! Vulgairement vôtre ! – Humour, jokes, blagues, parodies, scripts rejetés, métiers insolites, nouvelles inédites, pensées étranges, humour noir et décapant, vulgarités, amusant, joke de sexe, jokes cochonnes, blague, gags, gag, sex, parodie, script, métier insolite, nouvelle, pensée étrange
 








     L'Éditrice contre-attaque !

 
 

par Édith Lavertu

Chers internautes,

Cela fait déjà quelques mois que le site Vulgairement vôtre a été lancé et je dois dire que le constat personnel que j'en fais est plutôt découragent. En effet, à en juger par l'affluence sur le site, je sens qu'une certaine ferveur populaire tend à s'installer et j'avoue que ça me fout les boules. Malgré tous mes efforts pour vous convaincre de ne pas encourager la bêtise humaine dans tout ce qu'elle a de plus dégradante, vous semblez vouloir vous y accrocher comme on le ferait envers une forme de culte qui nous a abrutis au point de ne plus penser aux gestes que l'on pose ou pire encore comme un poisson qui ne peut résister à mordre l'hameçon qui constitue pourtant son pilori.

Depuis la mise en place de ce site, il y a quelques mois, pour lequel je tiens à le répéter, j'ai été forcé d'être l’éditrice, plus de 15 000 visites ont été enregistrées. Cela me paraît largement démesuré dans la mesure où ce qui y est offert ne mérite certainement pas autant d'attention. Pendant ces quelques mois, j'ai dû moi-même lire et relire, parfois avec dégoût et horreur, certaines créations de ces deux demi-démons, les frères Duguay. Évidemment, je n'ai rien approuvé, à part quelques nouvelles inédites qui étaient à la limite du tolérable et pour lesquelles je sentais que l'on avait un devoir de diffusion et ce, à des fins de transparence. Ces vains efforts n'auront servit qu'à ralentir le processus, car je retrouvais toujours les textes rejetés en ligne, quelques jours plus tard, souvent sous une forme révisée encore pire que l'originale.

Je me souviens, avec douleur, de ce mercredi 12 janvier 2003, au retour du congé du Nouvel An, cette inoubliable réunion de production qui a tourné au vinaigre. Nous devions faire le point sur les premiers mois de vie de Vulgairement vôtre et statuer pour l'avenir. Vous vous doutez bien que je m'étais préparé un dossier en béton pour flouer ce navire diabolique ! J'avais tout prévu et je m'attendais à sortir de cette réunion avec une confirmation de la fermeture définitive du site. À cette réunion participait, en plus de moi-même et des deux frères Duguay, le chef de production, Jason Guérin, et, finalement, le PDG de ARK Distribution, producteur de Vulgairement vôtre, monsieur Arnou St-Amour. J'étais confiante que des hommes d'affaires intelligents et sensés de la trempe de messieurs Guérin et St-Amour se rendraient vite à l'évidence de la grossière erreur qui avait été commise quant au choix de publier ce site. J'étais confiante que lorsque je leur aurais lu certains passages du site, publiés à une échelle mondiale, ils voudraient mettre fin à cette hécatombe ambulante pouvant mettre en péril l'entièreté de leurs actifs. C'était sans compter sur certains éléments imprévisibles qui m'ont fait dressé les cheveux sur la tête (une permanente de 75$ foutue à l'eau).

C'est avec plus de 38 minutes de retard que les frères Duguay ont pénétré dans la salle de réunion, où j'avais déjà entamé mon travail de destruction, en ce fameux 12 janvier. Le retard était répréhensible, oui, mais certainement pas plus que l'allure des deux hommes. C'est déguisé en père Noël et en fée des glaces qu'ils firent leur entrée plutôt remarquée. Ils devaient sans doute se relever d'un party bien arrosé, puisque rapidement la salle s'emplit d'un parfum de houblon fermenté en un temps record. Roland, à moins que ce ne fut Armand, je ne les distingue pas encore très bien, a même eu le culot de s'asseoir sur les genoux du chef de production en émettant un rot tonitruant et odorant. J'étais tout simplement choqué, mais à bien y réfléchir ce nouveau geste dépravé allait servir ma cause. Enfin, je le croyais… Après que les frères eurent terminé leur spectacle de soûlons, ils s'endormirent sur la table et commencèrent à ronfler comme des bisons. C'est à ce moment que je contre-attaquais. Je sortis plusieurs passages dont j'avais catégoriquement refusé la publication mais que les frères Duguay avaient tout de même fait paraître sur le site dont celui-ci, un extrait d'un décompte VV, qui à mon sens, était le clou dans le cercueil :

"A compris qu'il était finalement allé trop loin le jour où il a réussi à s'insérer la tasse de café de son patron dans le cul afin de faire rire ses collègues de bureau."

Il s'agissait d'un affront à peine voilé au patronat, aux détenant du pouvoir, à l'autorité suprême elle-même. Je n'obtenus pourtant pas la réaction espérée. Je dois même avouer que monsieur Guérin et St-Amour éclatèrent en cœur d'un rire gras et généreux qui me gela sur place. Ils s'égosillaient devant moi, qui restait bouche bée de les voir agir ainsi : «Mais, monsieur St-Amour, pourquoi réagir ainsi devant un tel affront ? J'aurais plutôt cru à une colère noire et à des gestes punitifs !», que je m'entends encore dire. C'est à ce moment que le chat est sorti du sac. «Vous savez Édith, je me souviens tellement bien de ce moment que je ne peux pas m'empêcher de rire encore et encore. Jason était jeune au moment où il a posé ce geste plutôt rigolo…», me dit-il sans broncher. Je ne pouvais y croire, Cet événement disgracieux s'était bel et bien produit et, par dessus tout, impliquait directement les deux personnes qui payaient mon salaire. Les frères Duguay ne faisaient donc que rapporter les faits. À ce jour, je n'ai plus jamais regardé Jason Guérin dans les yeux : j'en étais tout simplement incapable.

La suite allait s'avérer pire encore. Je tentais d'expliquer, par des chiffres précis, des tableaux croisés des plus démonstratifs et des exemples vibrants toute l'importance négative de Vulgairement vôtre inc. au sein du l'agglomérat d'affaire de monsieur St-Amour et à cet instant, une deuxième anguille est sortie de sous la roche. Arnou St-Amour me demanda pour quelle raison je m'acharnais à vouloir faire retirer le site de l'Internet alors que ses deux neveux jouissaient de son appui entier et absolu. À ce moment précis, je me souviens d'avoir prit une pause de 30 secondes. Mon visage devint pâle, mes mains froides et moites et ma tête se mit à tourner. Je le fis répéter pour confirmer avec effroi ce que je venais d'entendre. Les frères Duguay étaient les neveux de mon propre patron, Arnou St-Amour. J'appris plus tard que Jason Guérin, qui, semble-t-il, avait inspiré des centaines de mauvaises blagues vulgaires des frères Duguay, était le mari de la sœur de monsieur St-Amour.

Alors que j’étais démolie et sans défense, les frère Duguay se réveillèrent entre deux convulsions d’alcoolique et mirent sur la table deux nouveaux scripts, écrits au crayon de plomb et couchés sur des vieux bouts de papiers souillés par la bave, l’alcool et d’autres substances difficilement identifiables. La suite de La Falluship de la Cockring : The Tomb Tower et un script sur une histoire judiciaire titrée Le Procès de Robert Brochu, ce dernier était sans doute un autre membre peu recommandable de cette pitoyable famille. À ce moment, je m’en excuse auprès de vous cher publique, j'avoue avoir eu un moment de faiblesse et je ne pu rien dire pour empêcher le tout de se produire. Sachez que je compte bien me racheter, tôt ou tard.

La vie est semée d'embûches et jamais je ne me découragerai. Je suis ressortie de cette épreuve ébranlée, mais confirmée dans mes convictions profondes. Je suis seule derrière mon bastion, mais l'honneur, l'intégrité et la dignité m'obligent à me battre jusqu'au bout.

Après ce retentissant échec et cette surprenante découverte, il ne me reste plus que vous, très chers internautes, à qui je peux m'accrocher. J'aimerais vous faire entendre raison avec plus de succès que j'en ai eu avec les membres de l'exécutif. Loin de moi l'idée de vous juger, mais j'aimerais simplement vous faire comprendre le danger de s'accrocher à de telles immondices. Saviez-vous qu'un homme, après avoir ingurgité une trop grosse dose de ce qu’offre Vulgairement vôtre inc. s’est retrouvé dans un asile psychiatrique dans l’aile des cas lourds et irrécupérables ? Le pauvre n’en finissait plus d’hurler à tous qu’il était le seul et l’unique porteur de la Cockring, cet engin maléfique, aux pouvoirs étranges, dont on parle trop abondamment dans les pages de Lord of the Cockring, un script tout aussi répugnant que futile.

Je vous invite donc à m’appuyer dans ma démarche et à boycotter ce site pratiquement inqualifiable tellement il est perfide. Pour me soumettre tout commentaire ou opinion n’hésitez surtout pas à m’écrire.
 
 

Édith Lavertu
éditrice en chef


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LES AUTRES ÉDITORIAUX

 

Éditorial d'ouverture : Il faut ce qui faut

 

L'Éditrice contre-attaque !

 


LES FAITS...

Saviez-vous que les cousins siamois de Armand et Roland Duguay ( le duo infâme à la base de l'immonde projet Vulgairement vôtre ) ont été reconnus coupables, il y a quelques années, de grossière indécence. En effet, Rolo et Armando, ont été aperçu en train de faire passer un mauvais quart d'heure à un pauvre mouton sans défense quelque part dans les coins sombres d'une bergerie de Saint-Bruno.

 

Pour expliquer le fait qu'ils avaient les culottes baissées à l'arrivée des policiers, les deux hommes ont d'abord tenté de faire croire qu'ils se  tricotaient un gilet de laine directement sur le mouton à l'aide de leur deux grosses aiguilles à tricoter.

 

Ils ont finalement dû plaider la folie passagère.

 

Selon les rumeurs, c'est à la suite de l'internement sous haute surveillance de leurs cousins siamois que les frères Duguay auraient trouvé l'inspiration pour la création de ce site.

 

Soyez vigilent...

 

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