Mouvements de caméra :
Il y a un panoramique horizontal de droite à gauche à 9 :30, lors de la scène de danse où l’on voit subjectivement ce que Ludovic voit :le torse des gens qui l’entourent et dansent. Un panoramique vertical de haut en bas se déroule de 3 :07 à 3 :15, dans la chambre de Ludovic, pour montrer le meuble jusqu’aux souliers du garçon. Il y a aussi un travelling dans le générique du début, quand la caméra dévoile les fleurs, de bas en haut de 0 :34 à 0 :46. Il y a aussi une trajectoire composée d’un travelling de gauche à droite et un panoramique de bas en haut. Il se déroule de 3 :02 à 3 :06 et il suit le mouvement des souliers de la mère et monte ensuite jusqu’à la fenêtre de Ludovic.
Raccords :
Il y a un raccord formel de mouvement interne à 7 :20, lorsque la boucle d’oreille de Ludovic tombe; on voit au premier plan la main de la mère accrocher la boucle d’oreille et au deuxième plan, on la voit tomber. Le mouvement est continué d’un plan à l’autre. Il y a aussi un raccord formel de ressemblance dans la structure de l’image à 1 :07, 1 :30 et 2 :20, les scènes des zippers qui ne veulent fermer. Il y a un raccord psychologique par le regard non-subjectif qui débute à 7 :32 et se termine à 8 :16. C’est la scène où la mère lave la bouche de Ludovic et que son père le gronde, dans la cuisine. Un non-respect de l’angle de 30° subvient lors de la scène de la danse, lorsque Ludovic danse dans les bras de sa mère et de sa grand-mère et dure de 9 :35 à 9 :59.
Ponctuation :
On ne peut considérer comme un fondu au flou à l’ouverture le passage sur la chambre de Ludovic à celle de la chambre de la femme qui chante « Emmène-moi danser ce soir » au début du film. C’est bel et bien un fondu au flou à la fermeture de la première image, mais la deuxième image n’est pas fondue. Elle arrive déjà nette. Il y a comme une pause entre les deux.
Montage :
C’est un montage narratif de type alterné, comme l’en surtout la scène des zippers au début du film, puisque les actions ont lieu en même temps et se rencontreront. De même la scène où le père présente la famille et où, ensuite, l’on voit les souliers que porte Ludovic descendre les marches de l’escalier. La suite est plutôt de type narratif en montage linéaire, puisque les événement sont montrés dans l’ordre où ils se sont déroulés.
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