Les
origines de la fondation de Saint-Pacôme
Le
texte suivant est issu du "Livre souvenir du
100ième anniversaire de fondation de St-Pacôme",
publié en 1951, année du centenaire.
"Résumé
historique de la paroisse"
L'histoire
de St. Pacôme s'identifie, jusqu'au milieu du
siècle dernier avec celle de Notre-Dame de
Liesse de la Rivière-Ouelle. Le territoire
de la nouvelle paroisse fondée en 1851, se
trouve tout entier dans la seigneurie de la Bouteillerie
de la Rivière-Ouelle, plus exactement dans
l'augmentation faite à cette seigneurie le
20 octobre 1750, en faveur de dame Geneviève
de Rainesay, veuve du seigneur de Boishébert,
fils de M. de la Bouteillerie.
Cette
allégeance au même seigneur nous autorise
à recourir aux lumières d'un fils illustre
de la Rivière-Ouelle, l'abbé Raymond
Casgrain historien ; il a écrit une page dans
son livre: " Une paroisse canadienne au XVIle
siècle, " qui nous renseigne sur les origines
de St.Pacôme. Il y est question des moulins
seigeuriaux établis par les seigneurs de la
Rivière-Ouelle. Nous citons: Ce fut en 1763
qu'eut lieu la première tentative d'un moulin
à eau pour moudre le grain. Il fut placé
au pied d'un petit rapide qui se l'ait un peu en aval
d'un groupe d'îles du haut de la rivière.
Mais les grandes eaux du printemps qui le minaient
et menaçaient de le démolir contraignirent
le seigneur à le transporter en 1769 à
l'endroit où il se trouve aujourd'hui.
C'était
tomber d'un inconvénient dans un autre, car
on y était encore en plein bois, et les chemins
mal frayés en rendaient l'accès difficile.
Force fut donc de l'abandonner temporairement et d'en
bâtir un autre en 1786, sur un des ruisseaux
de la plaine et qui débouche à quelques
arpents au-dessous du rapide mentionné plus
haut. On ne tarda à s'apercevoir que le courant
d'eau était insuffisant; aussi dès que
les défrichements se furent rapprochés
du pied des montagnes, on réédifia le
moulin en 1791, sur l'emplacement qui avait choisi
auparavant ; il s'élève au penchant
d'un vallon pittoresque qui est devenu, en ces dernier
temps, un centre d'activité assez considérable
par l'établissement d'un chantier pour l'exportation,
en Angleterre, des bois de construction provenant
des forêts voisine. Ce moulin seigneurial existe
encore aujourd'hui; il est la propriété
de Daine Jules Lévesque.
Depuis
l'abolition de la tenure seigneuriale en 1854, un
nouveau moulin a été construit un peu
au-dessous de l'autre par M. Charles Letellier de
St. Just en 1865. Ce moulin était situé
près du pont de ciment dit " pont Beaulieu
" sur la rive nord de la Rivière-Ouelle.
Quelques années plus tard, M. Didier Hudon
est devenu propriétaire de ce moulin pour le
démolir ensuite eu 1915. Cette même année
l'on rebâtissait ce moulin plus près
de la chaussée , cette fois. En 1932 il est
détruit par le feu et l'on résolut de
ne plus le rebâtir à cause des grandes
eaux du printemps rendant très difficile la
conservation de la chaussée.
D'après
cette page, on constate que les premiers défrichements
eurent lieu vers la fin du XVIIIe siècle, c'est-à-dire
qu'au temps de Louis XV, roi du France, il y eut un
moulin sur lu site du moulin appartenant aujourd'hui
à Dame Jules Lévesque. Le seigneur dont
parle l'abbé Casgrain, écrivant vers
1875, est Jacques Perreault qui bâtit les moulins
en 1763, 1786, 1791.
D'après
cette page aussi, il ne faut pas chercher dans le
territoire de la paroisse, le site du moulin de 1763,
puisqu'il était à quelques arpents au?dessus
de celui de 1786 et que ce dernier était sur
le ruisseau qui coule près de chez M. Elisée
Chamberland, au "ROULE-BILLOTS"; le moulin
de 1763 devait donc être vers l'endroit précisément
nommé: " le Haut-de-la-Rivière"
mais il n'en reste aucune trace. Il y a, comme on
le sait. un rapide au-dessous de l'île où
l'on passe à gué la Rivière-Ouelle.
En
plus des moulins seigneuriaux il y eut aussi un autre
moulin à moudre le grain, dénommé
le " petit moulin, " qui a contribué
au développement de la paroisse. Il était
construit sur la Rivière-Ouelle au-dessus de
la scierie Power Lumber Co. actuelle, à l'écluse
No 4. On y avait accès par la route "
Perreault " sur le terre du M. Albert Gagnon.
Ce moulin aurait été construit quelques
années avant 1883 par M. Charles-Clément
Casgrain. En 1883, MM. Arsène Michaud et Gilbert
Deschesnes devenaient propriétaires du moulin
pour le revendre ensuite, eu 1889, à M. Thomas
Levesque. Quatorze ans plus tard, une nouvelle transaction
donne au petit moulin deux nouveaux propriétaires
; MM. Louis et François Gagnon ; ces derniers
ne le gardèrent pas longtemps ; cette même
année, en 1903, la Rivière-Ouelle Pulp
Co. en fit l'acquisition.
Ce
moulin a continué de fonctionner de 1903 à
1932, date de sa démolition par M. Adrien Courcy.
Le meunier qui a présidé aux destinées
de ce " Petit-Moulin " de 1903 à
1932 fut M. Geo.Délisle , père du M.
Louis Délisle du Québec et dont les
paroissiens de St.Pacôme se plaisent à
rappeler le souvenir.
Aujourd'hui
le "Petit-Moulin". la maison et le pont
de bois y conduisant sont choses du passé.
Il est encore facile de distinguer l'endroit de même
que la route qui donnait accès à la
montagne pour déboucher sur lu rang de l'église
près de l'école No 4.
(source:
"Brochure-souvenir et historique du 100e Anniveraire
de la Fondation de la paroisse de St-Pacôme
1851-1951"
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BROCHURE
SOUVENIR DU CENTENAIRE DE ST-PACÔME
Un
document historique intéressant, qui
peux nous donner certaines informations sur
l'Histoire du village de Saint-Pacôme,
de sa fondation en 1851 jusqu'en 1951, année
de son centenaire de fondation. (publié
en 1951)
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ICI |
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À
son origine, le territoire actuel de St-Pacôme
faisait partie intégrante de la seigneurie
de la Rivière-Ouelle., dont notre paroisse
s'est détachée et devenue autonome
en 1851.
En
partie, le peuplement initial du territoire
de St-Pacôme a débuté en
raison du choix de l'emplacement de l'ancien
moulin seigneurial, d'où l'importante
de ce lieu historique. |
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Brève
histoire des moulins à scie et de l'industrie
forestière à St-Pacôme.
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Pages
sur les "petits patrimoines" du village
de St-Pacôme.
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