres colons qui étaient eux aussi à la decouverte du Nouveau Monde. Par contre, parmi tous ces facteurs, nul n'a autant d'ampleur que celui de la déportation des Acadiens durant les années 1755 à 1762. Tous les Acadiens, peu importe où ils se trouvent aujourd'hui, voient << le grand dérangement >> comme le facteur ultime de leur identité commune. "

L'odyssée acadienne, Centre acadien, Université Ste-Anne, N.-É.

Les Acadiens s'embarquèrent à bord des navires au début du mois d'octobre 1755. Les hommes seront embarqués sans leurs familles. Dans le désordre et la panique qui suivirent, plusieurs familles furent separées.


















DESTINATION DES DÉPORTÉS





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