Abécédaire Fantasmatique
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Les Maîtresses s'appellent:
Leurs noms sont Maryse la Charcutière, Josiane la Crémière, Colette la Bouchère, Annette la Pâtissière, Clarisse la Cuisinière, Jeanne la Serveuse, Gisèle la Tripière. Elles peuvent être aidées par d'autres maîtresses: la Fromagère, la Crépière, etc |
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Mangerie désigne une punition qui consiste à faire manger salement une servante. La nourriture est constituée de produits laitiers, fromage, pâté ou charcuterie hâchée, pâtes, purée, ou toute autre plat facile à manger. Les restes du repas des maîtresses, pris dans les assiettes, sont donnés aux esclaves. La nourriture peut être assaisonnée d'une production personnelle : bave, sueur, morve, pisse ou merde. La nourriture peut-être dans une assiette, dans un torchon, sur une nappe, ou bien sur le corps d'une maîtresse. La torchonnade consiste à mettre toutes sortes de nourritures ou de restes dans un torchon sale, et à écraser le tout dedans, puis à faire manger ça à la bonniche. La servante mangera soit couchée par terre, soit à genoux, ou dans toute autre punition humiliante. La servante doit manger sans couvert, et de préférence sans les mains, le nez dans le manger. Par faveur, une maîtresse peut nourrir la servante, à la main ou à la cuillère, voire lui donner au biberon ou la faire téter. C'est alors presque une gâterie. |
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Le martinet est l'intrument le plus cruel utilisé pour la fessée. C'est un martinet classique, avec un manche en bois et une douzaine de lanières en cuir, comme on en trouve partout. Les lanières sont régulièrement graissées au saindoux, pour qu'elles restent souples. Le manche, pas trop gros, est toujours un peu gras, il sert aussi pour des enculades. En général, la maîtresse garde le martinet passé dans sa ceinture. Le martinet est donné sur le cul, les cuisses ou les mollets, jamais ailleurs. Des piments sont possibles. Souvent, c'est la punie qui, avant la fessée, doit aller le chercher et le rapporter dans la bouche, à genoux, à sa fesseuse. Ou bien la servante a le martinet passé dans sa ceinture, derrière, pour être toujours prête à le faire prendre par sa maîtresse. Pour certains fessardages sévères, plusieurs maîtresses donnent le martinet en même temps. |
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La salle est équipée de tout le matériel de cuisine:
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La salle doit être tenue propre, et il faut constamment y faire le ménage. Les servantes s'y emploient sous la direction des maîtresses. En blouse, tablier et gants éventuellement, elles nettoient, frottent, briquent, torchent, astiquent, avec leurs torchons. Sur le sol, elles passent régulièrement la wassingue. Tout doit briller et être propre, par hygiène, mais aussi parce que, plus c'est propre, plus on prend de plaisir à salir et à faire des cochonneries. Et ensuite, le plaisir se double en recommençant le ménage. |
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Les selles s'appellent la merde, le caca, la crème d'andouille, les étrons, les saucissons chauds, la crème au chocolat, le beurre noir. On dit aussi chier, faire caca, caguer, vider les tripes. Les plus belles merdes sont celles de la Tripière, toujours abondantes et molles, mais aussi de la Cuisinière, plus grosses et dures, ou de la Crémière. Les merdes ne sont jamais jetées tout de suite. Les étrons (on les appelle des quenelles) durs ou mous, et les pètes sont conservés dans des torchons humides, pour les empécher de sécher. Les merdes pâteuses ou liquides sont conservées dans des bols. Tout ça est réutilisé, après avoir été réchauffé, pour salir les servantes ou pour pimenter leurs repas. Les servantes peuvent lécher les merdes, les embrasser, ou en manger un petit peu. Elles sont aussi barbouillées avec, ou empuanties. Tout ça c'est de la coprophilie (ou scatologie), jouer avec le caxa, et même un peu de la coprophagie : en manger ! |
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La minerve est une punition qui oblige la pénitente à garder constamment la tête bien droite. Elle est utilisée en complément de certains saucissonnages, pour mettre la servante dans une position encore plus inconfortable. Les maîtresses l'imposent aussi pendant le service, ce qui est très génant pour la malheureuse punie. |
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Le mobilier de la salle comprend:
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La morve des maîtresses est précieuse. Elle est appelée aussi morvelle, crotte du nez, caca du nez. Les belles morvelles vertes et gluantes sont les plus appréciées. Maîtresses et servantes se mouchent dans des torchons ou, avec les doigts, dans une assiette. Les torchons pleins de morve sont léchés par les servantes. La morve déposée ailleurs est conservée pour être mélée à la nourriture des esclaves, ou leur être donnée seule, par exemple en tartines ou à la cuillère. Une maîtresse peut aussi se moucher dessus une esclave, la morvelle coulant sur son visage. Une pénitente vient alors la lécher et l'embrasser. Par punition douce, une servante peut être obligée à rester morveuse. C'est souvent le cas quand elle est saucissonnée, au piquet ou au pilori. |